- Monsieur Porskoff, pourquoi est ce que vous aimeriez intégrer le Tribunal Magique ?
- Dans la vie, il y a deux styles de personnes : ceux qui laissent faire, et ceux qui agissent. Je ne supporterais pas de rester assis à ne rien faire, et regarder le Monde périr dans les flammes voulues par les mangemorts. J’ai vécu la mort de ma femme et de mes deux enfants sans pouvoir rien faire, parce que je ne pouvais pas me défendre sans mettre en péril le système judiciaire et rendre bancale la justice. Aujourd’hui, nous devons rendre possible la défense, nous devons faire en sorte qu’en cas d’attaque de mangemorts ou d’autres groupuscules, la sécurité de nos concitoyens soit la priorité de l’Etat. Je veux engager de nouvelles réformes Monsieur le Président du Tribunal Magique. Et je veux avoir ma vengeance personnelle, en faisant appliquer la Justice.

C’est avec cet argumentaire là qu’Aaron accéda au poste tant convoité de juré au Tribunal Magique Bulgare, devenant le plus jeune juré de l’Histoire à endosser la célèbre robe rouge. La première guerre contre Lord Voldemort venait de se terminer, et lui qui n’était qu’un modeste membre du bureau des aurors bulgare décidait de mettre un coup de pied dans la fourmilière, sous bonne garde de Atlas Ivanova, Ministre de la Magie Bulgare, qui le prit sous son aile. Auprès du sorcier, Aaron pu faire ses gammes, travaillant sans relâche au Ministère. On lui devait la loi sur l’interdiction du baiser du détraqueur immédiat ce qui permit de mener les mangemorts en justice, ou encore la loi permettant aux sorciers d’instaurer des sortilèges anti-intrusions plus efficaces et qui pouvaient désarmer les intrus. Entre autres, parce qu’Aaron continua de participer sur bien des projets.

Trop jeune pour prendre la succession d’Atlas Ivanova, il vit Vasil Oblansk devenir Ministre de la Magie, sans comprendre pourquoi cet homme issus d’un département moins important accédait à ce poste. Malheureusement il vécu le retour de Lord Voldemort, et bien qu’il se rapprocha d’Albus Dumbledore, ce dernier ne lui fit jamais assez confiance pour lui proposer de devenir membre de l’Ordre du Phénix. A moins que ce ne soit pour le préserver et lui offrir une chance de postuler en tant que Ministre de la Magie plus tard.

Malheureusement, Oblansk s’avéra être un sorcier des plus pitoyable malgré le fait qu’il était un excellent ambassadeur auprès des autres Ministre, et quelques jours après le retour en puissance des mages noir en Angleterre, il vit l’actuelle Ministre être destitué. Après cela, bien évidement qu’il ne candidata pas, voyant Lord Voldemort placer ses pions. Aaron continua de traiter les affaires, restant membre du Magenmagot, et il fit tout ce qui était en son pouvoir pour sauvegarder la vie d’innocents, et prévenir l’Ordre du Phénix des prochains coups des mangemorts recrutés dans son pays.

Puis la guerre se termina, et le pion placé par Lord Voldemort à la tête de la Bulgarie se mit à fuir. Aaron fut propulsé à ce moment là de sa vie à la lumière, et devint donc il y a cinq ans maintenant, Ministre de la Magie Bulgare. Il continue d’entretenir de bonnes relations avec les gouvernements étrangers, ce qui fait de la Bulgarie un pays neutre de toutes implications malgré le fait que son âme soit pour les idéaux de Dumbledore.

« Vite, vite ! Prends le petit, ils arrivent !!! Ne pose pas de questions, prend Frank et vas t’en, je ferais en sorte de venir vous retrouver ! Va à Atlanta chez ta mère. Ils arrivent ! » Le jeune Frank sentit les bras de sa mère s’entourer autour de lui tandis que de grosses gouttes de larmes tombaient sur son front. C’était la dernière fois qu’il entendait la voix de son père, cet homme qu’il vit expulsé en arrière à l’arrivée des aurors bulgare qui étaient venus le chercher pour l’enfermer alors qu’ils vivaient dans la ville de Sofia en Bulgarie. La Bulgarie, son pays natal, là où il avait passé l’essentiel de son adolescence, car cet événement s’était déroulé à ses treize ans. Son père était un trafiquant de matériaux magiques, que ce soit de la corne de serpent cornu ou des crins de licornes, il savait toujours tout trouver, et finalement une affaire l’avait conduit vers un auror sous infiltration, et son père avait fini en confettis.

Frank fut accueilli en même temps que sa mère chez sa grand-mère, sans comprendre réellement ce qu'il venait de se passer devant ses yeux. Il comprit bien vite qu’il ne reviendrait pas de sitôt dans son pays natal, et qu’il allait devoir s’adapter à de nouvelles coutumes. Ce fut la vision de sa mère pleurant à chaudes larmes devant son lit avec dans sa main une chaîne et un médaillon en or contenant la photo de son père, que le jeune homme comprit que son père était tombé au duel. La colère le frappa, sa main heurta le bois des meubles, et sa grand-mère le prit dans ses bras afin de le rassurer et de le calmer. Frank fut envoyé à Ilvermorny où il dû suivre des cours de magies dans une autre langue, ne comprenant pas toujours tout, et n’ayant pas les résultats scolaires escomptés par sa famille.

Souvent moqué, il avait fait parler son caractère bien trempé, devenant une teigne à l’école, ce genre d’élève que l’on craint et qu’on ne veut pas avoir sur le dos. Se retrouvant renvoyé d’Ilvermorny sans avoir terminé sa dernière année de scolarité, il trouva un emploi peu stable en tant que « gorille » dans un pub miteux sorcier. A partir de ce moment là, il entendit bien des choses. Des sorciers qui faisaient du commerce sous le manteau, qui cherchaient parfois certaines choses sans les trouver, voilà l’avenir qui lui faisait un drôle de clin d’œil. Avec un de ses amis, il entreprit de reprendre le commerce de son père, renouant contact avec d’anciens partenaires de ce dernier sans jamais rien dire à sa mère.

Très vite, son commerce commença à fluctuer, et on vint le voir pour trouver de vieilles reliques ayant appartenu aux fondateurs de Poudlard : Frank venait de rencontrer le Cyrus Bellchant. Ce fut ainsi qu’il entra au service de la cause de Grindelwald, continuant d’agrandir sa fortune. A son tour, il se mit à recruter des sorciers pour la cause de son nouveau mentor. En parallèle, il commença une relation avec la compagne de son ami d’affaire, tachant de la lui cacher. Mais il fallait aussi retrouver quelques reliques de Grindelwald, on lui parlait d’un journal de bord planqué à Numengard, alors Frank retourna en Bulgarie, faisant en sorte de se faire capturer pour finir dans la prison, espérant ardement qu’en même temps il se retrouverait face à ceux qui avaient tué son père. Il savait aussi que jamais l’armée de Grindelwald ne le laisserait en prison plus que de raison.


Note des Admins :
- Frank est inspiré du caractère de Shane dans The Walking Dead
- Possibilité de créer le scénario de sa relation amoureuse ou de décider si en venant en Europe, Frank a mis fin à la relation, ou si ils vivent ensemble.
- Possibilité de créer les scénarios des aurors ayant tué son père.

Andreï Kerkhoïansk est issu d’une famille de Sang Mêlé, de deux parents sorciers. A sa naissance, sa mère ayant perdu son nom pour prendre celui de son mari, cette dernière à demandé expressément à ce que son fils ait le prénom de son propre père. Voila donc qu’une nuit d’automne, Andreï naissait à l’Hôpital de Moscou. Oui, une famille des plus normales, une vie de famille où rien n’était à redire. Particulier d’avoir une histoire où tout se passe bien ? Et pourtant c’était le cas ! Andreï était envoyé dans la maison des calmes et raffinés, où il eut de très bonnes notes. Après une scolarité sans remous, Andreï chercha à intégrer les aurors, et demanda à rejoindre le Royaume-Uni pour y faire ses gammes, arrivant dans pays durant les années 1994, soit quelques mois avant le retour du Seigneur des Ténèbres.

Les guerres contre Lord Voldemort ? Il n’en avait que faire, lui ce qui l’importait était de pouvoir vivre sa vie, et de ne pas devoir être dans la crainte. Alors oui, lorsque le retour de Lord Voldemort commença à se rependre, il suivit le mouvement orchestré par Cornélius Fudge : il était impossible que le Seigneur des Ténèbres soit de retour. Forcé de constater qu’il s’était complètement trompé, Kerkhoïansk avait proposé sa démission en se rendant compte qu’il n’avait pas fait son travail de manière exemplaire. Scrimgeours refusa sa démission, et fut nommé dans la foulée Ministre de la Magie. Quelques semaines plus tard, Andreï fut nommé en compagnie de son vieil ami John Dawlish, de la jeune Nymphadora Tonks et de son collègue Fiertalon à la surveillance de Poudlard et plus particulièrement Dumbledore.

Malheureusement il assista impuissant à l’attaque de la Tour d’Astronomie qui couta la vie de Dumbledore, il se souvenait encore d’avoir levé son visage vers le ciel alors qu’il sirotait une pinte de Bierraubeurre en compagnie de Dawlish, et d’avoir dans ses yeux le reflet de la Marque des Ténèbres. Lord Voldemort était bel et bien de retour, et prenait quelques semaines plus tard le pouvoir en plaçant le détestable Pius Thickness à la tête du pays. Kerkhoïansk eut le choix : rendre sa baguette, retourner en Russie ou suivre le mouvement. Qui donc aurait pris une autre décision que lui ?

Depuis, les Ministres de la Magie se sont suivis sans pour autant se rassembler. Andreï suivit les différentes batailles de loin, préférant continuer d’avoir sa petite vie tranquille, même si de nouveaux événements venaient de changer la donne dans un pays coupé en deux, avec la chute de Voldemort. A ce moment là, il décida de retourner en Russie, laissant de côté sa carrière d’auror.

Andreï est actuellement seul, vivant chez sa mère âgée qui ne peut plus marcher. A de nombreuses reprises ses talents d’auror ont été reconnu, et il a fait partie des gardes rapprochés de nombreux politiciens ou dans de nombreux congrès mais sans jamais réellement accepter d’entrer au sein du gouvernement. Néanmoins, il travaille depuis maintenant six mois à la Banque des Sorciers Russe.

Francis Munter était un homme politique respecté et respectable, le genre d’homme qui ne pouvait voir sa carrière être entaché d’aucunes casseroles, et qui parviendrait à ses fins, c’est à dire, devenir Président du Sénat Russe. Une évidence pour tous, ses mentors le voyant monter en flèche malgré son jeune âge, grimpant un à un les échelons de cet échiquier complexe qu’était le monde politique. Sa femme, jeune entrepreneuse dans les aides humanitaires, travaillait tout autant que son époux, et lorsqu’elle tomba enceinte … elle fit la grimace. L’un et l’autre avaient toujours fait passer leur carrière avant la vie de famille, quitte à égratigner un peu leur conjoint, mais elle ne pouvait plus tuer dans l’œuf cette énième grossesse. Francis voyait sa carrière continuer, tandis que celle de son épouse risquait d’en prendre un sacré coup. Vous pouvez donc aisément imaginer que de ce moment là jusqu’à aujourd’hui, la mère de Ilia ne fut pas la meilleure des mères ! Deux parents absents, une maison régulièrement vide, une enfance avec une gouvernante sévère, autant dire que Durmstrang fut accueilli telle une délivrance par Ilia !

Très vite, elle fut animé par les envies de potins, son enfance avait été terne et morne, son adolescence devait être une explosion d’informations ! Elle créa un journal retraçant les informations de l’école de magie, faisant des interviews, donnant des nouvelles sur les équipes de Quidditch, sur les cours et bien d’autres choses. Elle devint assez rapidement populaire, et parfois les filles populaires n’ont pas la meilleure réputation ! Elle ? Elle avait une excellente réputation auprès des professeurs, c’était une magnifique façade, mais dans le privé, il était tout autre. Ilia aimait se documenter sur la magie noire, elle aimait plaire, elle aimait tout simplement faire la fête et n’ayant jamais eu de limites, fut attiré par les excès. Un moyen de punir ses parents de leurs absences ? Surement, car dès sa sortie de Durmstrang et malgré une embauche au Daily Wizzards, Ilia enchaina les fêtes dans la maison familiale. Fête, et plus, mais tout le monde sait ce que ça peut donner.

Francis vit que les médias s’intéressaient de plus en plus à sa fille, surement alertés par sa propre femme afin de redynamiser sa carrière, et un jour il craqua. Une gifle. Un seul geste déplacé dans sa vie envers sa fille, cette dernière en chutant fit tomber son verre de whisky sur son père, et la police magique déclara que l’odeur ne trompait pas : Francis Munter était alcoolique et violent. Un geste qui eut de grandes conséquences. Il échoua à la Présidence du Sénat Russe, Ilia écrivant un article sur son père le rendant coupable, ce dernier étant lâché publiquement par son épouse.

Devant cette victoire, Emmett Milbarge qui s’occupait de la presse et proche du nouveau Président, proposa à Ilia un poste de chargée de presse au Senat terminant d’enterrer la carrière de Francis. Comment refuser ? Ils n’avaient vu que leurs carrières, à elle de faire de même. Quelques mois plus tard, elle détruisait la carrière de sa mère, dévoilant des photos de pots de vins, les Munter étaient coulés. En parallèle, elle renoua les liens avec Lena Levski, son amie de Durmstrang qui lui rappelait qu’elles avaient de grand projet, comme celui de faire de Dumstrang l’école la plus sombre de tous les temps, ouvrant les portes à une nouvelle génération de fanatique de Grindelwald. Elles auraient pu agir dans leur coin, mais de tels agissements peuvent apporter des contact, dont celui avec Silvanus Rosier qui leur proposa de recruter pour Bartémius Black.

L’Armée de Bartémius Black compte une multitude de sorciers, certains sont discrets et d’autres sont déjà présent sur le devant de la scène. La discrétion, c’est ce qui à fait que la famille Levski, proche des idéaux de Grindelwald depuis quatre générations, a pu grandir sans être dans le besoin. Très vite, tous sont entrés à son service, suivant les idéaux de ce sorcier charismatique qu’aucun d’entre eux avaient eu la chance de voir de leur propre yeux, mais qui était tel un membre de leur famille. Les Levski s’étaient installés en Russie depuis deux générations lorsque Lena vit le jour dans une petite ville du centre du pays et bien vite ce fut Durmstrang qui fut sa maison. Envoyée dans la maison de la persévérance, elle y fit ses gammes tout en couleur, souriante et avenante. Oui, Lena n’avait jamais été une jeune fille qui boudait, loin de là son état d’esprit, elle était plus adepte du dicton : il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions !

En sortant de Durmstrang, la jeune femme eut bien du mal à trouver un emploi dans un pays où le chômage était en forte hausse. Ne trouvant aucune solution pour s’en sortir, elle suivit les conseils de son père qui lui proposa de venir travailler avec lui à l’Ambassade, lui apprenant ainsi les rouages de la diplomatie. Un choix qu’elle fit en son âme et conscience, mais avec certaines conditions : faire elle-même son bonhomme de chemin, et ne pas bénéficier de tout tel un dû. Bien évidement, Lena était loin d’être bête, elle savait très bien que si elle ne restait pas proche de son père, elle n’arriverait pas à atteindre les informations importantes qui lui permettraient de faire sa réputation, hors de question pour elle de n’être qu’une femme à l’accueil. A la place, elle demanda un poste de secrétaire auprès de son géniteur.

Au plus prêt du pouvoir, mais restant dans l’ombre, apprenant les vices et les tournures pour faire passer des messages. Un moyen de se montrer importante aux yeux de Bartémius Black qui pouvait voir en elle l’avenir de la famille Levski. Souriante, avenante, pleine de vie, elle fut vite positionné sur une mission de la plus haute importance pour leur leader : se rapprocher du Ministre de la Magie Russe, devenir proche de lui afin de lui glisser des idées dans le creux de l’oreille, et au final diriger le pays politiquement et la soumettre à la volonté de l’Armée de Grindelwald.

Une mission qu’elle accepta, alors dans le début de sa vingtaine. Avec son poste au consulat, elle pouvait organiser des rendez-vous, et le vieil Dominik Oswald fut flatté qu’une jeune femme le courtise. Deux ans de patience, deux ans pour faire son œuvre, et un premier rendez vous. Le Ministre était de la vieille école, très gentleman, et Lena en fut contente. Elle-même joua sur ce fait là, et ils flirtèrent durant un an avant d’échanger leur premier baiser. Entre temps, elle recevait régulièrement des fleurs, de nombreux cadeaux, Dominik la courtisant comme il le fallait. Lena ne lui accorda l’ensemble de ses faveurs qu’après deux ans plus tard, deux ans de vie commune, repoussant néanmoins les demandes de mariage du Ministre Oswald, âgé de quatre vingt cinq ans et gravement malade.

Malheureusement, Dominik se retira des affaires politiques alors qu’elle lui demandait de rester en place, et ne pouvant pas supporter de rester sans cesse en sa compagnie sans le pouvoir, Lena contacta son amie d’enfance Ilia. Elles avaient de grand projet, comme celui de faire de Dumstrang l’école la plus sombre de tous les temps, ouvrant les portes à une nouvelle génération de fanatique de Grindelwald. Elles auraient pu agir dans leur coin, mais de tels agissements peuvent apporter des contacts, dont celui avec Silvanus Rosier qui leur proposa de recruter pour Bartémius Black, voyant là une meilleur opportunité que celle d’attendre la mort d’Oswald.

Abandonnée à la naissance par son père qui ne l’a jamais reconnu, l’enfance d’Alysson – née en 1974 - aurait pu mal se passer, cependant, jamais elle ne manqua de rien, bercé par l’amour de sa mère Irina, qui avait fait de Alysson sa seule et unique raison de vivre. Jusqu’à ses sept ans, la jeune fille ne comprit pas ce qu’elle vivait, il était vrai qu’elle changeait souvent d’endroit, qu’elle déménageait sans cesse, mais jamais un enfant de sept ans n’aurait soupçonné que c’était pour fuir les mangemorts. Un mot qui pour elle, ne signifiait pas grand-chose, enfant, elle n’avait pas encore conscience du mal qui rongeait ce pays. Souvent sa mère recevait la visite de James et Lily Potter, ou encore des Londubat, mais c’est une sorcière du nom d’Emmeline Vance qui venait le plus souvent. Chaque fois, Alysson devait allait jouer dans sa chambre, tandis que sa mère et celle qui allait devenir sa marraine discutaient pendant des heures.

La petite blonde eut une enfance rêvée, bien que la présence paternelle manquait de temps en temps dans la demeure familiale, jamais elle n’eu à s’en plaindre. La seule chose qui pouvait manquer à un enfant si jeune, c’était la stabilité, mais là encore, lorsqu’elle apercevait la mine déconfite de sa mère, elle comprenait que c’était pour des raisons graves. Le printemps de ses neuf ans, alors qu’elle était gardée par des amis de sa mère – les Bones – un vieil homme vint chez eux, et l’emmena avec lui. Au début réticente à partir avec un inconnu – sa mère lui avait toujours dis de ne jamais aller avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas – lorsqu’il se présenta, elle ne put que lui tendre les bras : Albus Dumbledore. Ce fut la première fois qu’elle entra à Poudlard, âgé de seulement neuf ans. Le Directeur de Poudlard décida alors de tout lui dire : sa mère était une femme héroïque, qui combattait des mauvais sorciers, et elle se trouvait en cet instant même à Sainte Mangouste tout comme sa marraine. Heureusement, aucune des deux n’étaient en danger, mais Alysson allait devoir passer un mois à Poudlard. Un mois durant lequel elle explora sous la surveillance des fantômes et d’un elfe de maison, chaque recoin du château.

Puis vint vite ses onze ans, l’impatience de rejoindre Poudlard se faisait ressentir en tous les instants. Alysson ne tenait plus en place. Elle intégra la maison de Serdaigle, elle, la petite fille née en pleine Sibérie, envoyant sans cesse des messages à sa mère, prenant de ses nouvelles ainsi que des nouvelles d’Emmeline Vance. Une certaine relation était née aussi avec le Directeur de Poudlard, ce dernier l’avait accueilli, elle qui avait été orpheline de sa mère durant quelques semaines, bien évidement, personne n’en savait rien. Ayant apprit que sa mère était considérée comme l’une des meilleures sorcières, elle se devait de faire bonne figure.

Trois années passèrent, sans que rien ne se passe vraiment. Bien entendu, Alysson vivait dans la peur que sa mère se fasse avoir par l’un de ces satanés mangemorts qui ne faisait que faire la une des journaux. Sa mère avait du changer deux fois de maisons en un mois, sans arrêt pourchassé. Aussi, lorsque l’été arriva, elle fut heureuse de pouvoir se reposer et de profiter de vivre avec sa mère. Jusqu’à la nuit du 11 Juillet. Alors que Alysson et sa mère jouaient une partie d’échec des sorciers, une attaque eut lieu contre la maison, tout s’était mit à trembler autour d’elles, les vitres explosèrent, et Alysson fut projeté contre le mur. Deux mangemorts qu’elle avait déjà vu dans la Gazette du Sorcier s’approchaient d’elles, et avant qu’ils aient eu le temps de faire quoi que ce soit, Irina s’était mit en travers de leur chemin. La Serdaigle tenta d’aider sa mère, mais dans sa démarche, elle ne se rendit pas compte que c’était elle qui était devenue le point faible de celle qui la défendait.

Très vite les membres de l’Ordre arrivèrent, Maugrey Fol-Œil, Emmeline Vance, James Potter, Sirius Black, mais Irina Vulchanov fut tué sous les yeux de sa fille, les mangemorts quittant bien vite les lieux. Seule, désemparé, voulant en finir avec la vie, elle fut sauvé par Emmeline Vance qui l’accueillit dès lors chez elle, la considérant comme sa propre fille. Mais de retour à Poudlard, Alysson avait perdu sa joie de vivre, ses résultats s’en firent ressentir, et pas même les nombreuses entrevues avec le Professeur Dumbledore n’arrangèrent les choses. La flamme qui brillant en Alysson s’était éteinte.

Finir ses études fut la délivrance de Alysson, qui n’avait plus a subir les regards de peines de ses camarades, ou encore les railleries des Serpentards. Elle continua de vivre chez Emmeline, la peur de prendre un appartement seule, à la merci des mangemorts la bloquait encore. Bien évidement, les mangemorts ne devaient plus exister, mais chaque fois qu’un article dans la presse parlant de ce sujet apparaissait, elle se retrouvait encore tétanisée. Sa plus grande peur portait à présent les noms des deux mangemorts qui avaient tué sa mère.

Être en compagnie d’une multitude de personnes faisait aussi peur à la jeune Alysson, elle craignait sans cesse qu’une des personnes ayant causé la mort de sa mère se trouve dans la foule. Bien entendu, elle savait que Dumbledore lui avait affecté une surveillance constante, la jeune Vulchanov pouvait être facilement atteinte, mais les deux premières années, elle ne daigna quitter le logement d’Emmeline Vance. Un jour néanmoins, Emmeline rentra chez elle en compagnie d’un vieil homme du nom d’Ollivander. Ce dernier, grand fabricant de baguette, avait besoin d’une assistante, un emploi dans l’arrière du magasin, loin de la vue de tous, qu’elle ne put refuser, car sa marraine accepta à sa place, ne lui laissant guère le choix.

Des années durant, elle travailla chez Garrick Ollivander, reprenant peu à peu confiance en elle, surtout grâce au vieil homme et à sa bonne humeur. Elle assistait même à la remise de la baguette à Hermione Granger ! Mais les belles années ne devaient pas durer, et le retour de Voldemort mit de nouveaux en avant ses craintes. Les mangemorts revenaient, et plusieurs fois elle vit les bourreaux de sa mère passer devant l’établissement. Pour couronner le tout, il y a maintenant deux ans, alors qu’elle rentrait chez sa marraine, elle découvrit le corps sans vie de cette dernière. Peu de temps après, Garrick était enlevé. Alysson chercha alors de l’aide auprès d’Alastor Maugrey, et des membres de l’Ordre du Phénix, mais Maugrey fut tué par Voldemort, et Dumbledore par Severus Rogue quelques mois avant.


Après la bataille de Poudlard, et le commencement officiel de la dictature permanente de Lord Voldemort, Alysson décida de reprendre en main sa vie. Elle ne pouvait pas être la fille d’une sorcière ayant été si puissante dans les rangs des membres de l’Ordre du Phénix et vivre dans la peur. Elle ne pouvait plus laisser faire les choses, et Alysson décida de quitter le Royaume Uni, retournant dans les pays de l’Est. Là, elle y apprit que les forces des ténèbres envisageaient de reprendre Nurmengard ainsi que toutes les prisons du monde. Est-ce le déclic qu’elle attendait ? Quoiqu’il en soit sa magie semblait devenir plus puissante, à tel point qu’elle parvint en l’espace de quelques mois à intégrer la garde de Nurmengard jusqu’à en devenir la Directrice il y a maintenant six mois.

Jamais encore Alysson n’a trouvé le réconfort auprès d’un homme ou d’une femme, ayant la crainte d’être approché, touché. En contrepartie, la jeune femme a suivi un entrainement intensif chez les aurors d’élite, au point de devenir ce que les moldus appellent une « espionne ».

Note des Admins : Les scénarios des mangemorts ayant tués sa mère peuvent être créés lors de l’inscription ou défini selon l’envie du joueur.