Le Monde est fascinant, il est immense et diversifié. Alors, lorsqu’Angel termina ses études à Castelobruxo, il eu le choix : rester au Brésil et embrassé une carrière au Ministère comme son père afin de s’assurer une sécurité ou bien vivre de sa passion et parcourir le monde tout en prenant un risque. Sa décision vous l’aurez comprit, ébranla l’ensemble de sa famille qui le considéra comme un fou, trop imbu de sa personne pour accepter un poste de bureau, pensant qu’il était au dessus de tout ceci. Comme ils pouvaient se tromper … parce qu’Angel, au-delà d’un tempérament assez téméraire en soit, était juste un rêveur. Il voulait croire que le monde magique pouvait offrir plus qu’un bureau, une chaise, et de la paparasse durant toute la journée.

Très vite, Angel se démarqua des autres magizoologiste en se spécialisant dans les créatures dangereuses, suivant son instinct sur la piste du Chupacabra - un animal suceur de sang qui possède six pattes, des épines et une inquiétante rangée de dents – qui est souvent représenté comme petit, mais qui peut être immense. Il était parti à l’aventure, cherchant dans les vestiges des anciennes civilisations l’origine de l’arrivée du Chupacabra en Amérique Latine, devenant un archéologue dont le nom commençait à se faire connaitre.

Mais la notoriété n’est pas gage de sécurité, surtout dans cette partie là du monde, et quelques uns de ses concurrents tentèrent de le faire tuer. Angel s’allia donc à d’autres explorateurs comme lui, tel le botaniste Light Hatred avec qui il passa la plupart de ses années de recherches, ou bien encore la jeune et belle Emilia Van Pelt. Néanmoins, l’agitation qui règne dans le monde depuis quelques années le pousse à se demander s’il ne serait pas temps pour lui de partir pour de nouvelles aventures, comme l’origine de la Magie Noire ou bien quelle créature pourrait prévenir des sorciers de mauvais augures.

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Il y a des histoires qui commencent bien mais qui se terminent mal. Des histoires qui commencent mal mais qui se termine bien. SI vous avez de la chance, des histoires qui commencent bien et qui se terminent bien, ou alors qui se commencent mal et qui se terminent mal. Pour Isaac … l’homme à la tête du Tribunal Sorcier – équivalent du Président du Magenmagot – l’inconnue était encore présente. Il ne savait pas à quel moment tout avait pu partir en miettes dans sa vie. Il avait beau chercher, il ne savait pas qu’est ce qui avait pu clocher, ni quelle rencontre avait fait de sa vie ce qu’elle était devenue. Père de trois enfants, trois adolescentes voir nouvelle adulte, Isaac avait vu sa femme mourir dans un accident de cheval ailé il y a maintenant cinq ans. Perdre cette dernière, avait été comme perdre sa vie pour cet homme qui avait été un bon élève de Casetlobruxo, discret dans son rôle qui pouvait s’apparenté à celui de Préfet en Chef à Poudlard.

Sa femme, il l’avait rencontré à cette époque là. Au début, rien ne les auraient fait être ensemble. Il était ce genre d’élève travailleur et presque secret alors qu’elle, était une jeune femme populaire, appréciée de tous, bon élève mais qui se donnait un genre en ne travaillant pas autant que ce qu’elle aurait du. Ils discutaient de temps en temps, mais sans pour autant se draguer, après tout, Paloma était trop bien pour lui. Puis à la fin de Castelobruxo, il allait intégrer le Ministère de la Magie Brésilien, plus exactement le service de la Justice, alors que la jeune femme allait enchainer les petits boulots. Alors comment avaient-ils fait pour être ensemble ? C’était bête, presque cliché. Un soir dans un bar il l’avait vu, elle était triste et seule, abandonnée par son petit copain et il a été là pour elle. Un ami. Devenu petit à petit un confident. Puis ensuite devenu plus alors que tout était devenu naturel.

Alors pourquoi tout ceci ? Parce qu’elle était sa stabilité. Tombant dans la dépression, il se plongeait dans le travail, lui devenu le Président Sorcier du Tribunal Brésilien allait montrer qu’il était un homme de poigne. Malheureusement devenu faible dans ses fréquentations, et il fut mal conseillé, surtout de la part de Salvador Gonzales et Elena Florès. Aujourd’hui, si une potentielle menace peut avoir lieux sur sa patrie, c’est en partie de sa faute, lui qui par certaines de ses décisions à ouvert les portes aux forces du mal sous l’influence de Gonzales et de Florès.

Depuis, Isaac doit faire face à ce qu’il a fait. Il s’est plongé malheureusement dans l’alcool, et voit Salvador réclamer la main de sa fille ainée, menaçant la vie des deux autres. Il ne sait plus comment se sortir de cette vie là, et à songé au suicide.

Note des Admins : Les scénarios des filles d’Isaac peuvent être créé lors de l’inscription ou défini selon l’envie du joueur. Isaac est un personnage en lien direct avec deux autres scénarios.

L’art noble de la Magie Noire aurait du remplacer les cours de botanique et de soins aux créatures magiques, c’est du moins l’état d’esprit qui régnait chez Salvador depuis sa plus tendre enfance. Etat d’esprit que lui avait transmit son père, Horacio Gonzales, fervent politicien qui se battait contre les Ministre de la Magie en place depuis des années, jugés trop laxiste sur les questions concernant la sécurité des sorciers hispaniques du monde. Pourquoi ces derniers ne pouvaient ils pas former une alliance à travers le monde ? Pourquoi ne pas s’unir, pour montrer que la seule puissance résidait dans le fait de porter une baguette ou d’avoir des pouvoirs. Trop longtemps, les sorciers s’étaient planqués, caché derrière les Caipora qui venaient les protéger durant leur sommeil. Malheureusement pour Salvador, son excès de fougue lui avait couté presque une année supplémentaire à Castelobruxo, car la directrice de l’époque l’avait fait renvoyer à de nombreuses reprises, jugeant son comportement hautain, indiscipliné, voir agressif à l’encontre du corps d’enseignement.

Mais rien n’arrêta Salvador, et surtout, tout ceci le renforça dans ses idées que seulement la force et la fourberie pourraient l’aider à concrétiser les idéaux de son paternel. Horacio d’ailleurs, succomba à la variole du dragon quelques années plus tard, entrainant dans la mort son épouse. Qu’importe, la mort n’était que la suite logique, et il reverrait ses parents lors de Dia de Muetos, fête d’origine mexicaine mais que ses parents faisaient car eux même étant des descendants de cette magnifique patrie.

Au Ministère de la Magie Brésilien, Salvador entra au service du bureau de la coopération magique internationale en 1995, après plusieurs années en tant qu’auror. Ce fut son tempérament à part qui obligea son supérieur à demander la mutation de ce bon élément dans un autre service voir même son renvoi. Mais comment mettre dehors le fils de l’ancien opposant Horacio Gonzales ? C’était prendre le risque de voir le pays s’insurger, criant au scandale. Très vite, il y trouva ses marques, rencontrant lors d’une réunion avec l’ambassade et la banque Autrichienne la jeune Elena Florès, envoyée en tant qu’émissaire de la banque brésilienne pour défendre les intérêts du pays. Une amitié et peut être même plus germa entre eux.

Poussé dans sa volonté de réussite, Salvador prit son travail à cœur, même si on le voyait régulièrement dans le service de la Justice Magique, trainant vers le bureau du Président Sorcier du Tribunal Brésilien, Isaac Moraes. Il fallait l’atteindre, le rendre vulnérable, et quoi de mieux qu’un « accident » de chevaux ailés pour tuer son épouse ? La belle Paloma laissait derrière elle un marié tourmenté et trois superbes filles prête à être mariée, faisant craquer Salvador qui tomba fou de l’ainée.

Depuis, Salvador murmure des choses à Isaac Moraes, profitant de la faiblesse de ce dernier, agissant avec sa comparse Elena Florès pour qu’une ère de chaos s’ouvre sur le mandat de la Ministre de la Magie, Carmen Del Castillo.

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Rien, ne présageait qu’Inès Cruz allait faire carrière dans l’enseignement. La jeune femme était une passionnée de potions et depuis sa plus tendre enfance, elle ne cessait de raconter qu’elle serait médicomage tout comme ses parents. Cette carrière là, même à l’âge de dix sept ans, elle avait encore envie de l’embrasser, de la vivre pleinement. Ne pas dormir pendant plusieurs jours ? Pas de problème. Vivre chez soi que durant quelques heures ? Pas de problème. Etre sans cesse sous pression ? Pas de problèmes ! Prendre le risque de ne pas avoir de vie de familles ? Pas de problème ! Tout faire pour ne pas tomber amoureuse d’un patient ? Problème. Un vrai problème pour Inès qui n’était alors qu’en stage au sein de l’Hôpital des Sorciers Brésilien. Dire qu’elle n’aurait pas du s’occuper de lui, ne pas être sa médicomage mais que l’établissement, avait eu besoin d’elle.

Il était plus âgé qu’elle, après tout, à cette époque là Inès était âgée de seulement dix huit ans. Raùl Barbosa était ce qu’on appelle un quinquagénaire dans la fleur de l’âge, ce genre d’homme aux cheveux poivre et sel, le regard bleu perçant, la peau mâte, bien bâti et bien fait de sa personne. La voix grave qui vous transporte à l’autre bout du monde en l’espace d’une fraction de seconde. Le genre d’homme, qu’on a envie de suivre. Le genre d’homme, à être le professeur d’Histoire de la Magie à Castelobruxo. Oui, il se souvenait d’elle comme de tous les élèves qu’il avait eu depuis maintenant trente ans. Il se souvenait même des notes de tous ses élèves, un véritable puits de science vivant, l’homme qui pouvait vous raconter l’histoire de l’établissement où les élèves portaient de belles robes vertes claires durant leur scolarité.

En l’espace de quelques mots, il lui avait fait retrouver les couloirs de Castelobruxo, l’odeur du parchemin, visité le bureau du Directeur alors qu’elle n’y avait jamais mit les pieds. Elle sentait son épiderme se soulever à chacune de ses paroles, et alors qu’elle aurait du faire sa visite en quelques minutes, Inès y était resté durant des journées entières. Lorsque Raùl quitta son lit médical, Inès quitta son stage, demandant à rejoindre Castelobruxo pour y suivre une formation d’enseignante. Petit à petit, elle tomba amoureuse de son mentor qui la prit sous son aile. Elle quitta le nid familial pour vivre avec lui. Inès enseignait les potions, vivant sa grande histoire d’amour avec Barbosa qui devint son époux durant six ans. Avant qu’il ne décède tragiquement un soir dans la salle des professeurs.

Inès décida à ce moment là de reprendre son nom de jeune femme, quittant la demeure familiale de Raùl, prenant sa relève en tant que professeur d’Histoire de la Magie. Il y a des rencontres qui changent une vie, et celle de son époux l’avait métamorphosé. Agée de vingt cinq ans, elle devint l’une des plus jeunes enseignantes d’Histoire de la Magie, révolutionnant l’art de cette matière. Cela fait dix ans que Raùl est mort, et pourtant Inès n’a pas refait sa vie, et sur son bureau trône encore la photo de celui qu’elle a tant aimé.

Le pouvoir. Certains le convoitent depuis des millénaires, pour la famille Del Castillo c’est presque un acquis de génération en génération. Ne pensez pas là qu’il s’agit du pouvoir magique, mais plutôt le pouvoir politique. Le Brésil, pays corrompu aussi bien du côté des moldus que du côté des sorciers. Sinon, comment expliquer qu’une famille est seule à la tête d’un pays depuis maintenant plus de cent ans ? Les Del Castillo se passent le pouvoir de père en fils, sans que les opposants – aussi farouches que les Gonzales – ne parviennent à les faire ciller plus d’une demi-seconde. Quel avenir pour Carmen que celui qui s’était dessiné pour elle au gré des repas de famille où son père et son grand père discutaient de politique, ne laissant la parole à presque personne d’autre ? Elle aurait préféré être même la fille de la serveuse du coin que celle du Ministre de la Magie dans son enfance, les élèves de Castelobruxo n’osant pas l’approcher, et les enseignants n’osant pas la réprimander de peur de représailles.

Des repas de familles interminables. Des réunions politiques tous les week-ends. Des alliances pour garder le pouvoir. Le fait de ne pas avoir d’amis réellement car soient ils avaient peur de vous, soient ils étaient là pour vous utiliser. Carmen en avait la migraine dès le matin, espérant tellement changer de vie. Embrasser la vie d’une personne lambda, refuser d’entrer dans le moule. Elle fit une première fois une fuite de chez elle, rapidement retrouvé par son père. Une seconde quelques jours plus tard, avant d’être enfermée par les hommes de son père, maintenu au calme dans la grande maison qui était la sienne. Oui, elle aurait pu y vivre heureuse, après tout le domaine s’étendait sur des dizaines d’hectares, et au moins son père semblait moins vouloir lui confier l’avenir de la famille. Parfait !

Sauf que le Brésil n’est pas un pays sur, et que son père fut assassiné lors d’un déplacement, partant pour la Bolivie à bord de sa « voiture » de fonction, on ne retrouva que son cadavre et celui de son grand père. Carmen fut tirée de son lit cette nuit là par les hommes de la famille Del Castillo, deux heures plus tard, elle prêtait serment pour être la nouvelle Ministre de la Magie.

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Naitre dans une Favela de Rio de Janeiro et s’en sortir. Regarder le Chris Rédempteur et se dire que l’avenir sera meilleur. Survivre à tous les trafics qui agrémentent la vie dans cette partie pauvre de la ville et être persuadé que la situation ne peut pas être pire. C’est le rêve de bien des enfants, de bien des gens, moldus ou sorciers, vivant dans les Favelas. C’est dans une de ces habitations précaires, où l’odeur de moisissure est omniprésente, où vous n’avez pas la garantie de faire un repas par jour, que la jeune Elena Florès est née. Elle y a même grandit, dans une famille qui n’avait pas eu de choix que de donner la main d’une des filles à un riche brésilien pour que le reste de la fratrie puisse manger, apprenant les rouages d’un monde impitoyable. Lorsqu’Elena fut admise à Castelobruxo, ce fut pour sa famille et pour elle, un réel soulagement. Un peu de répit, loin de cet univers sanglant où la misère, le manque d’infrastructure mais surtout la violence et les trafics illégaux étaient légions. Il lui fallait mettre toutes les cartes de son côté, réussir à faire sa vie, se sortir de la favela. Elena se devait d’être la meilleure dans son domaine, elle faisait tout ce qui était son possible pour ne pas retourner chez elle durant les vacances scolaires, demandant de l’aide à ses professeurs pour qu’ils lui trouvent des correspondances afin de visiter d’autres pays, d’autres horizons. Apprendre par la même occasion d’autres langues.

Mais à la fin de son cursus scolaire, les portes de l’avenir se refermaient devant elle. Qui donc voulait embaucher une jeune femme issue de la misère du monde ? Qui pourrait lui faire confiance, elle qui avait grandi dans le vol et la colère ? Malheureusement, elle n’avait plus sa place chez ses parents, elle était devenue l’élément de trop, et comprenait ce qu’avait du ressentir sa sœur à l’époque où elle avait été vendu telle du bétail. Elena trouva refuge dans la rue, à dix sept ans, elle vivait dans les égouts des favelas, au milieu des gangs et des Licheurs ( démon qui ressemble à un petit cochon chétif). Durant les premières années de sa vie, le quotidien d’Elena fut de mendier, vivant de la prostitution, son corps devenant sa meilleure monnaie d’échange jusqu’à ce qu’elle la voit.

Sa sœur. Elle était au bras d’un jeune homme, revenant telle une reine dans la favela. Rapidement, Elena entra au service de son ainée, devenant une de ses femmes de chambre contre le gite et le couvert, ainsi qu’un petit salaire. Mais la rue laisse des traces et une certaine image. Un soir, le mari de sa sœur la rejoignit dans sa chambre, la violant parce qu’elle était à lui, il l’avait sorti de la misère, et elle pouvait lui apporter une descendance. Elena mit du temps à comprendre, pourquoi une telle chose lui arrivait, mais petit à petit elle décida de ne plus subir. Habillement, elle retourna la situation à son avantage, faisant croire à une romance naissante, profitant du statut de son beau frère pour avoir un poste à la banque des sorciers, quittant ainsi son rôle de femme de chambre. Pourtant, tous les soirs, il revenait. Comment sa sœur ne pouvait elle pas voir une telle chose ? A moins, que ce soit elle qui ait dit à son époux de faire un tel acte.

Elena rencontra Salvador Gonzales lors d’une réunion avec la banque autrichienne, et très vite les deux sorciers devint ami et peut être même plus parfois. Animé d’une envie commune, celle de faire bouger les choses au Brésil, les deux comparses avaient réussi à manipuler le Président du Tribunal Brésilien, Isaac Moraes, dans l’espoir d’enlever le pouvoir à la famille Del Castillo. En contrepartie, la jeune Elena continue à vivre auprès de sa sœur, comprenant en effet que cette dernière est derrière toute l’histoire avec son mari, tirant les ficelles derrière le dos de celui qui l’avait jadis sorti de la misère.

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