Il y a des personnes qui sont prédestinées à devenir des leaders, des responsables de pays ou bien de grandes entreprises, des hommes influents ou bien adulés. Eh bien pour Francis Delacroix, jeune garçon de Sang Pur qui avait seulement sept ans lorsque son père lui annonçait qu’un jour il serait le Ministre de la Magie Français, autant vous dire que sa seule réaction avait été de dire : Non, je veux être vendeur de glaces ! Etonnant ? Pas tellement ! Après tout, c’était à cet endroit là que sa mère l’emmenait lorsqu’il devait attendre que son père – à l’époque Conseiller du Ministre en place – finisse son travail après l’école. Mignon n’est ce pas que la volonté de l’enfant de passer plus de temps en compagnie de son père et de sa mère ! Nous trouvons aussi.

Francis fut envoyé à Beauxbâtons lorsqu’il eut l’âge requis. Un déchirement pour le cœur de ce petit être qui ne voulait pas partir loin de ses parents, qui avait peur d’aller dans cet inconnu, pensant même que ses parents voulaient l’abandonner. Un émerveillement lorsqu’il se rendit compte de la beauté de l’établissement et sur le fait qu’il allait pouvoir se faire plein d’amis. Bon, d’accord, tous les jours sa mère lui envoyait une lettre, et elle lui avait glissé dans sa valise un petit miroir pour que les deux puissent communiquer.

Bien évidement, au fil du temps … Francis l’utilisa de moins en moins. Les amis … les filles … les retenues. Oui, parce qu’en dehors du fait qu’il n’était pas le meilleur élève mais pas un cancre non plus, Francis était avant tout un leader naturel qui rassemblait tout le monde avec sa joie de vivre et son esprit farceur. Alors à sa sortie de Beauxbâtons, son avenir semblait déjà tout tracé !

Vendeur de glaces ? Il aurait pu ! Il aimait se mettre en scène, il n’avait pas peur du ridicule, il ne craignait rien, le regard des autres importait peu ! Non, devant son esprit rassembleur, devant son aisance, le Ministère lui proposa un poste à la Coopération Magique Internationale ! C’est d’ailleurs dans ce service qu’il proposa à sa cousine germaine – mais qui ne s’appelait pas Germaine – Sarah St-Claire de l’aider à organiser le Tournoi des Trois Sorciers et plus particulièrement la participation de l’Académie de Magie Francaise.

Devant ce franc succès, et alors que la Ministre de la Magie de l’époque Geneviève Bouldegras prenait sa retraite méritée à cent deux ans, Francis fut propulsé par sa hiérarchie au poste de Ministre de la Magie Française, un poste qu’il occupe depuis 1996.

Du côté de sa famille, Francis est marié et père de trois enfants qui l’attendent tous les soirs au marchant de glace en face du Ministère avec leur mère, et lorsqu’il a demandé à son fils le plus âgé son métier plus tard, devinez quoi … Vendeur de Glaces.

Le Royaume-Uni avait Alastor Maugrey ? La France avait Marius Lefort. Oui, avait, car malgré le fait que contrairement à Fol-Œil Marius était en vie, son pays l’avait quand même perdu. Ce serait bien simple a expliquer, même si son choix pourrait diviser, certains comprendraient et d’autres trouveraient sa manière de faire aberrante. Puis, une histoire n’est jamais simple, il faut souvent commencer par l’enfance, et celle de Marius remonte à il y a maintenant soixante dix ans.

A cette époque là, ses parents étaient de simple fermier moldu, rien de bien magnifique, ils avaient des vaches, des poules et quelques chèvres. Petit, Marius les aidait, jusqu’à ce qu’il découvre ses capacités magiques. De ses frères et sœurs, il était le seul à être un sorcier, et à cette époque là, c’était encore très mal vu par la société d’être différent. Alors, il fit tout son possible pour ne rien leur montrer, on parlait de force surhumaine, de capacités hors normes.

Quelle surprise en recevant la lettre de Beauxbâtons ! Lui en était ravi, c’était une réalité qui se présentait à lui, ce n’était pas son imaginaire. Vous imaginez bien qu’il fut ravi de se rendre dans cette école pour jeunes enfants spéciaux. Il devint rapidement un sorcier extrêmement doué, surtout pour les sortilèges, et lorsque vint le jour de choisir son emploi, il décida d’entrer au service des aurors.

Les aurors … voilà un terme qui ne parlait pas beaucoup à sa famille, mais qui faisait la fierté de sa mère de voir son fils dans la « police magique », son père gardant quelques réserves alors que quelques uns de ses frères et sœurs lui tournaient le dos. A cette époque, à peine plus d’un an après son entrée au Ministère, il rencontra une jeune femme du nom d’Emeline Blanc, avec qui il se maria six mois plus tard.

Malheureusement, Emeline ne pouvait pas avoir d’enfants, mais Marius se disait qu’avec sa vie, cela aurait été très compliqué. Son épouse était une jeune médicomage, elle ne risquait rien, lui pouvait ne jamais revenir. Lorsqu’il fut âgé d’une trentaine d’année néanmoins, il recu la visite de sa jeune sœur qui venait lui confier son enfant. Pourquoi ? Parce qu’elle avait décelé chez cet enfant la même force que chez son frère, et qu’elle ne se sentait pas capable de porter ce fardeau. Marius et Emeline élevèrent alors leur neveu tel leur fils.

Professionnellement parlant, Marius était un auror aguerri, respecté et dont le travail ne souffrait d’aucune contestation. La prison française fut rempli avec son aide à de nombreuses reprises et voilà qui ramenait à la comparaison avec Alastor Maugrey, pas seulement parce que lui aussi avait subi de nombreuses blessures qui lui avaient couté une jambe ou bien la mâchoire.

Puis un soir, l’hôpital magique fut attaqué injustement par des moldus. Oh, ils ne savaient pas qu’il s’agissait là d’un établissement magique non, la bêtise humaine n’a nul besoin de savoir ces choses là. Mais Emeline trouva la mort dans une explosion. Anéanti, Marius ne savait plus quoi faire, son fils se trouvait avec lui mais il avait déjà sa vie de famille, après tout, Marius avait maintenant cinquante ans. Il se tourna alors vers la seule aide qu’il pensait lui rester : sa hiérarchie.

Quelle idiotie ! On peut être considéré comme le meilleur et se voir rejeté, on ne lui offrait aucune réponse, on le méprisait même lorsqu’il tentait d’enquêter, et on lui refusa un congé afin qu’il puisse prendre du recul. C’est à ce moment là où affaibli, le moral en berne, l’avenir de Marius prit un virage complet.

Grindelwald ! On lui avait dit que le vieil homme était encore en vie, à Numengard, et il lui rendit visite, ce dernier réussissant à manipuler son esprit pour qu’il se rende auprès de Silvanus Rosier. En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, le respecté Marius Lefort retournait sa veste. Cinquante ans de convictions qu’il balayait d’un revers de main ! Les moldus étaient inférieurs, ils devaient payer pour ce qu’ils avaient fait !

Marius entra au service de l’Armée de Grindelwald, aidant des fugitifs à s’échapper en échange de leur loyauté. Une seule fois, il fallait se faire prendre. L’auror faisait équipe avec Christophe, le petit ami de l’auror Claire Deschamps, et il avait comprit son manège. Une dispute avait éclaté, et Lefort l’avait tué alors qu’il était blessé. Tout se passa comme il l’espérait.

Plus aucun incident eu lieu, et Marius continue depuis ce jour d’aider le camp de Gellert Grindelwald et donc Bartémius Black à présent. Il est son contact français.

Tirelipimpom sur le Chiwawa. Voilà un air que pourrait très bien fredonner Silas Bellchant-Cresson dans les grands couloirs du Palais Beauxbâton, un lieu qu’il avait rejoint à l’époque de ses onze ans pour y faire sa scolarité, et qu’il n’avait jamais quitté depuis. Oui, jeune héritier des familles Bellchant et Cresson – oui oui, la famille Cresson, dont Edith Cresson née Campion fut la première femme à accéder au poste de Première Ministre durant presque un an en 1991 – Silas eu le malheur de voir son père mourir lorsqu’il avait seulement quinze ans, ce qui plongea à l’époque sa mère dans une mauvaise passe et un internement à l’hôpital. Imaginez donc, un enfant de quinze ans ne peut subvenir seul à ses besoins, alors la Directrice de l’époque, Henriette Marthe lui proposa de rester à Beauxbâtons. Toutes les vacances, il se rendait à l’hôpital pour voir sa mère, profitant de la bibliothèque de l’établissement pour accentuer ses savoirs en potions et en runes dans l’espoir de trouver un remède pour rendre sa joie de vivre à sa mère. A sa sortie de l’école, il postula en tant que professeur, et la Directrice Marthe l’accepta.

Le temps passait, il enseignait, rencontra l’amour de sa vie, un professeur de son âge également avec qui il eu une relation secrète. N’oubliez pas, Silas est aujourd’hui âgé de 84 ans, et à l’époque être homosexuel n’était pas vu de la même manière qu’aujourd’hui. Maintenant c’est complexe, avant ça l’était encore plus. Lui était professeur de Runes, son amant était professeur de Métamorphose. Les années passaient, et il arrivait enfin à faire en sorte que sa mère se sente mieux et quitte enfin l’hôpital. Une joie qui dura une bonne vingtaine d’années, avant que sa mère ne décède. Durant ses années d’enseignements, il fut de nombreuses fois en relation avec Albus Dumbledore, et à plusieurs reprises ils se rencontrèrent. Les deux hommes avaient un ami commun : Nicolas Flamel. Silas fit parti de la délégation qui se rendit à Poudlard pour le Tournoi des Trois Sorciers.

Alors oui, professeur exemplaire. Sorcier aguerri. Loyauté sans faille. Combattant la magie noire. Comment Silas ne fut pas nommé Directeur avant ? Il fut nommé à ce poste là en 1995, lorsqu’Olympe Maxime quitta son poste pour partir en mission avec Rubeus Hagrid, Silas refusant d’entrer en conflit au vue de son âge avancé.  

On peut être une élève lambda et bien le vivre. Vous savez, ce genre d’élève qui ne fait pas de vagues, qui reste discret et qui apprend en silence en tâchant de s’améliorer un peu plus à chaque fois. Non, Laura ne faisait pas partie d’un groupe qui faisait sa loi à Beauxbâtons, elle était même du genre introverti, sérieuse et appliquée. Toute une scolarité à soutenir sa maison au Quidditch, passer le temps entre la vaste bibliothèque et sa salle commune. Plutôt jolie, Laura entendait quelques quolibets sur son passage, des remarques un peu salaces, vous savez très bien ce que c’est que d’être des adolescents d’une quinzaine d’années avec les hormones qui commencent à travailler. Mais la jeune femme dont la mère était d’origine hispanique, qui au début n’y prêtait pas plus attention que de raison, vécu un moment qui changea la fin de sa scolarité. Alors qu’elle sortait de la bibliothèque, Laura tomba sur les joueurs de Quidditch. Vous savez, ce genre de garçons un peu playboy qui se pensent tout permis. Elle entendit alors sortir de leurs bouches les pires insanités, quelques mains baladeuses, des remarques sur son physique plutôt mignon, mais réussi à s’en sortir sans plus de séquelles que ce qu’elle avait déjà.

A partir de ce moment là, Laura se renferma un peu plus sur elle-même, et ce n’est qu’à un retour chez elle durant des vacances que la jeune femme en parla à sa mère. « Ce ne sont que des hommes ma chérie, il s’agit du sexe faible qui se croit fort. Si tu veux gagner, alors inverse la tendance. Si tu te sens mal aujourd’hui, demain ce doit être eux. Ma chérie, il n’y a que deux moyens pour conquérir, maintenir, détruire un homme : le ventre, et le bas ventre. N’oublie jamais, que ton arme la plus forte se trouve entre tes jambes ». A son retour à Beauxbâtons, quelque chose avait changé dans le comportement de Laura, elle était plus assurée, elle était plus souriante, et elle jouait le jeu que lui avait conseillé de suivre sa mère. C’est ainsi qu’elle termina ses deux dernières années d’études sans encombre, réussissant à chaque fois à retourner la situation, parvenant même à rentre introverti le capitaine de Quidditch de sa maison, lui faisant perdre sa place mais également lui rendant la monnaie de sa pièce.

A sa sortie de l’école, la belle Laura rejoignit le commerce de sa mère, prenant un poste de vendeuse et à partir de ce moment là, le commerce se porta comme un charme. La jolie brune arrivait à faire venir de nombreux clients, et rapidement le commerce se diversifia. La famille Marechal voyait son business grandir, et mère et fille eurent l’idée de proposer bien d’autres plaisirs aux sorciers français. Après tout, n’avaient elles pas toutes les deux affirmés que le plaisir passait par le ventre et le bas ventre ? Avec ce commerce d’un nouveau genre, Laura parvenait à récolter des ragots, des potins, des informations importantes, ce qui lui apporta la visite des hommes de Pyrites Rowle. A présent, mère et fille oeuvrent pour les mangemorts.

Anne Saint Claire est née de l’union de Frédéric Saint Claire et de Camille Delacroix, deux familles de Sang-Pur Français. Très jeune, on lui a apprit les bonnes manières, la façon de se tenir à table, mais également comment s’adresser aux autres personnes qu’elles soient d’un rang social égal ou inférieur. Oh, ne pensez pas là que la famille Saint-Claire avait un esprit étroit, bien loin de là. Au contraire, les Saint-Claire et les Delacroix ont toujours œuvré pour que la condition du Sang ne soit plus prit en compte.

Elle fut envoyée à Beauxbatons, l’Académie Française de Magie, située dans les Pyrénées où elle fit ses gammes. Anne avait l’habitude de vivre dans des endroits luxueux, mais Beauxbâtons était réellement grandiose. Le Palais et ses grands jardins, les vastes étendues qui permettaient aux élèves de pratiquer le Quidditch, l’immense fontaine au milieu du parc qui possédait les pouvoirs de guérison. Anne se mariait parfaitement dans ces décors de beauté, vêtue de sa belle robe bleue ciel et de son chapeau, allant dans les couloirs d’un pas aérien.

La suite de sa scolarité se passa sans encombre. Malheureusement pour Anne, elle avait quitté Beauxbâtons depuis deux ans lorsque le Tournoi des Trois Sorciers fut joué à Poudlard en 1994. Mais dans sa peine, alors qu’elle effectuait un stage au Ministère Français, Anne fut nommée à l’élaboration de la compétition.

Quatre petites années à Poudlard, puis Anne postula au Conseil d’Administration de Poudlard, aidée par les bonnes relations qu’entretenait Madame Maxime avec Dumbledore puis les autres membres, et Anne en fut la plus jeune membre. Entre temps, son cousin Francis Delacroix fut nommé Ministre de la Magie Française, et il la convia à son repas de gala. Anne vivait sa vie entre le Royaume-Uni et la France.

Puis il y eu les heures où Lord Voldemort prit le pouvoir sur son pays d’adoption. Anne effectuait quelques remplacements à Poudlard lorsque c’était besoin, et ces remplacements continuèrent même lorsque l’Ordre du Phénix reprit le pouvoir et McGonagall son poste de Directrice de Poudlard.

Durant ces quelques remplacements, Anne rencontra bien des personnes, dont la jeune Dolohov. Entre elles, une attraction comme elle n’en avait jamais ressenti. Une relation interdite entre les deux femmes, et cachée également, car après tout entre un professeur et un élève c’est cliché, mais interdit. Malheureusement, alors que Maiwenn avait quitté Poudlard à présent, leur relation n'eut pas le temps de décoller. La jeune femme avait été retrouvé morte à son domicile, victime collatérale du meurtre de son frère Morgan.

Depuis, Anne s'est légèrement renfermée sur elle même, et s'est rapproché de Gregory Santini avec qui elle a eu de nombreuses fois l'opportunité de faire affaire. Anne profite de sa position pour donner à Gregory le nom de certains élèves qui pourraient venir travailler dans son bordel qu'est l'Amortensia.

Claire est née dans une famille modeste, son père était un auror et sa mère travaillait au Ministère de la Magie Français. Elle est la dernière fille d’une fratrie de quatre enfants, et n’a que des frères. Dès son plus jeune âge elle fut mise en concurrence avec ses frères et devait redoubler d’efforts pour se surpasser. Son père avait prit pour habitude de leur faire travailler leurs conditions physiques et les avantages de l’art des duels, tandis que leur mère leur apprenait la patience et les techniques de bases pour se soigner contre diverses attaques de créatures magiques ou d’empoisonnement par des plantes ou potion.

Elle fut envoyée à Beauxbâton, faisant la connaissance là-bas de l’homme qui allait partager sa vie durant sept ans. Sept années où Claire pensait vivre jusqu’à la fin de ses jours en paix, prête à fonder sa famille et à avoir des enfants après avoir voyagé un peu partout dans le monde. Mais vous le savez bien, si l’histoire est trop belle, le personnage n’est plus intéressant à jouer. Claire était entrée au service des aurors, faisant équipe avec son père tandis que Christophe son conjoint faisait équipe avec Marius Lefort, un auror chevronné. Tout se passait bien, sauf qu’un soir, Christophe ne passa pas la porte de leur maison.

Le matin non plus. Claire se dépêcha d’arriver au Ministère où son père la prit dans ses bras, face à elle Marius était blessé à une jambe et était assis, entre eux se trouvait le corps mort de Christophe. La jeune femme ne s’entendit pas crier, elle ne sentit pas ses jambes céder sous son poids, mais elle avait l’impression de mourir. Des douleurs importantes, jusqu’à ce que son père se rende compte de la flaque de sang à ses pieds : Claire venait de faire une fausse couche.

La jeune auror ne put reprendre le travail que dix mois plus tard, plongée dans l’obscurité de sa chambre, elle se demandait comment une telle chose avait pu se produire. Un matin, elle retourna chez les aurors comme si de rien était et questionna Marius. Ils étaient tombés dans un traquenard lancé par des fanatiques de Grindelwald, et Christophe était mort en héros. Elle ne le savait pas, mais Lefort avait changé de camp, et c’était lui le véritable meurtrier de son fiancé.

Elle mit tout en œuvre pour faire la lumière sur cette histoire, travaillant sans relache, à un tel point qu’en l’espace de quelques années elle passa de simple auror à adjointe au responsable du service, avant d’être nommée par le Ministre de la Magie Francis Delacroix Responsable de la Sécurité des Sorciers de France.

Epanouie dans son travail, Claire n’a toujours pas réussi à faire la lumière sur la mort de Christophe, survenue deux ans avant les évènements de l’intrigue de base du forum.

Margaux est la fille d’Auguste Cresson et de Maryline Leblanc, deux familles de sorciers français à la noble lignée. Bien qu’élevée dans la plus pure des traditions, ses parents lui ont rapidement apprit l’ouverture d’esprit afin qu’elle ne se sente pas intouchable malgré sa position de privilégiée au sein de la société. Son père ne cessait de lui répéter que pour savoir la valeur d’une personne, il fallait voir la manière dont cette dernière traité ses sujets et non ses égaux ou bien ses supérieurs. Sa mère quant à elle, s’occupait de lui donner l’amour de la lecture mais également de tout ce qui pouvait se rapprocher près ou de loin à toute forme d’art.

Lorsqu’elle fut admise à Beauxbâtons, Margaux s’émerveilla de cet endroit somptueux malgré le fait qu’elle ait pu grandir dans un milieu où l’opulence était omniprésente.  Bien que membre de la famille du Professeur Bellchant-Cresson, la jeune brune n’eut jamais aucun traitement de faveur de sa part ou de celle de ses collègues, juste quelques taquineries de la part de ses camarades de classe, et d’autres moins appréciables d’élèves d’autres maisons. Pourtant, elle qui avait toujours eu la facilité à porté de main travailla d’arrache pied, et si elle eut d’excellents résultats, ce fut avec son seul acharnement et talent.

A sa sortie de Beauxbâtons, Margaux intégra le Ministère de la Magie suivant les conseils de son grand-oncle et de son compagnon à qui elle rendait visite un week-end sur deux. La jeune Cresson profita également des bonnes relations de sa famille avec Francis Delacroix – Ministre de la Magie – pour intégrer un département important dans son fonctionnement. En poste à l’Ambassade, Margaux a donc été dans les premières à savoir ce qui se passait en Afrique, et s’était rendue au Caire à la demande du grand Manitou Suprême Babajide Akingbade.

En parallèle, intégrant pleinement les convictions de l’Ordre du Phénix, elle fut recrutée dans cette organisation secrète avec l’aide de Silas afin de lutter pour un monde meilleur et en paix.