Empereur Sorcier d’Asie, un rôle bien particulier pour un homme tout aussi atypique. Akira Rhee failli ne jamais accéder à cet honneur là, lui l’ancien membre de l’armée asiatique, Samouraï pour l’Empire le plus vaste du monde. Oui, contrairement aux autres pays du monde, ceux d’Asie avaient depuis un décret datant de 1472 décidé de s’unir dans le monde magique politique, luttant tous ensemble contre les forces obscures venant d’occident. Ainsi, ils avaient été préservés des envies destructrices de Gellert Grindelwald au début du siècle dernier. Pourquoi donc, avait il failli ne jamais accéder à ce poste si important ? Tout simplement parce qu’Akira n’avait pas terminé son cursus militaire à la plus haute place. Alors, lorsque vint le jour de se retirer de l’armée asiatique, Rhee alors âgé de quarante cinq ans, parti à Niigata, dans le fief de l’ancien samouraï Uesugi Kenshin afin de parfaire sa formation.

A son retour dans le monde politique, Akira avait acquit une certaine notoriété. Considéré comme un sorcier puissant et juste, il remplaça donc l’Empereur d’Asie Hideyoshi Asikuu à sa mort et sa nomination fut légitime pour l’ensemble des pays alliés. Ce fut lui, qui relança l’économie des bienfaits de la corne d’éruptif, mais aussi qui plaida pour que le Japon organise la prochaine Coupe du Monde de Quidditch. Ancien élève de Mahoutokoro, il ne pouvait qu’être un fervent admirateur de ce sport si délicat lorsqu’il était joué avec le cœur. Le début de son mandat fut aussi marqué par le mariage de son fils au Palais Ministériel, premier mariage depuis plus de cent ans à être célébré dans ces lieux, mais également la mort de son plus jeune fils, tué dans l’exercice de ses fonctions par un fanatique de Grindelwald.

Petit à petit, sachant que l’Occident se prépare à une nouvelle guerre sans merci, L’Empereur Akira Rhee à suivi les conseils donnés par l’ancien Directeur de Poudlard, Albus Dumbledore, et refondé l’armée entière sur les bases des connaissances et de la rigueur des samouraïs. Si l’Asie doit être en guerre, il y est préparé.

Note des Admins : Les scénarios de son fils ainsi que de son mentor dans le fief de Niigata peuvent être créé lors de l’inscription ou défini selon l’envie du joueur.  

Kim est né dans la famille Jaran, en Corée du Sud. Dès sa naissance, le jeune enfant a vite parcouru une grande partie du monde sorcier, son père étant un Diplomate d’Etat travaillant pour la Corée, mais également pour la doctrine de Grindelwald, reprise par Bartémius Black. Ambitieux ? Bien évidement que son père l’était. Il voulait sa part du gâteau, qui donc ne l’aurait pas voulu ! Voilà donc pourquoi à l’âge de six ans, Kim avait déjà voyagé dans la majorité des pays du globe. Enivrant, entêtant, et surtout magnifique pour ses petits yeux même si le sorcier ne garda pas non plus d’énormes souvenirs de ces voyages là si ce n’est quelques photos en compagnie de ses parents et de ses frères et sœurs.

Pour les sorciers Asiatiques, il faut savoir qu’il n’y a pas dix mille choix d’écoles, et que l’une des plus accueillantes est celle de Mahoutokoro, située sur une île volcanique déserte en apparence – l’île de Minami Iwo Jima - à 1300 kilomètres de Tokyo, voisine d’une île occupée par une base aérienne moldue. Il s’agit de la plus petite école des onze références dans le monde. Cette école, restreinte aux nombres d’élèves, scolarise les enfants plus tôt que dans les écoles occidentales, bien que les premières années ne se déroulent pas en internat.

Kim entra donc à Mahoutokoro à l’âge de sept ans, habitant dans l’école à partir de ses onze ans. Il fut intrigué par ces robes enchantées qui grandissaient en même temps que lui, et dont les couleurs changeaient graduellement au fur et à mesure que ses connaissances s’amélioraient. Pour rien au monde, Kim aurait échangé sa scolarité avec celle d’un autre. Très vite, les élèves de l’école Japonaise apprenaient à monter sur un balais, les matchs de Quidditch étaient réguliers, les élèves formant eux même leurs équipes ce qui donnaient des tournois à couper le souffle. Il n’y eut qu’un seul élève qui perdit la vie lors d’un entrainement au dessus de la mer mouvementée, un fait exceptionnel sur toute une scolarité !

Le jeune homme était très loin de toutes les considérations de son père envers son leader, mais l’éducation qu’il recevait lui indiquait clairement quel chemin son avenir allait prendre. A sa sortie de Mahoutokoro, son père et sa mère firent en sorte qu’il intègre le Ministère Coréen, rejoignant l’équipe du Ministre en personne pour se faire connaitre et être potentiellement le futur Ministre de la Magie.

Puis, voilà quelques mois, alors que les menaces de Grindelwald et des mangemorts n’étaient pas encore connu de tous , Kim fut envoyé par son père en Angleterre afin d’infiltrer le pays d’une manière secrète, et d’apporter des informations à Bartémius Black.

Petit plus :

- Kim peut très bien agir rapidement comme lentement, tout dépend de l’allégeance que vous préférez lui donner au final.
- Il n’est pas forcément pour l’Armée de Grindelwald, mais son éducation fait qu’il suit le mouvement.
- C’est un excellent joueur de Quidditch et aurait préféré en faire son métier que d’être politicien.

Note des Admins : Le scénario de son père peut être créé lors de l’inscription ou défini selon l’envie du joueur.

La noblesse. La pureté. Le pouvoir. L’envie de voir son peuple grandir et ne jamais être opprimé. Ne plus jamais vivre les cuisantes défaites qui ont fait que l’Asie a reculé dans la hiérarchie des superpuissances au lieu de devenir le numéro un. L’incontournable. Lorsque Daisuke était accroupis, en pleine séance de méditations, il se demandait comment ses ancêtres avaient pu échouer devant des êtres aussi cupides que les occidentaux. Ils n’avaient pas leur rigueur, ils n’avaient pas leur bravoure, mais ils arrivaient à s’en sortir. Serpentard. Grindelwald. Voldemort. Ils avaient été la plaie de l’occident, combattu sans relâche Durant des décennies. Quel sorcier avait eu le temps de faire autant de mal en Asie ? Aucun. Parce qu’ils savaient se battre, parce qu’ils savaient comment défendre leur patrie. Et comme à chaque fin de séance de méditation, Daisuke détruisait la cible en face de lui d’un simple craquement de cervicale. Le sorcier était ce que les occidentaux appelaient des aurors, il avait une hygiène de vie irréprochable, travaillant sans relâche, ses enfants étant à Mahoutokoro, il rentrait tard le soir pour retrouver son épouse. Elle était l’une des seules femmes travaillant pour la sécurité du monde magique asiatique, c’était en mission qu’ils s’étaient rencontrés sans plus jamais se laisser.

Daisuke ne passait pas inaperçu dans les ruelles magiques, il était grand, portant les cheveux long. Il ne les couperait que le jour où il perdrait un duel de sorciers, et depuis ses seize ans et sa défaite contre son frère, ce n’était plus arrivé. Convaincu du bien fondé de ne pas se laisser commander par des êtres inférieures, il se demandait s’il était préférable pour lui de sortir des rangs des aurors, de quitter le chemin voulu par l’Empereur d’Asie. Suivre une autre idéologie, celle des mangemorts ou bien des fanatiques de Grindelwald ? C’était petit à petit une option, car il craignait que les moldus ne prennent le dessus sur eux.

Feng est très croyant, il se rend régulièrement dans les temples, et depuis quelques mois, sa relation avec son épouse s’est dégradée. Néanmoins, une séparation serait vu tel un échec par leurs familles, et ils préfèrent rester ensemble pour ne pas être jugés.

Daisuke est extrêmement croyant, il applique toutes les coutumes à la lettre, c’est un travailleur acharné et un très bon auror. Néanmoins, son cœur devient de plus en plus sombre, et il se pourrait qu’il change de camp.


Note des Admins : Le scénario de son épouse peut être créé lors de l’inscription ou défini selon l’envie du joueur.

Emiko est née dans une famille de condition modeste. Tous deux commerçants les parents de la jeune femme ont eu beaucoup de mal à avoir un enfant, c’est ainsi que sa mère pu tomber enceinte à l’âge de trente neuf ans seulement. Les deux sorciers savaient qu’il s’agissait là surement de leur unique chance d’avoir un enfant, et malgré la politique d’avortement lorsque l’enfant à naitre n’était pas un garçon, Monsieur et Madame Kanchana n’eurent jamais à l’idée d’user d’une telle option. Puis, entre vous et eux, la mère d’Emiko avait toujours voulu avoir une jeune fille pour lui nouer ses cheveux et pour lui apprendre l’art et la manière ! Dès les premières années de l’enfance de celle qui allait devenir Professeure à Mahoutokoro, il n’était pas rare de la voir déambuler dans le magasin de son père, encaissant elle-même ses ventes ! Puis, elle fut envoyée à l’école de sorcellerie, comme tous les enfants de son âge, et y fit ses gammes, participant à quelques matchs de Quidditch malgré les dangers que représentait ce sport, sachant que sa mère lui aurait surement planté une aiguille dans le bout du doigt pour se mettre ainsi en danger.

A sa sortie de Mahoutokoro, ses diplômes en poche, Emiko retourna auprès de ses parents qui commençaient à prendre de l’âge. Elle était ce petit rayon de soleil, dynamique dans la boutique, faisant grimper en flèche les ventes, et grincer des dents les concurrents. Vous dire que tout se passait pour le meilleur des mondes serait faux. La jeune Kanchana fut sujette à certaines formes de harcèlement, les hommes du quartier se pensant propriétaire de tout. Lorsqu’elle eut vingt cinq ans, ses parents moururent de maladie, et toute l’obscurité de son existence émergea à ce moment là. Des hommes venaient la voir, proposant leur protection contre ses faveurs, ils devenaient de plus en plus violent, elle ne savait plus quoi faire. Du moins, jusqu’à ce que la boutique s’embrase.

Ils avaient mit le feu au sein de l’établissement, elle n’avait plus rien si ce n’est son modeste appartement de fortune. Partir ou rester ? Elle aurait pu faire le choix d’une nouvelle vie, avant de se rappeler d’un visage. Celui du Professeur Phaitchit. Professeur de sortilège. Une femme avait réussi dans un milieu d’homme. Emiko se rendit donc à Mahoutokoro, demandant de l’aide à la femme qui était devenue Directrice depuis. A partir de ce moment là, la voie de l’enseignement s’offrit à la jeune femme qui noua une relation de complicité avec la Directrice, qui lui apprit quelques techniques sur un balai, ce qui lui valu l’honneur d’être sélectionnée dans l’équipe nationale de Quiddich au poste d’attrapeuse.

Naitre et grandir dans une société où être une femme est mal perçu. Pourquoi ? Parce que lorsque vos parents auront besoin de vous, alors vous ne pourrez pas accomplir les mêmes actions qu’un homme. Kaori a toujours détesté ce traitement réservé aux femmes de son pays, de son continent. Pourquoi une femme ne pourrait pas gouverner ? Pourquoi une femme ne pourrait pas diriger ? Pourquoi une femme ne pourrait pas accéder à l’éducation ? Que ce soit dans le monde des sorciers comme dans celui des moldus, les coutumes et la condition des femmes est très dure à vivre, et alors qu’elle n’était alors qu’une jeune enfant, Kaori s’était mise devant son père, et lui avait dit que plus tard, ce serait elle qui commanderait son époux. Imaginez donc la scène, une petite fille de tout juste six sept ans, les mains sur les hanches, disant cela à un père qui était éleveur de Suchi ! Ces drôles de petites créatures pouvant être comparées à des fées, bienveillante qui avait assisté à la scène, et qui avaient décidé d’aider la demoiselle dans ses choix.

A Mahoutokoro, Kaori entra dans l’équipe de Quidditch au poste d’attrapeuse. Fine, vive, rapide, elle fit gagner son équipe lors de toutes les années où elle fut élève. Mais ce n’était pas tout, elle excellait dans l’art noble des sortilèges, allant jusqu’à défier les garçons sans la crainte d’être repoussée. Petit à petit, Kaori devenait l’une des sorcières les plus doués de sa génération, et lorsqu’elle termina ses études, retournant dans son village natal, elle cru défaillir. Son père l’attendait de pied ferme, un homme attendait à côté de lui, le dos droit, les mains dans le dos, le torse bombé. Un membre de la garde de l’Empereur d’Asie, qui avait eu vent de ses talents, et qui cherchait un bon mariage. Elle aurait pu accepter, elle aurait surement du. Sous la colère, l’homme annonça qu’il viendrait la retrouver le lendemain soir, et que si elle se refusait à lui, sa famille entière allait périr.

Kaori ne savait que faire, et ce fut son père qui prit la décision pour elle. Elle quittait le village, elle devait fuir. Ce fut la dernière fois qu’elle vit ses parents qui furent tué pour l’avoir aidé, emportant avec elle le dernier présent de sa famille, une Suchi. Ses pas l’avaient emmené sans qu’elle le sache à Mahoutokoro, c’était après tout, son unique maison à présent. La jeune femme en devint enseignante, dans l’établissement, elle était hors de portée des agissements de l’homme qui avait tant désiré sa main, et depuis huit ans maintenant, elle est devenue la Directrice de l’établissement.

Note des Admins : Le scénario de celui qui s’est voulu être son prétendant peut être créé lors de l’inscription ou défini selon l’envie du joueur.  

Tomber enceinte alors qu’on est encore à l’école, c’est quelque chose de peu banal, que les familles n’aimeraient jamais connaitre. Tomber enceinte lorsque vous êtes une jeune femme asiatique, qui plus est, nièce d’un homme qui sera ensuite l’Empereur Sorcier d’Asie, c’est quelque chose que personne n’aimerait vivre. Et pourtant. Sakura l’avait vécu. Il était son premier grand amour - du moins c’est ce qu’elle avait cru – il l’aimait autant qu’elle l’aimait – du moins c’est ce qu’elle pensait – et ce qu’ils faisaient resterait secret – et là, elle s’était trompée. Pas parce qu’elle était tombée enceinte et que du coup l’ensemble de sa famille avait été au courant, mais parce que Sakura avait été assez naïve pour penser qu’elle vivait l’acte avec un jeune homme aux mêmes valeurs qu’elle. Alors qu’ils venaient de faire leurs petites affaires, cet imbécile s’était levé et avait ouvert le rideau de la chambre.

Médusée, la jeune femme avait vécu l’enfer : tous les élèves de leur maison étaient présent, écoutant ce qu’ils faisaient, la voyant ensuite complètement nue. Oui, elle avait eu honte. Honte de s’être ainsi abandonnée, d’avoir senti en elle le changement annonçant qu’elle allait porter un enfant, et honte parce qu’à présent le regard de ses camarades avait changé. Sakura avait alors demandé à changé d’établissement, en vain, et avait eu l’idée de terminer sa scolarité seule dans son coin, avant de comprendre que ce n’était pas elle qui devait avoir honte, mais lui.

En quelques semaines, Sakura avait réussi à retourner l’opinion de tous les élèves, et rapidement, ce ne fut plus la vision d’elle entièrement nue cherchant à se cacher qu’on retenait, mais celle du fessier blanc laiteux et du poireau poilu de Morooko Fukoda. Habillement, Sakura terminait sa scolarité en étant une jeune femme populaire et appréciée, ce qui l’incita à travailler encore plus, s’améliorant en tant que sorcière.

A sa sortie de Mahoutokoro, la jeune femme fut conviée par son oncle l’Empereur Akira Rhee au Palais Ministériel pour une embauche. Son oncle avait besoin de créer un département de la communication afin que l’ensemble des pays d’Asie restent unis. Aujourd’hui, Sakura est la porte parole du gouvernement, et vient de refuser la candidature de Morooko pour un poste au Ministère. Faut il préciser que ce dernier est d’origine moldu, et que depuis elle devient de plus en plus réticente à procéder aux embauches des sorciers issus d’une caste inférieure.

Note des Admins : Le scénario de Morooko Fukoda (pseudo modifiable) peut être créé lors de l’inscription ou défini selon l’envie du joueur.