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Take me, pull me all around. Break me, I'm yours. / Kiéran & Lana

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Lana M. Ackerley

Lana M. Ackerley

La Pureté avant toutLa Pureté avant tout
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Lun 26 Aoû - 21:01

Take me, pull me all around. Break me, I'm yours.
L'Angleterre...Elle aurait presque pu comparer cet endroit à un lieu de désolation tant ce pays lui déplaisait. Y avait-il donc eu l'apocalypse ici pour que tout soit si terne et triste ? En réalité...On n'en était pas si loin au vu des guerres qui avaient fait rage quelques années auparavant, mais cela, ce n'était que dans certaines zones du monde magique, le reste du pays était parfaitement en état. Vipère qu'était la descente de serpentard, elle tenait bien de son ancêtre ! Et tout comme lui, elle avait un côté mégalomane, à se croire au-dessus des autres, intouchable...Assez maline et assez puissante pour s'en sortir quoi qu'il en soit. Elle oubliait souvent qu'en réalité, elle n'était qu'une gamine de vingt quatre ans avec un égo démesuré. Elle se pensait parfaite, et c'était certainement très risible. Seulement, il y avait bien une chose que l'on ne pouvait lui enlever : sa détermination. Elle allait toujours au bout de ses idées, et son idée, depuis quelques années à présent, était de rester jeune. Après avoir réussi à trouver la baguette de son ancêtre, obtenir la vie éternelle était une chose qui lui paraissait logique. Avec le temps, son pouvoir se renforcerait, et d'ici quelques décennies, personne ne pourrait lui résister. Elle rêvait tant de ce moment où elle les verrait tous ployer le genou devant elle ! Même les sorciers les plus puissants et les plus crains de ce monde ne seraient plus que des vieillards affaiblis par les années quand elle, elle brillerait de par sa jeunesse, sa beauté et sa force. Ce discours, elle se le répétait en boucle, et elle y croyait, prétentieuse qu'elle était.

Ses pas l'avaient conduite jusqu'à Florence, ville magnifique mais dont l'architecture n'avait cependant eu que peu d’attrait pour la jeune femme, en effet, seule la bibliothèque l'intéressait. Elle était bien loin des rats de bibliothèques, mais certains ouvrages méritaient cependant son intérêt. Malheureusement, celui qu'elle convoitait avait été emporté par Morgan Dolohov, et elle avait dû ruser pour le retrouver. Morgan avait payé de sa vie le fait de se retrouver sur son chemin, tout comme deux de ses sœurs, les deux dernières étant devenues les jouets de ce malade de Gaunt. Elle avait bien remarqué le regard qu'il avait posé sur ces filles, et sur elle, un regard qui ne présage rien de bon et lui avait donné un frisson de dégoût. Clairement, elle ne comptait pas être un troisième jouet pour lui, et elle avait rapidement filé une fois leur office fait. Le fameux livre était bien caché, et elle n'était parvenue à rien malgré de nombreux sortilèges sur le manoir. Peut-être l'avait-il mis sous coffre à Gringott, ou ailleurs...Elle ne le saurait peut-être jamais, mais clairement, elle n'allait pas abandonner ses recherches ! Elle décida de repartir à Florence, fouinant les étagères de leur bibliothèque magique avec soin, jusqu'à ce qu'elle ait trouvé un ouvrage en apparence sans grand intérêt mais dont le contenu l'interpella. Qu'est ce que ce petit ouvrage qui ne payait pas de mine pouvait bien avoir de si intéressant ? Les écrits restaient très flous, très obscurs...Certains passages étaient même dans une langue étrangère, provenant d'un pays d'Afrique et quelques illustrations montraient des runes, un lac, le système solaire qui semblait s'être donné rendez-vous au-dessus de ce lieu, chose qui n'arrivait qu'une fois tous les cent six ans...La date exacte restait flou, tout comme le rituel et même le lieu, il lui faudrait étudier cet ouvrage en détail, et puis, en le feuilletant, un papier en tomba. Quelques mots manuscrits, et une signature : Kiéran MacMillan.

Peut-être tenait-elle là une piste. Qui était cet homme ? Que signifiaient ces quelques mots qui n'aidaient en rien à l'éclairer sur le sujet ? Au vu de la perfection de son écriture, il avait dû vivre dans un tout autre temps, car à présent, les écrits devenaient difficilement déchiffrables. On ne prenait plus le temps de faire les choses bien. Alors, elle avait fait des recherches, et avait trouvé un homonyme à cet homme qui avait rédigé ce papier, et il vivait non loin de Londres ! Quelle plaie que de devoir retourner en ce pays sinistre ! Cependant, elle voulait plus d'informations, se disant que l'homme qu'elle rencontrerait serait certainement un descendant du même nom comme on le faisait souvent dans les familles bourgeoises...Tout comme il était possible que cet homme ait réussi là où tant d'autres avaient échoué...Elle comptait bien en avoir le cœur net, et une fois son adresse en poche, elle se mit en route vers la sortie de la ville londonienne.

L'après-midi touchait à sa fin lorsqu'elle se retrouva face à une haute grille en fer forgé. Une chemin de graviers commençait à sa base, allant tout droit jusqu'à une grande bâtisse. De par et d'autres, des arbres centenaires qui ne tarderaient pas à se couvrir d'un feuillage orangé avant qu'il ne disparaisse au gré du vent. Elle poussa doucement le portail qui se mit à grincer et fit quelques pas dans cette allée, pouvant déjà voir que le maître de la maisonnée aimait à ce que les choses soient soignées, en attestait l'herbe parfaitement coupée et les divers buissons et fleurs qui semblaient être parsemés dans ce jardin avec une précision maniaque. Plus elle avançait, plus la bâtisse se distinguait, et elle put rapidement voir qu'il s'agissait là d'un manoir victorien, conçu avec les plus beaux matériaux qui existaient à cette époque. C'était beau, c'était classe, mais absolument pas clinquant, il n'y avait rien de trop qui pourrait rendre le lieu truculent. Il y avait une forme de sobriété dans le luxe. Elle escalada les quelques marches du perron, attrapant le heurtoir de porte dont la forme l'intrigua, lui rappelant quelque chose... Elle baisse le regard un instant sur le livre qu'elle avait entre les mains, et sur la page de couverture, gravé à même le cuir, ce même symbole... Il n'y avait pas de doute, elle était au bon endroit...Un elfe vint enfin lui ouvrir, et elle demanda à voir le maître des lieux. Lorsque celui-ci confirma à la répugnante créature qu'il allait la recevoir, elle s'avança vers la pièce où elle dérangeait l'hôte de ces lieux. Un grand salon auquel se jouxtait un jardin d'hiver où trônait un piano à queue. De nombreuses plantes rares et colorées égayaient cet endroit où se mêlaient le fer forgé qui dessinait de fines arabesques et le verre, impeccable, qui laissait transparaître les derniers rayons de lumière de cette journée. Cet endroit était superbe, et pendant un instant, elle se laissa aller à le contempler jusqu'à ce qu'elle aperçoive le maître de maison qui se tenait face à elle, un grand sourire aux lèvres comme s'il voyait là une grande amie, et la jeune femme s'avança alors de quelques pas, tenant le livre contre sa poitrine.

Monsieur MacMillan ? Excusez-moi de vous déranger, je me nomme Lana Ackerley. J'aurais aimé m'entretenir avec vous quelques instants, si vous avez un peu de temps à m'accorder.

Il lui arrivait d'être extrêmement polie, comme en cet instant, parce qu'elle souhaitait quelque chose...Ou qu'elle était impressionnée, et en l'occurrence, les deux sensations s'entremêlaient. Son hôte dégageait quelque chose de rare, une classe d'un autre temps, une apparente douceur, mais lorsque c'était son regard que l'on croisait, on y décelait encore autre chose, quelque chose de difficilement définissable...Quelque chose de mystérieux qui lui imposait un comportement autre qu'elle ne l'aurait eu en présence d'un homme comme Dolohov ou Gaunt.

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Kiéran MacMillan

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Mar 27 Aoû - 11:00


♫ Take me, pull me all around. Break me, I'm yours. ♫

Ses pas étaient légers sur le sol de marbre blanc, les épais rideaux pourpres estompaient la lumière du soleil qui entrait par les grandes fenêtres de son Manoir centenaire, les plafonds étaient haut, beaucoup plus haut que ce qui se faisait à présent d’un point de vue architectural ce qui lui permettait d’entreposer de magnifiques toiles ayant vécu au temps. Elles n’étaient pas les seules dans cette situation là, Kiéran avait ce secret que personne ne connaissait vraiment, celui qui lui permettait de vivre éternellement, une situation jouissive, qui pouvait plaire à bien des personnes, sa quête de toujours, et pourtant à présent c’était l’ennui qui l’accompagnait dans ses journées. Vivre mais ne plus rien ressentir que cette lassitude … vivre, et voir à quel point l’humain devient piètre et abjecte.

Abjecte … Kiéran se passa le bout de la langue sur ses lèvres fines, redressant son menton pointu pour regarder la toile immense qui arrivait presque jusqu’au plafond du grand hall du manoir. Cette toile ne serait jamais abjecte. Elle le représentait, lui, quelques jours seulement après avoir plongé dans le lac en Afrique, son lac égoïstement gardé. Le reflet de sa vie éternelle, le reflet qui lui permettait de voir si le temps recommençait à avoir un effet quelconque sur lui, mais aucunement. Sans même sourire, sans même ciller, Kiéran porta son verre de vin rouge à ses lèvres, laissant le liquide à la couleur du sang couler le long de sa gorge. Oh oui, le sang roulant sur sa langue, le sang de Fronsac qui lui avait permis d’obtenir la vie éternelle … et pourtant Kiéran ne parvenait pas à ressentir cette même émotion malgré ses tentatives quotidiennes.

Soupirant d’un air las, il s’était détourné de la toile. Dans cette pièce, elle était seule, aucune autre toile ne pouvait se trouver à ses côtés, et le maitre des lieux exigeait que la poussière y soit faite toutes les heures, sinon ses elfes de maisons trouvaient la mort de manière longue et sanguinolente. Kiéran possédait tout, une fortune qu’il ne pourrait pas dépenser en une vie – ce qui était plutôt bien car il avait prévu de vivre bien plus que cela – une entreprise qui tournait seule, des dizaines d’objets rares et précieux, un manoir sans cesse entretenu. Il ne voyait rien qui pouvait lui manquer.

Son pas était mesuré, le dos droit, ses cheveux bien coiffé. Ses chaussures étaient parfaitement cirées. Il portait un costume vert émeraude agrémenté d’un léger liserait noir sur le col, une chemise tout aussi noire, et une lavallière noire et verte émeraude. Il aurait pu vivre dans une autre époque – il avait vécu dans une autre époque – et son style restait ancien, signe distinctif également qu’il venait de la très haute bourgeoisie et qu’il ne se mêlait pas à n’importe qui. Il observait son domaine, le verre de vin rouge toujours à la main, avant de se diriger vers la serre.

Les roses. Une véritable passion pour Kiéran. Il en avait des dizaines de variétés différentes. Il pouvait passer des heures à les tailler. Enfin, avant. A présent, au bout de trois coups de ciseaux, il s’ennuyait de ce qu’il était en trait de réaliser. Une nouvelle fois, le maitre des lieux inspira lentement avant de se redresser, quelques roses dans la main, humant leur parfum entêtant.

Ses yeux étaient clos dans la serre, tentant de se remémorer une sensation ancienne lorsque l’un de ses elfes le dérangea pour prévenir de la présence d’une jeune femme. « J’arrive Servus. » Sa voix était presque ennuyée alors qu’il répondait sans un regard à son elfe de maison qui retournait dire à la jeune Lana que son maitre allait la recevoir. Quelques secondes plus tard, il quittait la serre, passant dans son allée, observant au loin la magnifique fontaine qu’il avait fait venir d’Asie à prix d’or en se faisant la réflexion qu’elle l’ennuyait de plus en plus.

Servus avait guidé Lana dans le grand salon, celui où il recevait les personnes importantes. Après tout, un peu de visite ne pouvait pas lui faire de mal, au contraire, tout ceci pouvait se montrer des plus stimulants ! Son pas léger l’avait conduit rapidement à son manoir, et il était à un tel point silencieux que la jeune femme ne semblait pas l’avoir entendu. Avec grace il déposa les roses dans un vase sur son piano, puis attendit que son invitée ait fini sa contemplation de ses plantes exotiques.

Cet endroit là du manoir n’avait rien à voir avec la pièce d’il y a quelques heures. La pièce où résidait son tableau était fermée à clef, elle était la seule à ne pas avoir bougé dans le temps ni était refaite. Ici néanmoins, les goûts du jour étaient plus visible, plus moderne. Kiéran prit le temps de détailler la jeune femme.

Grande, des jambes vraiment grandes, brune, la peau bronzée, de longs cheveux, un visage bien fait, une bouche pulpeuse, des yeux sombres. Quelque chose qui attisait enfin sa curiosité ? Quelque chose qui le faisait sourire bien que son regard ne soit pas le plus pétillant en premier lieu, jusqu’à ce qu’il le voit. L’ouvrage. Cet ouvrage qui lui avait tant apporté. Etait ce pour la délicieuse Lana qui se présentait à lui ou pour le livre qu’il souriait ? Lui seul le savait.

« Evidement Mademoiselle Ackerley, vous êtes mon obligée. » Kiéran fit un pas en avant, son regard planté dans celui de la jeune femme, laissant glisser ses doigts le long des touches de son piano à queue. Servus était revenu, apportant sur un plateau roulant divers mets ainsi que du vin rouge dans de somptueux verres en cristal. « Non Servus, pas ici. » Pas une seule fraction de seconde sa voix n’avait été plus forte, pas une seule fraction de seconde il n’avait laché Lana du regard, et pourtant son elfe avait baissé ses oreilles, déplaçant le chariot de deux petits centimètres.

MacMillan eu un sourire, invitant Lana à se rapprocher avec lui d’un fauteuil en cuir des plus confortable avant de lui proposer le verre de vin qu’il déposait même dans sa main. « Que me vaut le plaisir de votre visite Mademoiselle Ackerley ? Je vois, que vous avez là un ouvrage des plus passionnants. Je peux ? » Mais sa main n’avait pas attendu la réponse, ses longs doigts caressant la couverture de l’ouvrage alors qu’il ressentait un léger battement de cœur plus rapide. « Il y a si longtemps que je ne l’avais pas vu.» Kiéran prit son verre de vin rouge, et le porta à ses lèvres avant de relever presque à contre cœur son regard du livre pour le poser sur Lana.

1 118 mots

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Lana M. Ackerley

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Mer 4 Sep - 23:41

Take me, pull me all around. Break me, I'm yours.
Kiéran MacMillan...Elle ignorait tout de qui il était. Et lorsqu'après quelques recherches, elle avait vu que c'était un anglais, elle s'était fait la réflexion qu'elle allait crever d'ennui. Sauf...Sauf si elle n'avait pas à faire à un simple descendant de celui qui avait écrit ce message, sauf s'il était l'auteur même de ce document qui avait tant de valeur à ses yeux. Ces énigmes, ces runes... Elle sentait qu'elle tenait là une piste, qu'il y avait quelque chose à creuser. En y réfléchissant un peu, elle trouvait finalement logique qu'un ouvrage aussi important passe autant inaperçu, après tout, il ne devait pas tomber dans les mains de n'importe qui, seuls quelques élus devaient avoir ce privilège. Et il lui apparaissait évident qu'elle en faisait partie, il ne pouvait en être autrement. C'était son destin. Arrivée devant cette demeure imposante, elle avait senti l'excitation la gagner à l'idée d'effleurer son but. Bientôt, elle fut introduite en ces lieux, rencontrant rapidement son hôte. Il était à l'image de la demeure. Sa tenue, sa façon d'être respiraient le luxe tout en restant sobre. Un côté classieux et bourgeois sans en faire trop. Oui, on pouvait le dire, il était chic malgré un style clairement pas de leur temps, ce qui la poussa à se questionner encore un peu plus. Cette idée d'être face à celui qui avait écrit cette note dans les années 1800 ne quittait pas son esprit. Elle l'avait suivi du regard, ne prêtant pas attention à ce répugnant elfe de maison qui ne méritait même pas de lui tenir la porte, s'avançant pour s'installer dans le fauteuil qu'il lui indiquait.

Elle réceptionna le verre qu'il lui tendit, ne lâchant pas l'ouvrage collé contre sa poitrine qu'elle tenait comme un trésor alors qu'il s'installait face à elle, ajoutant qu'elle avait là un ouvrage passionnant...Comme hypnotisée, elle le laissa toucher le livre, restant dans une attente difficilement soutenable. Les mots qu'il venait de prononcer en disaient long sur la suite. Une étincelle nouvelle illumina son regard alors que son cœur se mit à battre la chamade d'excitation.

Vous...Vous êtes bien la personne qui a laissé cette mystérieuse note ?  Je...J'ai tant cherché, j'ai tant de questions je...

Elle était hésitante, émue, excitée par la possibilité qu'enfin, elle approche tant de son but. Elle le détaillait comme pour chercher une trace qui lui confirmerait de face sûre ce qu'elle était en train de s'imaginer. Tant de questions. Quel age avait-il ? Quelle était sa vie ? Comment les choses sont-elles lorsque l'on est immortel ? Et puis, ce livre, d'où vient-il ? Que signifient toutes ces runes ? Ce message énigmatique ? Elle ne savait par où commencer. Son cœur s’affolait, sa bouche s'asséchait de ne pas trouver ses mots et elle porta son verre à ses lèvres, prenant une gorge du nectar rubicond. Elle releva son regard et croisa celui de son hôte qui semblait s'amuser de son état, elle qui était généralement si confiante, si fière et piquante, en ce jour, elle était comme une enfant à Noel, nerveuse, excitée et soulagée à la fois. Oui, l'homme qui était face à elle pouvait lui apporter énormément, il pouvait répondre à ses questions qui la mèneraient à la vie éternelle...Si tant est qu'il accepte de partager ses connaissances. Et dans le cas contraire, elle trouverait bien un moyen, même s'il serait forcément plus long et complexe. C'est à cette pensée qu'elle finit par se ressaisir et resserra son emprise sur le livre, reculant légèrement dans son siège pour définir une sorte de distance de sécurité. Elle le regarda un instant avant de relever les yeux vers ceux, noisettes, de son hôte. La tête légèrement penchée, clairement intriguée, elle entrouvrit les lèvres pour parler, mais elle semblât chercher ses mots. Tant de choses à dire et à demander...Par où donc commencer ?

J'ai vu les mêmes gravures sur la couverture de ce livre que sur le marteau qui orne votre porte, que signifient-elles ?

La vie éternelle, sans doute...Mais sa question n'était pas si superficielle que cela. Elle attendait une véritable réponse, une réponse qui la mènerait sur le chemin vers bien d'autres, du moins, l'espérait-elle. Elle avait l'arrogance de croire qu'elle parviendrait à lui soutirer des informations quoi que cela lui coûte, après tout, n'y avait-il pas plus beau cadeau que la jeunesse éternelle et le fait que le temps n'ait plus d'importance ? La vie était si fragile, si courte...Éphémère. Elle, elle ne comptait pas l'être. Elle s'observait chaque jour, guettant la moindre trace prématurée d'une ridule ou d'un cheveu blanc. Sans doute était-elle obsédée par le temps d'une certaine façon et elle n'espérait que pouvoir l'arrêter et traverser les siècles sans jamais avoir à s'inquiéter de la vieillesse et la maladie. Au fur et à mesure que son esprit tournait, elle se détendait un peu et elle relâcha un peu sa prise sur son livre, car à présent, il lui appartenait.

Expliquez-moi ce que contient ce livre, je n'ai jamais vu un tel langage...Et ces runes... Ce semble être une magie très ancienne, et j'ai la sensation qu'elle n'est pas occidentale...

Elle était suspendue à ses lèvres, comme si chaque mot qui pouvait en sortir était une clé qu'elle ajouterait à son trousseau vers le plus grand voyage de sa vie.


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Kiéran MacMillan

Kiéran MacMillan

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Jeu 5 Sep - 13:19


♫ Take me, pull me all around. Break me, I'm yours. ♫

Le dos droit, il observait cette jeune femme qui était arrivée dans son Manoir sans y être conviée. Bizarrement, Kiéran se sentait intrigué par cette jeune femme, elle l’intriguait bien plus que les roses et pourtant il les avait en passion. Pourquoi donc cette jeune demoiselle, aussi belle soit elle, pouvait l’intriguer autant ? Le maitre des lieux ne ressentait plus cet ennui mortel – bon d’accord n’abusons pas non plus – depuis quelle s’était présentée dans son salon et qu’elle l’attendait. Servus avait parfaitement accompli son rôle de serviteur, et Kiéran avait continué de l’observer. Belle, grande, brune, des cheveux longs, une peau mâte, une bouche pulpeuse. Pourtant, le physique n’était pas ce qui piquait sa curiosité en temps normal, de belles femmes, le sorcier en avait tant connu. Parfois elles étaient splendides mais tellement vide. Pourtant … pourtant Lana semblait différente, il le ressentait au fond de lui-même, telle une attraction qui le poussait à aller de l’avant afin de mieux connaitre la brune. En souriant, Kiéran lui avait proposé un des fauteuils en cuir avec un verre de vin qu’il déposait dans sa main, il avait l’impression de revoir un vieil ami en observant l’ouvrage qu’elle tenait tout contre elle.

Heureusement pour elle, Lana le laissa toucher le livre, un frisson, un battement avait fait que son cœur s’était emballé une fraction de seconde, mais l’homme savait se contenir, il savait maitriser toutes ses émotions. Oui, il y avait tant de temps qu’il ne l’avait pas vu … qu’il n’avait pas ouvert ses pages pour en respirer l’odeur. Mais il était obligé de regarder Lana, non pas qu’elle soit laide, elle pouvait être moins attrayante que le livre, et MacMillan posa ses lèvres sur le bord de son verre afin d’en boire une gorgée qu’il laissa rouler dans sa gorge. L’éclat dans le regard de Lana était plus que visible, ce qui le fit avoir un léger sourire en coin. « Vous voudriez dire que la personne qui a laissé cette mystérieuse note serait encore en vie ? Quel âge aurait-elle à présent ? Plus de cent ans ? Après tout, deux contemporains ont vécu plus de cent ans. » Dumbledore et Grindelwald. Sauf, qu’ils avaient vieilli, pas lui. Les sorciers avaient cette faculté de vivre plus longuement, combattant efficacement les maladies, mais Kiéran … il était unique. Il avait repoussé le temps en plus de la mort.

A n’en pas douter, les questions dans l’esprit de Lana étaient en train de pleuvoir. Il la voyait bien en train de rassembler ses esprits, à un tel point d’ailleurs qu’elle était en train d’oublier de déguster ce merveilleux vin issus de la meilleur cave du monde. Kiéran avait prit place sur le banc du piano, laissant le luxe du fauteuil à Mademoiselle Ackerley, mais profitant de la douceur des touches sous ses doigts pour commencer une lente et merveilleuse mélodie. La première note sonna alors que Lana portait enfin son verre à sa bouche, et Kiéran lui fit un sourire encourageant, légèrement en coin, amusé par ce qui se dessinait sous son regard. La jeunesse était naive, une simple potion glissée dans le verre lui permettrait d’avoir la réponse à toutes ses questions et l’effet ne pouvait pas s’en faire ressentir comme le Veritasserum, la sensation était différente, Lana serait juste très emballée de faire ses confidences.

Lana avait resserré son emprise sur le livre, se reculant un peu. Avait-elle senti un quelconque danger ? Le regard de Kiéran était plongé dans celui de la brune, et pourtant ses doigts glissaient sur les touches de piano dans une danse magnifique, comme si elles n’étaient que le prolongement de ses doigts. « La personne qui les a écrite n’était pas un nicodème, il savait très bien ce qu’il faisait. Je pense Mademoiselle Ackerley, que vous savez très précisément ce que signifient ces runes, mais que quelque part, ca vous effraie de vous dire que vous avez raison. Pedes in aqua. Caput in astris. Tibi vitam meam.» Il avait souri, portant le verre à sa bouche alors que la mélodie continuait comme si de rien était. Parler en latin avait semblé naturel, peut-être même encore plus que parler anglais à l’oreille. Kiéran la voyait se détendre petit à petit, et son regard glissa sur sa gorge, sur ses jambes avant de la voir desserrer son étreinte sur le livre.

La curiosité de Lana éveillait la sienne, lentement Kiéran pencha son visage sur le côté tout en observant la jeune femme. « Ackerley c’est bien cela ? » Servus était revenu, apportant un épais manuscrit que le maitre des lieux ouvrit du premier coup à la première page, laissant ses doigts glisser sur les feuilles jaunis et vieilli. Ses yeux bondissaient d’une ligne à l’autre tandis que ses sourcils se relevaient légèrement suite à sa petite surprise, et lorsqu’il leva son regard vers Lana, il se passa le bout de la langue sur les lèvres. « Je comprend mieux … descendante de Serpentard en personne, cousine de Tom Jedusor … la quête de la vie éternelle a toujours été un but dans la famille. Bien que vos deux ancêtres aient lamentablement échoué.» La musique continuait et il tendit sa main pour prendre le livre des bras de Lana, l’ouvrant en fermant les yeux lorsque l’odeur atteignit ses narines.

Lorsqu’il les ouvrit de nouveau, un éclat traversa son regard. Oui, il retrouvait une part de lui-même, et murmura quelques runes, tournant les pages avant de refermer au bout de quelques minutes le livre et de rester silencieux, terminant lentement son verre de vin rouge. « Vous êtes sur le bon chemin Mademoiselle Ackerley, mais … qu’aurais je à gagner à vous aider ? Après tout, j’ai déjà tout, et même ce que vous convoitez tant. » D’ailleurs, l’ouvrage n’était déjà plus dans sa main mais sur une étagère, sur un socle de fer forgé. « Ne vous inquiétez pas, je pensais l’avoir mis en sécurité il y a de nombreuses années, et là, il est en sécurité. Je ne vous empêcherai pas de le lire. » Sa voix avait été douce et calme, alors que son verre se remplissait de nouveau de vin.





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Lana M. Ackerley

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Dim 8 Sep - 21:58

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Au vu de l'écriture... Oui. Je ne suis guère paléographe mais il me semble que ce message a été rédigé au siècle dernier. Cependant, l'age n'est qu'un chiffre, n'est ce pas ? Et en l'occurrence, qu'importerait le nombre d'années en question. J'aurais beaucoup à lui dire, et à lui demander. Toute magie a un prix, et cela semble presque trop beau pour être ainsi offert sans une lourde contrepartie. Cependant...Il est des sacrifices nécessaires, et le rituel en lui-même me semble obscur.

Oui, elle était un peu perdue dans tout cela. Comment faire ce rituel ? Comment prononcer ces runes ? Elle se doutait que c'était l'incantation nécessaire pour le rituel, ou du moins qu'il faille les tracer quelques part et les utiliser mais comment ? Ses connaissances en ce domaines n'étaient pas suffisantes, pas dans cette langue et dans ce type de magie en tous cas. Cela lui faisait mal de l'admettre, mais à moins de passer de nombreux mois, voire des années à étudier tout cela, elle avait besoin d'aide. C'était perdre du temps, voir sa jeunesse s'estomper trop vite, alors qu'elle pourrait, avec l'aide de la bonne personne, arrêter tout cela. Clairement, elle ne comptait pas le lâcher, il lui dirait ce qu'elle voulait savoir, quel que soit le moyen. Elle écoutait d'une oreille distraite la mélodie qu'il jouait alors que son esprit était troublé par mille et un questionnements. C'est avec un petit sourire narquois qu'elle lui répondit, plantant son regard dans le sien alors qu'il lui disait qu'elle devait craindre ce qu'elle avait pu comprendre de ce livre : Sachez que bien peu de choses m'effraient mais surtout pas celles là. Pourquoi craindrais-je donc une chose que je recherche depuis tant de temps ? Seulement...Mes connaissances sont malheureusement limitées en ce domaine, et il est un monde entre avoir la conviction profonde que ces runes ont un grand intérêt et savoir les lire.

Son latin était limité également, elle n'avait jamais aimé cela, mais par déduction, elle avait cru comprendre qu'il parlait de pieds dans l'eau, la tête dans les astres et la vie...? Que racontait-il donc ? Elle n'était pas idiote malgré qu'elle passait souvent pour telle au vu de son métier et son apparence qui peut sembler superficielle car particulièrement soignée, mais elle avait quelques lacunes en langues, après tout, elle parlait celle que le monde entier se devait de connaitre ! Elle se détendait un peu, après tout, s'il tentait de lui prendre le livre et le garder pour lui alors qu'elle savait qu'il pouvait lui donner de nombreuses réponses, elle n'hésiterait alors pas à l'attaquer. Même si en général, elle préférait envoyer quelqu'un faire le sale boulot à sa place, s'il le fallait, elle n'hésiterait pas à se salir les mains. Seulement, s'il était ce qu'elle s'imaginait...Était-il possible ne serait-ce que de le blesser ? Il y avait bien des légendes sur l'immortalité, bien des façons de faire avec des répercussions différentes, et dans certains cas, cela se limitait à garder sa jeunesse mais être toujours aussi "fragile", dans d'autres... Les choses étaient bien plus complexes.

La différence entre eux et moi est que je ne connais pas ce mot. J'ai toujours obtenu ce que je voulais. Une baguette puissante...A présent... Je passe à l'étape suivante.


Non, il n'était pas question qu'elle échoue, jamais. Surtout pas cette quête là, bien trop importante pour elle. Qu'était-ce donc là ? Un passe-temps que de s’intéresser à la généalogie des grandes familles ? Lana aurait aimé porter le nom de Serpentard, malheureusement, avec les siècles, il s'était perdu mais l'héritage, lui, était bien présent, en attestait sa capacité de fourchelang et cette baguette qui n'obéirait à personne d'autre qu'un descendant direct de Salazar. Elle l'avait laissé prendre le livre, l'observant alors qu'il le feuilletait quelques instants et Lana dû prendre sur elle. Parviendrait-elle à ses fins ? Il ne pouvait en être autrement... Elle, si sûre d'elle, ne pouvait penser différemment. Et enfin, il glissa quelques mots qui confirmèrent encore davantage ses soupçons, lui faisant avoir un petit sourire satisfait et une nouvelle lueur dans le regard, plus profonde, une forme de satisfaction mais également, quelque part, une impression qui pouvait laisser penser à un prédateur car il était évident qu'elle n'était pas prête de le lâcher.

Dites-moi alors ce qu'un homme tel que vous peut bien souhaiter monsieur Mac Millan. Vous me semblez avoir réussi et pourtant... Je n'ai découvert votre nom que via une ancienne note qui doit avoir plus d'une centaine d'années.

Elle s'approchait davantage, relevant les yeux vers lui avant d'ajouter : Il m'étonne qu'en ayant tout ce que vous possédez, vous n'ayez pas ambitionné davantage. L'argent, le confort, la jeunesse...L'immortalité, puisque c'est ce que vous sous entendez...Mais nulle gloire ? Aucun véritable pouvoir. Avez-vous réellement une vie si grisante que cela à vous repaître d'art et de luxe ? N'y a t il donc rien que vous puissiez désirer, et qui vous manque dans cette longue vie ? Elle s'arrêta un instant, le détaillant un peu plus. Quel age avez-vous donc ?
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Kiéran MacMillan

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Mar 10 Sep - 12:55


♫ Take me, pull me all around. Break me, I'm yours. ♫

Est-ce qu’enfin un évènement allait l’intéresser et le stimuler ? Depuis quelques temps, l’ennui avait pris le pas sur bien des sensations, car Kiéran avait eu le temps de découvrir bon nombres de choses. Bien évidement, le sorcier aimait apprendre, il cherchait continuellement à stimuler son esprit, à faire en sorte d’apprendre car qu’importe l’âge, les gens pouvaient toujours apprendre de nouvelles choses. Après tout, ne fallait-il pas vivre dans son temps ? Il n’y avait que la salle comprenant son immense portrait qui était resté à la mode de l’époque, mais le reste de son manoir avait évolué avec le temps, repoussant les quelques petits soupçons que les sorciers de son entourage auraient pu avoir vis-à-vis de son immortalité. Il est vrai que d’avoir un voisin qui ne semblait pas connaitre les méfaits du temps dans son entourage attirait quelques questionnements et convoitises, mais Kiéran avait réussi à déjouer toutes les suspicions. Quitte à tuer ? Tuer ne l’avait jamais dérangé, à chaque fois, il avait l’impression que son corps rajeunissait un peu plus, puis à présent les gens tout autour de chez lui avaient déménagé, avec le temps, la rumeur qui entourait son manoir voulait que ce dernier soit un lieu maudit à des centaines de mètres à la ronde. Les quelques voisins qu’il pouvait avoir pour donner au change, vivaient dans des maisons qui lui appartenaient, et lorsque ses locataires devenaient un peu trop curieux … ils disparaissaient. Mort, meurtre, suicide, départ, mutation, voyage … à chaque fois, les raisons étaient différentes, donc personne n’avait jamais rien suspecté.

Le vin coulant le long de sa gorge, le maitre des lieux laissait planer quelques suppositions bien que son regard soit plus pétillant comme réellement intrigué par cette délicieuse jeune femme qui se trouvait en face de lui. Peut-être qu’il avait trouvé en elle un nouveau divertissement après tout … Kiéran la questionnait, sachant très bien toutes les réponses aux questions car il était l’auteur même de ce petit mot, et il écoutait la manière de penser de la jolie Lana. Une écriture datant du siècle dernier, il était vrai qu’à l’époque, l’écriture avait un bien plus bel effet. « Il me tarde d’en savoir plus Mademoiselle Ackerley, j’ai grande hâte d’entendre tout ce que vous avez pu découvrir. » Des sacrifices, Kiéran en avait fait de nombreux mais ils étaient tous important. La mort de ses parents, de son frère, de son ancienne épouse, de ses mentors. Aujourd’hui il était seul ? Mais il avait vaincu la mort et le temps, chose qu’aucun autre sorcier ne pouvait se vanter, pas même des sorciers comme Dumbledore ou Grindelwald. Au moins, la jeune femme semblait vive d’esprit, et Kiéran continuait de jouer sa douce mélodie au piano, satisfait de voir qu’elle avait été assez naîve pour boire le verre apporté par Servus, ce même verre de vin dans lequel son elfe avait glissé la potion concoctée afin que la brune parle sans s’en rendre compte de tout ce qu’elle avait trouvé.

Un effet désinhibant, un effet qui déliait la langue, au moins le maitre des lieux n’aurait besoin de rien pour avoir toutes les réponses qu’il souhaitait obtenir et verrait la véritable nature de Mademoiselle Ackerley. Bien évidement, point d’effets secondaires, MacMillan était passé maitre dans l’art des confections de potions, au pire elle serait un peu étourdie, comme le moment où elle ne s’apercevrait pas que le livre allait lui échapper des mains. Mais en bon samaritain, Kiéran lui suggéra qu’elle devait être effrayée de savoir ce que tout cela signifiait et qu’elle avait bien raison. Il souriait, et la descendante de Serpentard le lui rendit, prenant un air assuré, avouant cependant être dans l’incapacité de déchiffrer les runes. « Et que cherchez-vous exactement Mademoiselle Ackerley ? La vie éternelle ? La jeunesse éternelle ? … Les deux, peut-être ? Selon certains écrits, ce serait Ponce de Léon qui a trouvé la Fontaine de Jouvence, pourquoi donc s’attarder sur quelques écrits dans un si vieux manuscrit ? » Et voilà qu’elle avait lâché son étreinte sur son livre, délicieuse jeune femme brune qui était à croquer. Oh oui, Lana devenait de plus en plus intéressante.

Surtout lorsque sa curiosité fût pleinement éveillée et qu’il avait feuilleté l’épais manuscrit du bout de ses longs doigts, la voyant le scruter tout en réfléchissant avec rapidité. Il pouvait s’en rendre compte car le regard de Lana changeait à ce moment là, tout comme les mimiques de son visage, et Kiéran eu l’agréable surprise de voir qu’elle était la descendante de Serpentard, cousine de ce bon à rien de Jedusor, et les réponses étaient évidentes même s’il s’était amusé à lui faire dire à voix haute ce qu’elle recherchait réellement. La vie éternelle avait été un but depuis la création de cette famille, et Lana avouait ne pas connaitre l’échec, parlant d’une baguette puissante. Alors qu’il respirait l’odeur du livre les yeux clos, le souvenir d’un texte parlant de la baguette de Serpentard comme dernière relique du fondateur lui revint à l’esprit. La potion semblait commencer à faire effet, c’était parfait. « Vous semblez prête à tous les sacrifices Mademoiselle Ackerley. Êtes-vous prête à vendre même votre âme ? » Il avait fait disparaitre l’ouvrage, terminant son verre de vin.

Finalement, il avait surement bien des choses à gagner dans l’affaire. Lana possédait la baguette de Serpentard, elle en avait le sang dans ses veines ce qui pourrait servir à bien des choses, elle était surement même fourchelang, elle était jeune et de noble descendance … une descendance … Kiéran avait préféré annoncer à son hôte que le livre était en sécurité et qu’il ne l’empêcherait pas de le lire. Si elle restait au Manoir, il aurait bien plus le loisir de l’observer et de voir tout ce que cette magnifique brune pourrait lui apporter. Mais avant cela, il fallait lui laisser croire qu’elle était elle-même la grande gagnante de ce deal, alors il allait l’aider, demandant néanmoins ce qu’elle-même lui proposait en échange. Qu’est ce qu’il pourrait bien souhaiter … ? Le verre à ses lèvres, il eu un petit sourire en coin, très détendu alors qu’elle se rapprochait à présent sans lui laisser le temps de répondre. Oh oui, il espérait que le poison agisse à présent et qu’il fasse effet dans les veines de la brune, au moins il saurait tout ce qu’elle pensait, et elle n’aurait plus aucune retenue.

Elle lui parlait, et il écoutait attentivement, la laissant finir avant de se lever, le verre à la main alors qu’il lui tendait sa main, paume vers le haut afin qu’elle dépose la sienne dessus et qu’elle le suive. « Venez Mademoiselle Ackerley – vous permettez que je vous appelle Lana ? – je vais vous montrer vos appartements car à présent, vous êtes mon obligée si vous souhaitez toutes les réponses. » Kiéran porta son verre à ses lèvres, avant de se mettre en marche, les portes s’ouvrant toutes seules à son passage. « Vous ne semblez pas connaitre l’adage « pour vivre heureux, vivons caché » et je peux le comprendre. C’est ce qui a fait terriblement défaut à votre famille par le passé. Si vous souhaitez vous aventurer sur le chemin de l’immortalité, alors il faudra que vous appreniez qu’il y a quelques règles qui existent. C’est un secret lourd et important, attirer les convoitises n’est pas une chose à faire, et les convoitises, j’imagine que vous les subissaient déjà. Vous êtes jeune, belle, talentueuse, et d’un sang qui est des plus noble. » Kiéran tourna son visage vers Lana, et eu un léger sourire en coin, l’emmenant à l’étage vers la bibliothèque du Manoir, passant devant une porte où il lui stipula que ses appartements se trouveraient ici.

« Un homme tel que moi souhaite le défi, se sentir vivant, il souhaite aussi la rareté. Vous vous pensez rare Lana ? » Il était entré dans sa grande bibliothèque, non loin de la porte qui était fermée car son portrait y résidait. Leurs verres ne cessaient de se remplir, et MacMillan prit un nouvel ouvrage retraçant la lignée de sa famille, mentionnant même son arrière-arrière petit cousin Ernie. Il trouva la page le concernant, et l’étala sur le bureau afin qu’elle puisse avoir ses réponses d’elle-même. « Si vous-même vous vous pensez rare, alors vous avez surement la réponse sur ce qu’un homme tel que moi peut désirer et souhaiter dans sa longue vie. Quant à mon quotidien … je puis vous assurer qu’il est grisant à bien des sujets, et que la gloire ou le pouvoir … » Kiéran ajusta une mèche de cheveux qui tombait devant le visage de Lana, la remettant derrière l’oreille. « … me permettent de posséder tout ce que je peux vouloir dans ma vie. » L’hôte avait un petit sourire en coin, ses yeux gris dans ceux de la jeune femme.


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Lana M. Ackerley

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Mar 22 Oct - 22:30

Take me, pull me all around. Break me, I'm yours.


Bien des gens ayant foulé le sol de ce manoir devaient ignorer où ils mettaient les pieds. Elle même était bien loin de savoir qui était en réalité son hôte même si elle avait quelques doutes, des doutes qui devinrent rapidement certitudes en échangeant avec lui. Il donnait les informations au compte goutte tout en ne répondant jamais par une affirmative franche, comme s'il ne souhaitait pas confirmer les choses véritablement, l'interrogeant davantage que ne donnant des réponses. Et pourtant, elle en attendait beaucoup, des réponses, même si les quelques mots qui franchissaient les lèvres du britannique semblaient la conforter dans ce qu'elle croyait. La brune avait exposé son idée sur l'écriture du message trouvé dans ce livre, persuadée qu'elle était de se trouver face à celui qui l'avait rédigé même s'il ne le confirmait ni ne l'infirmait. Elle ne s'était pas rendue compte que le vin pouvait avoir été drogué et elle avait poursuivi sur sa lancée. Elle qui aimait tant à user de subterfuges et manipuler les gens aurait bien des difficultés en cet après-midi à jouer ce jeu qui lui était si naturel.

Je pense que vous savez très bien ce que j'ai découvert.


Elle avait eu un petit sourire en coin alors qu'il lui demandait ce qu'elle recherchait et elle eut un air un peu plus amusé.

Dites-moi quel serait l'intérêt de la vie éternelle sans la jeunesse...Il suffit de voir ce qu'à donné l'expérience de Flamel et dans quel état il a fini. Croyez-vous que je pourrais me contenter de cela ? Non. Je veux arrêter le temps. Il est de nombreux récits, la fontaine de Ponce de Léon n'est qu'une parmi tant d'autres, je peux vous en citer des dizaines, vous savez tout comme moi que la plupart ne sont que des fables.


Et si le lac se trouvant en Afrique était la fameuse fontaine mais que les légendes en avaient transformé l'essence ? Après tout, bien des histoires avaient été transformées et enjolivées avec le temps. Il existait bien des légendes en Grèce, en Chine, en Europe... sur Shangri-La, le jardin des Hespérides ou le Graal. Tant d'histoires et aucune qui ait été retrouvée, du moins, que l'on sache...Peut-être que quelques rares avaient eu cette chance et gardé cela profondément secret comme le faisait son hôte.

Pour vendre son âme encore faut-il avoir une quelconque croyance sur son utilité mais puisque vous amenez le sujet, je suppose que vous considérez cela comme ayant une certaine valeur, alors dites-moi, quels risques y aurait-il à la vendre ?  

Elle s'était approchée, lui demandant ce qu'il pouvait bien souhaiter, après tout, rien ne pouvait se faire dans la vie sans la moindre contrepartie. Qu'est ce qu'un homme qui semble tout posséder pourrait bien vouloir ? Il lui avait tendu la main et elle y avait posé la sienne, un léger sourire au coin des lèvres. Soit il était réellement né dans une famille extrêmement vieux jeu car une telle courtoisie n’existait plus à leur époque soit il faisait partie de cet ancien temps. Elle ne put dissimuler l'once de surprise qu'elle ressentit lorsqu'il lui annonça qu'il comptait l'inviter chez lui pour quelques temps. Elle écouta ce qu'il disait, l'observant du coin de l’œil tout en avançant dans la direction vers laquelle il la guidait.

Pourtant, les années passant, la magie devient plus puissante, qui donc pourrait se dresser face à un sorcier ayant plusieurs siècles ? Pourquoi donc ne pas profiter de ce pouvoir ?

A peine les mots eurent-ils effleuré ses lèvres q'elle chercha à se ressaisir, se demandant bien pourquoi elle tenait des propos si...Transparents. Se sentait-elle donc si à son aise auprès de lui pour dire tout ce qui lui venait à l'esprit ? Evidemment que non  Alors, quoi ? A l'étage, il lui montra une porte où elle trouverait ses appartements mais ne s'y arrêta guère, poursuivant jusqu'à une bibliothèque démesurée constituée de bois noble. Elle eut un léger rire lorsqu'il lui expliqua ce qu'il cherchait, lui posant la question quant à ce qu'elle pensait d'elle-même.

Vous connaissez déjà la réponse à cette question, autrement vous ne m'auriez certainement pas invitée ici et je serais hors de ce manoir depuis plus de vingt minutes.

Était-ce présomptueux ? Sans doute, mais les choses parlaient d'elles mêmes.

Elle s'était avancée dans l'allée, ne manquant pas de remarquer la subtilité des sculptures ornant chaque montant de la bibliothèque, la qualité du cuir reliant les livres, le luxe et la qualité sans que cela ne soit ostentatoire. C'était simplement magnifique. Les rayons du soleil qui commençait doucement à décliner donnaient une atmosphère particulière à ce lieu, un tantinet mélancolique, se mêlant alors parfaitement à l'odeur du papier ancien. Il s'était arrêté à son bureau, feuilletant un vieux livre contenant une généalogie qu'il lui énumérait et s'arrêtait avec lui si ce n'est par cousinage. Elle avait posé son verre sur le bureau et s'était rapprochée pour observer les documents avant de relever la tête vers son hôte qui avait repris la parole, continuant de s'exprimer par sous-entendus sans jamais aller véritablement droit au but.

Et quel est donc votre prochain défi, monsieur MacMillan ?

Elle n'avait pas bougé alors qu'il remettait une mèche de ses cheveux derrière son oreille, le regard toujours relevé vers le sien, le soutenant avec cette arrogance caractéristique des Serpentard.

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Kiéran MacMillan

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Ven 25 Oct - 13:36


♫ Take me, pull me all around. Break me, I'm yours. ♫

Rares étaient les visites que Kiéran pouvait recevoir, et il s’était imaginé que la visite de la jeune Lana Ackerley serait tout aussi ennuyeuse que les visites que certaines personnes lui donnaient. Et pourtant … la simple vision de la jeune femme avait éveillé un soupçon de curiosité chez Kiéran, voilà qu’elle l’intriguait cette jeune femme, descendant d’une lignée des plus nobles et des plus rares. Etait-ce cette raison qui éveillait tant la curiosité de Kiéran ou bien ce doux visage de poupée brune ? Puis, elle démontrait qu’elle n’était pas qu’un physique des plus avantageux, elle était aussi dotée d’une certaine intelligence et d’une capacité à réfléchir que bien des personnes n’avaient pas. La plupart du temps, les gens aimaient lorsque tout leur tombait dans l’assiette, lui avait œuvré durant des années avant de tomber sur cette source africaine, lui avait fait en sorte de réaliser ses objectifs, et … bizarrement la jeune femme semblait en avoir tout autant envie que lui à l’époque. Intriguant. Un verre de vin chacun, la discussion était intéressante, et il était à se dire que la jolie Lana était un merveilleux divertissement pour lui. Est-ce qu’elle allait lui dire tout ce qu’elle avait découvert ? Lui-même était la personne qui en connaissait le plus, il avait écrit bien des mots, bien des recherches avant de tomber sur son Saint-Graal à lui, sur ses Reliques de la Mort ! « Vous avez découvert qu’en ce Manoir vit un homme qui réussi à repousser la mort mais également la vieillesse depuis des dizaines voir même des centaines d’années, n’est ce pas ? » Mais n’était ce pas là que des contes pour enfant ? Des contes dont Kiéran était le personnage principal ? Jouant du piano, il laissait la mélodie prendre sa place dans la pièce, créant ce climat envoutant de musique qui se mêlait à la délicate sensation du vin qui coulait dans leurs gorges. Le verre de Lana avait une petite potion qui la désinhiberait, lui délierait la langue également. Une simple potion sans aucun autre effet, aucune sensation qui pourrait la trahir, mais Kiéran savait qu’avec, il obtenait tout ce qu’il désirait. Qu’est ce qu’elle pouvait rechercher ? Kiéran la lançait sur quelques pistes, quelques idées comme la quête de Ponce de Léon, un simple idiot qui avait trop parlé et s’était fait tué avant même de s’en rendre compte par un équipage cupide, vendant ses découvertes pour une poignée de mornilles alors qu’ils auraient pu être bien plus riches. « Ponce de Léon n’a jamais réussi à arrêter le temps, ni même le freiner, vous le savez Mademoiselle Ackerley ? Il n’avait fait que gratter la surface, une surface qui a aidé ensuite Nicolas Flammel. Vos questions ne trouveront donc jamais de réelles réponses dans ces ouvrages, mais dans celui que vous aviez … je ne pourrais vous dire le contraire. Vous semblez en effet être le genre de personnes pour qui la jeunesse et la beauté éternelle compte. Vous avez raison, vous êtes très belle. » Est-ce qu’un compliment pouvait lui faire oublier ses questionnements sur la source se trouvant en Afrique ? Avoir une apprentie pouvait plaire à Kiéran, mais pas n’importe qui. Il était hors de questions que ses connaissances tombent entre de mauvaises mains, bien qu’il devait l’avouer, son intérêt pour la brune était bien réel. Douce sensation qu’il n’avait plus ressenti depuis fort longtemps.




Sa curiosité était piquée, et l’attitude de Lana le confortait dans cette envie de la garder auprès de lui pour en savoir encore plus sur les recherches qu’elle avait mené. Puis, elle était descendante de Serpentard, elle en possédait également sa baguette. Une relique rare, et Kiéran aimait tout ce qui était rare, il voulait cette baguette, comme il voulait avoir en sa possession la dernière personne au monde portant le sang des Serpentard. Lana était prête à tous les sacrifices, était-elle prête à vendre son âme ? « Vous ne vous appartiendrez plus à vous-même Mademoiselle Ackerley. Une âme est immortelle, un corps l’est. » Il y avait bien des choses qu’en cet instant Kiéran avait envie de posséder, et Lana était à sa connaissance en possession de quelques unes : une âme au sang noble, une relique ancienne, un corps d’une grande beauté, peut-être même son alter égo féminin. Il aurait été trop simple qu’il prononce qu’il la voulait elle, autant lui faire comprendre, alors il lui avait tendu sa main pour qu’elle le suive et sans même hésiter, Lana avait déposé sa main dans la sienne. Elle venait d’accepter sans peut-être même s’en rendre compte, elle lui appartenait à présent. En marchant, MacMillan lui suggéra de garder en mémoire l’adage de vivre heureux, vivre caché, parce qu’il ne fallait pas attiser les convoitises. C’était ce qui avait fait défaut à cet imbécile de Jedusor avec ses Horcruxes. « Parce que le sorcier le plus puissant du monde ne peut rien contre une armée Lana. Parce que si le secret de l’immortalité est trouvé, alors le lieu ne sera plus sacré. Ne voulez-vous pas posséder ce que personne d’autre ne peut avoir ?» Ils étaient arrivé à la bibliothèque, et il lui avait demandé si elle se pensait rare ce qui la fit rire, et la réponse fit lever les sourcilsd e Kiéran. Tant d’assurance ? Voilà qui était grisant.

Ils étaient dans la pièce, et l’hôte avait prit un des ouvrages qui retracait sa propre lignée. Il savait qu’il allait répondre à bien des questionnements de Lana en lui montrant ce qu’elle voulait voir. Si elle-même se pensait rare, ce n’était rien en comparaison avec Kiéran qui avait un petit sourire en coin, puis il lui avait ajusté une mèche de cheveux sans qu’elle ne se recule. Oui, il pouvait avoir tout ce qu’il voulait, le pouvoir, la gloire et même … « Vous Lana. » Kieran eu un léger sourire, caressant la joue de son pouce. « Vous êtes rare à bien plus de sujets que vous ne pouvez le penser, et il y a des choses qu’on ne peut cacher à un homme tel que moi. Fourchelangue. Jeune. Intelligente. Belle. D’une grande lignée. Possédant de grandes reliques. Vierge. » Oui, il l’avait deviné et il lui souriait. « Et vous m’avez offert votre âme, vous avez accepté d’être mienne. Vous ne le regrettez pas, n’est ce pas ? Sachant que je peux vous offrir tout ce que vous désirez, êtes vous prête à faire le sacrifice ?» Le maitre des lieux porta son verre à sa bouche, imbibant ses lèvres de vin, attendant de voir la réaction de la belle brune.



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Lana M. Ackerley

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Mer 30 Oct - 13:28

Take me, pull me all around. Break me, I'm yours.
S'il était une chose de certaine, c'était que MacMillan semblait tout sauf stupide, alors pourquoi laisser entendre aussi aisément qu'elle était dans le vrai et avait trouvé LA personne qui pourrait lui déceler les secrets de l'immortalité ? Un excès de confiance ? Une habile manœuvre ? Ignorait-il seulement qu'elle était tout aussi douée que lui à ce jeu là ? Pourtant...Pourtant, elle n'y parvenait pas, elle était loin d'être aussi habile qu'à l'accoutumée, disant un peu trop franchement le fond de sa pensée. Que lui arrivait-il donc ? Y avait-il un sortilège en ces lieux qui poussait les gens à la vérité ou était-ce elle qui s'était sentie pousser des ailes et en devenait trop confiante ? Non, même ainsi elle savait jouer à ce jeu là, il devait donc bien y avoir quelque chose mais elle préféra taire ses doutes. Si elle ne contrôlait plus les tournures et les propos qu'elle avançait, elle pouvait toujours aller vers cette option là de garder le silence. La réponse qu'il lui fit lorsqu'elle lui répliqua qu'il savait pourquoi elle était ici la fit doucement sourire et son regard pétilla un peu plus. Des centaines d'années...Quelle puissance magique pouvait-on accumuler pendant tout ce temps ? C'était là une des questions qu'elle se posait, mais elle s'en posait tellement... Parmi elles était celle quant à savoir si toutes les légendes qu'elle avait entendues n'étaient que fables ou si elles avaient un soupçon de réalisme. Ponce de Léon en faisait partie, Alexandre le Grand lui-même semblait avoir été sur une piste, tant d'explorateurs, tant de conquérants...Oui, ils avaient au moins tous ce point commun là, et Lana leur ressemblait sans doute sur le sujet. Petit à petit elle rassemblait les pièces qui lui apporteraient le pouvoir et la vie éternelle et son ambition n'était pas de vivre terrée mais bien au contraire de briller. Mais il évoqua rapidement les sacrifices à faire dont son âme et ce fut là un concept qui n'était pas clair pour la jeune femme. Qu'est ce que cela signifiait exactement ? Elle eut un léger ricanement lorsqu'il lui lança que l'âme était immortelle contrairement au corps, et elle répliqua :

C'est vous qui dites cela ?

Voilà qui était assez drôle à moins...A moins qu'il ne soit pas parfaitement immortel, après tout, s'il restait caché et lui disait qu'une armée risquait bien de l'abattre, c'était qu'il y avait une faille, mais laquelle ? Un sort en particulier ou un rituel peut-être ? Après tout, elle avait cru comprendre qu'il y en avait un à faire, à un instant bien précis pour obtenir ce don, peut-être était-ce la même chose pour le lui enlever ? Tellement de questions, et si peu de réponses encore... Pour sûr que la patience n'était pas l'une de ses vertus.

Vous dites qu'une armée pourrait parvenir à vous tuer ?

Elle le regarda avec intérêt, ne s'attendant cependant pas à une réponse claire puisqu'il semblait préférer les sous-entendus et les énigmes.

Cela dit...Se retrouver face à la mort ne signifie pas que le secret du rituel soit dévoilé, à moins que la torture ne puisse vous pousser à avouer ?

La question n'était pas aussi innocente qu'elle pouvait sembler l'être, après tout, s'il venait à vouloir garder ce secret pour lui, elle pourrait aisément être amenée à lui lancer tous les sorts possibles et imaginables pur le faire parler, à moins que la magie n'ait pas d'effet et qu'une arme blanche ne fonctionne mieux ? Peu importait, elle était prête à tout tenter, et ce n'était pas son visage d'ange qui la ferait culpabiliser. Cela dit, il avait lâché une information, peut-être sans le vouloir, en parlant d'un lieu sacré, la confortant dans l'idée qu'elle s'était faite du rituel obscur qu'elle avait tenté de traduire. Elle l'avait suivi jusqu'à la bibliothèque, observant les lieux avant de poser le regard sur la généalogie des MacMillan et de remarquer qu'il y avait bien un Kiéran MacMillan, né dans les années 1800, dont la date de décès n'existait pas et  dont la lignée, de ce côté, s'était arrêtée là. Elle ne put cacher sa surprise lorsqu'il énuméra ce qu'il savait, ou pensait savoir d'elle.

Vous auriez dû faire carrière en tant que détective. Cela dit, si certains points étaient évidents et d'autres déductibles, elle s'interrogeait tout de même sur ce qui lui faisait penser qu'elle était pure. Mais la suite de la conversation vint ternir le sourire qu'elle arborait jusqu'alors Elle ne bougea cependant pas alors qu'il caressait doucement sa joue et le ton de sa voix, lorsque vint la réponse, resta posé et doux malgré l'agacement qui prenait de plus en plus possession d'elle. Lui appartenir ?... Pour qui donc se prenait-il ?

C'était donc cela lorsque vous disiez que mon âme ne m'appartiendrait plus, vous souhaitiez une petite esclave bien docile qui puisse vous amuser quelques temps jusqu'à ce que vous ne vous lassiez ? Sachez, Kiéran, que je ne suis le jouet de personne. Ne pensez pas que votre secret vous offre l'ascendant sur moi et qu'il suffit de m'agiter une friandise sous le nez pour que j'accoure comme un chien fidèle.


Voilà qui n'étaient pas les mots qu'elle aurait employés en temps normal, cherchant plutôt à l'amadouer, à le charmer, à comprendre davantage plutôt que laisser s'exprimer l'idée qu'elle s'en était faite en entendant ces mots. Il y avait définitivement quelque chose d'étrange en ce lieu, à moins que ce ne soit pas le lieu qui lui fasse cet effet là, mais lui ? Elle était troublée par ses paroles un peu trop franches et abruptes qui ne lui correspondaient pas.

Qu'est ce que j'ai...Elle avait murmuré ces mots dans un souffle, bien plus pour elle même que pour lui avant de relever le regard vers Kiéran que rien ne semblait déstabiliser. Elle tentait de rester droite et fière mais elle, elle l'était réellement, restabilisée.

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Kiéran MacMillan

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Mer 6 Nov - 11:56


♫ Take me, pull me all around. Break me, I'm yours. ♫

« Je ne fais que dire à voix haute ce que vous-même vous n’osez pas dire Lana. Je me demande néanmoins pourquoi … l’excitation de se dire que vous avez enfin atteint votre but et qu’au final, il n’y a rien derrière ? La peur justement d’avoir trouvé ce que vous recherchez tant ? J’imagine – mieux, je me souviens – de ce moment où j’ai compris que j’avais à quelques centimètres la solution, toutes les pensées qui ont traversé mon esprit. J’aurais pu tout sacrifier pour cela, une mère, un père, un frère … pourquoi donc s’encombrer de quelques personnes qui ne vous survivraient pas, la sélection naturelle est mise en marche, les plus fort vivent et les plus faibles meurent. C’est cela, n’est ce pas ? » Non, rien de ce que la jeune et belle Lana allait pouvoir vivre s’apparentait à un contes, du moins, pas à un contes de fées. Elle ne savait pas encore, mais si elle suivait la direction que lui-même avait suivie bien des années auparavant, il lui faudrait trouver les perles rares qui continueraient à lui donner le gout de la vie. L’homme qui avait été touché par la bénédiction qu’il vivait, cet homme d’Afrique, avait perdu la foi. Pauvre petit homme triste. Kiéran avait failli suivre le chemin, mais heureusement tout vient à point à qui sait attendre, et Lana était là. Devant lui. Belle et magnifique. Douce et intelligente. Son propre salut avait prit la peine de venir se servir lui-même sur un somptueux plateau d’argent. Avec quelques compliments, Kiéran avait détourné l’attention de Lana concernant la source venant d’Afrique, lançant le sujet qui pouvait lui plaire, à savoir qu’elle risquait beaucoup en continuant sur sa lancée. L’immortalité avait un prix, un prix parfois dur à payer.

Une nouvelle distraction, un plaisir pour Kiéran au final, trouvant qu’elle avait bien plus d’attrait que les roses et les orchidées qu’il pouvait entretenir, comme pour garder en lui une petite part d’humanité. Il ne fallait pas oublier aussi, que la jeune Ackerley descendait d’une noble lignée, et qu’elle avait donc une rareté dans le sang, surement même qu’elle avait des dons qu’elle ne soupçonnait pas encore. Prête à tous les sacrifices, voilà ce qui plaisait à Kiéran. La posséder dans sa collection … et la phrase de Lana le fit doucement sourire. « Vous réfléchissez vite douce chatte. » Il la regardait droit dans les yeux et pencha légèrement son visage vers elle, murmurant un ton plus bas. « Mais qui vous dit que mon âme m’appartient encore ? » Après tout, n’appartenait-elle pas à cette source de vie et de jeunesse immortelle qui existait au cœur même de l’Afrique ? Le berceau même de la vie, où Kiéran avait eu murmure de faits de nécromancie. Mais Kiéran voulait la mettre en garde, il était nécessaire d’avoir de l’ambition, mais il ne fallait pas agir bêtement. L’immortalité était un cadeau rare et précieux, bien plus que tout le reste du monde, et ce n’était pas parce qu’on pouvait vivre éternellement qu’on était à l’abri d’un accident fâcheux ou d’un sortilège perdu. « Il ne faut pas tout confondre petite chatte, l’immortalité comme tu peux le penser, n’est pas fabriquée à partir d’Horcruxe. Regarde donc ton cousin. C’est aussi rester vulnérable à un sortilège de la mort. Il faut être malin, savoir préserver les apparences. » Brouiller les pistes, mener dans d’autres directions ceux qui se rapprochaient d’un peu trop prêt du secret.

La bibliothèque du Manoir MacMillan était grandiose, immense et majestueuse, laissant l’opportunité à Kiéran de passer sous silence les effets d’une quelconque torture. Si la jeune femme voulait essayer, elle n’avait qu’à se rapprocher de lui, mais il y avait fort à parier qu’elle serait perdante. Mais la douce et belle l’intriguait, et le maitre des lieux avait envie de lui donner quelques informations, après tout, il n’y avait que de cette manière là qu’il parviendrait à la posséder, à la prendre, à faire en sorte de devenir son monde à elle, parce qu’elle était tout à lui. L’hôte lui avait montré la lignée des MacMilan, et plus exactement sa propre branche qui se terminait sous lui, et il vit l’étonnement non feint sur le visage de la brune lorsqu’il reprit la parole. Un excellent détective en effet, mais l’âge et l’expérience lui donnaient ce luxe, comme celui de lui répondre par un léger sourire presque invisible. Elle serait à lui, elle s’était donnée à lui d’une certaine manière, parce qu’il la voulait, il ne pouvait pas la laisser repartir ainsi, il avait besoin de ce nouvel attrait qu’elle représentait.

Il pouvait ressentir son agacement, et un léger éclat traversa son regard, elle allait mordre, elle allait se faire ferrer et Kiéran inspira doucement. « Qui a dit que je voulais une esclave bien docile petite chatte ? » Au moins elle avait dit son ressenti, mais s’était-elle déjà rendu compte qu’elle était sous son emprise depuis le moment où ses lèvres avaient touché le vin ? « Je ne joue pas Lana, c’est ce qui me différencie des hommes que vous avez l’habitude de cotoyer. » Et pourtant il la sentait perdue, comme surprise de laisser ses mots dépasser sa pensée, et MacMillan eu un léger sourire. « Vous en voulez plus, toujours plus, mais faites attention petite chatte … vous pourriez en perdre vos griffes avec moi. » Kiéran s’était rapproché, avant de reprendre sa main dans la sienne, la guidant dans la bibliothèque.

« Vous n’avez fait que confirmer tout haut ce que vous avez envie de penser tout bas petite chatte, mais n’est ce pas là une situation grisante que de dire ce que vous avez en tête au lieu d’user d’habiles courbettes ? Si j’avais été un Poétereau, je n’aurais eu aucun mal à dire que dès le moment où vous m’avez pris en bouche, ce fut beaucoup moins louche. » Un léger sourire, à peine visible. Un poétereau, voilà bien un mot que la jeunesse actuelle n’avait jamais entendu. « Venez, vous n’aurez surement plus jamais la chance de voir une telle chose, mais attention … ne touchez à rien.» Il l’avait regardé, la mise en garde était sincère, le ton légèrement plus sec. Ses longs doigts avaient prit dans une des poches de sa veste une clé ancienne, et Kiéran l’avait emmené devant la porte de la salle du portrait.

Il savait que cette pièce était le sommet de l’avidité de Lana, le but ultime, et il ouvrit la porte. Immédiatement le changement d’ambiance fut palpable. Fini le modernisme, la pièce avait deux cent ans d’âge, les épais rideaux étaient là pour le montrer, le sol également, tout comme la tapisserie au mur. Quelques pas dans l’obscurité de la pièce où le soleil peinait à entrer, et Kiéran la fit s’arrêter devant le majestueux tableau le représentant. Lentement, il fit le tour de Lana, venant poser ses mains sur ses douces épaules, rapprochant son visage de son oreille, posant presque son menton sur son trapèze, sa voix devenant un murmure. « Regardez donc la date petite chatte … c’est bien cela que vous voulez n’est ce pas ? Ne pas appartenir au temps, mais que le temps vous appartienne. Alors … vous craignez encore de ne plus vous appartenir ? » Avec douceur, Kiéran respira son parfum entêtant, l’odeur de la vie, l’odeur de la pureté. Oh non, il n’allait pas la casser, il allait la réparer et lui offrir une seconde vie.




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