-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez

Don't miss an opportunity / Justine

Lucrèce McBraith

Lucrèce McBraith

Pour le Plus Grand BienPour le Plus Grand Bien
. : Don't miss an opportunity / Justine Tumblr_inline_ol908seqb21t80jpm_250
MESSAGES : 432
DATE D'INSCRIPTION : 19/01/2019
Don't miss an opportunity / Justine Empty
Ven 20 Mar - 14:13

   
Don't miss an opportunity
Pratique occulte assimilée à l'Afrique de l'Ouest, l'ancien Royaume du Dahomey était le berceau des plus grandes frivolités, ethnologique, vaudou. Au point d'imputer à cette religion des élans de sorcellerie dont se nourrissaient, années après années, les plus grands cinéastes au monde. Usant de cette explication magique pour fournir à leurs films d'horreur des créatures monstrueusement dangereuses, privées de toute conscience humaine. Corvéable à merci, exempt de toute contrainte anthropologique, ces ressuscités faisaient office de poule aux œufs d'or, tant le mythe était vu et revu. Si seulement, ces abrutis de non-majs avaient conscience de la véracité de cette possibilité, par le biais des inferius, un sortilège de magie noire, sans doute seraient-ils moins prompts à en rire, beaucoup plus méfiant. Quoi qu'il en soit, tout à chacun avait à l'énonciation du terme de zombie une image très drastique en tête, souvent commune : L'être était pourvus d'un amoncellement de chair, boursoufflé, en décomposition, lui donnant une teinte verdâtre peu ragoutante. Il était également doté d'une volonté indéniable de détruire tout ce qui était à sa portée et n'était stoppé que par la force, ou presque. Une description, très littéraire, qui quelques jours plus tôt avait réussi à créer, littéralement, l'émeute au sein du Charity Wilkinson. L'hôpital avait dû faire face à l'arrivée précipitée d'un homme d'une trentaine d'années, dont le visage grêlé, surplombait un derme olivâtre assez glauque.

Malade, mal en point, l'individu était en panique, créant par les symptômes de sa maladie, contagieuse, un véritable raz-de-marée de stress dans l'audience. Accompagnée de deux collègues, Lucrèce avait eu un mal fou à contenir l'angoisse, s'échinant à expliquer que l'homme n'était pas un revenant, mais juste atteint de la dragoncelle. Passablement lassée, l'autoritaire brune avait finit par menacer cette plèbe, peu compréhensive, de les laisser poireauter en sa compagnie, suffisamment longtemps pour être contaminé à leur tours, s'ils ne regagnaient pas leurs chaises, immédiatement. La menace eut l'effet escompté, rendant son calme à la salle d'attente, tandis qu'elle prenait en charge l'émissaire anglais, angoissé par la possibilité funeste de passer baguette à gauche, sans traitement adéquat. Précaution prise, remède administré, le représentant du gouvernement fut rapidement stabilisé. Néanmoins, il était un expatrié dont l'entièreté de la famille séjournait en Angleterre et dont l'état, non critique, allait perdurer pendant plusieurs jours, voire semaine. La décision d'organiser un rapatriement d'urgence fut rapidement mis sur pieds entre le Charity et Sainte-Mangouste. Autoproclamé médecin de référence pour son cas, l'ancienne Puckwoodgenie s'adjoint naturellement au voyage, afin de faire passer correctement les informations aux soignants anglais.

C'était évidemment la version officielle, l'officieuse étant une occasion en or de pouvoir rallier le territoire de la sulfureuse blonde, Clarke Croupton, et de profiter allègrement de sa présence, peau contre peau. Hardie par cette possibilité, le transplanage sécurisé se clôtura dans les plus brefs délais, bien aidé par un portoloin judicieusement accordé par le MACUSA. Cependant, l'athlétique trentenaire fut contrainte de déchanter, la medicomage n'était pas disponible, contrainte d'effectuer sa garde nocturne, sans autre alternative, viable. Visiblement frustrée de ne point obtenir l'objet de son désir pour son seul bénéfice, ne rentrant au pays que le lendemain à midi, selon l'accord passé avec son supérieur hiérarchique, où elle avait prétexté rendre visite à une famille paternelle trop longtemps aux abonnés absents, elle décida de ne pas laisser ce contretemps empiéter sur son humeur. Résolue à ne pas s'ennuyer, à ne pas passer sa soirée et sa nuit à lézarder dans une chambre d'hôtel douteuse, mirettes ancrées au plafonnier, Lucrèce choisit de prendre l'hippogriffe par les plumes. Selon des échos déjà perçus par le biais de l'alliance, toujours en vigueur entre les membres de l'armée de Grindelwald et les mangemorts, il y avait au cœur d'une ruelle sombre de l'allée des embrumes, un club, plutôt sélecte, ou l'amusement était de mise par le biais de somptueuse plante se déhanchant pour le plaisir de l'observatoire et plus encore si on y mettait le prix.

Toujours selon les mêmes sources, le tenancier n'était autre qu'un sorcier à la solde de Rowle, lui laissant le doux espoir d'être accueillis sous les meilleurs auspices, quitte à prétexter ces connaissances avec lui, ou Clarke. Résolue à sauter le pas, le lieutenant de Black se doucha avant de discipliner sa coiffure et d'opter pour un style vestimentaire beaucoup plus raccord avec son lieu de rendez-vous, improvisé : l'Amortentia. Emplie d'une bonne dose de confiance en elle, assurée de ses attentions, elle avait jeté son dévolu sur une robe en cuir, aux tons rouges, se stoppant à mi-cuisse, donnant tout son charme à sa silhouette gracieusement proportionnée par mère nature. Baguette incamoufable dans cet accoutrement, sa tenue affriolante se para d'un petit sac à main dont le contenu ridiculement petit avait logiquement été amplifié par magie, question de pouvoir y glisser l'élément boisé qui ne la lâchait pas d'une semelle. Le chemin jusqu'à cette rue mal famée du chemin de traverse se passa sans encombre, seul quelques regards graveleux, voir intéressés suivirent sa silhouette aux allures aguicheuses, sur le temps qu'elle marchait. Ne leur accordant pas l'ombre d'un regard, Lucrèce ne mit pas longtemps à dénicher l'entrée du club, aux allures très sophistiquées, presque classe au vu du contexte. Propulsée à l'intérieur sous l'accord, plus que volontaire des vigiles de l'entrée, l'Américaine laissa son regard passer dans la salle, observant scrupuleusement le lieu.

D'un côté se dressait un bar, énorme et prometteur, tant le nombre de bouteilles au tenant alcoolisé était légion, de l'autre, la pièce se prémunissait de plusieurs podiums où des filles dénudées jouaient de leur charme pour séduire une assistance généralement masculine, prompt à se laisser aller à leur plaisir coupable, installé tel des pachas dans leurs fauteuils moelleux. Plus loin, au gré d'un détour de la salle, se trouvaient surement des pièces plus intimes. Optant pour commencer par le début, son mètre septante des plus moulés dans cette combinaison, se jucha sur un tabouret, harponnant sans mal l'attention du barman. Conquis, l'homme lui servit aisément un whisky pure feu, ravis du généreux pourboire qui l'accompagnait, au point qu'elle obtienne un deuxième breuvage dans la foulée. Paume alpaguée au contenu cristallin, sa sagacité pivota sur la salle, laissant son corps se river à celle-ci, ainsi adossée au comptoir. Rapidement, son attention se porta vers une des danseuses, la plus proche du bar, une jeune femme sans doute un peu plus jeune qu'elle. Si nombres de clients risquaient de croire qu'elle faisait partie du personnel de l'établissement, ce n'était pas le cas et malgré un homme tout en muscle un peu plus loin, son regard avait été capturé par la belle brune. Difficile de signifier pourquoi elle, mais elle ne cherchait plus, depuis longtemps, à comprendre ses impulsions. Verre en paume, elle s'approcha, laissant ses prunelles détailler la danseuse avec un peu plus d'intérêt. Finalement, la soirée ne serait peut-être pas aussi moche qu'elle en vait l'air...
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr | Ft: Justine Hargreaves


   
Justine Hargreaves

Justine Hargreaves

Priez pour nous, pauvres pécheursPriez pour nous, pauvres pécheurs
. : Don't miss an opportunity / Justine Giphy
MES LIENS : Don't miss an opportunity / Justine Original
MESSAGES : 35
DATE D'INSCRIPTION : 10/10/2019
Don't miss an opportunity / Justine Empty
Mar 24 Mar - 11:59

Don't miss an opportunity

« Ce soir je m’amuse à l’Amortensia. Je veux que tu me réserves un podium bien placé. J’ai besoin de m’amuser ! » Justine avait lancé cette phrase à Anne Saint-Claire, jeune française trentenaire, partenaire d’affaire avec Gregory Santini. Justine était l’une des seules filles à décider quand elle travaillait, dans quelle partie du commerce, mais aussi des clients qu’elle prenait ensuite. C’était là un de ses privilèges alors que les autres devaient satisfaire tout ce qui avait une bourse bien remplit, et lorsqu’on parlait de bourse, ce n’était pas celles qui se trouvaient entre les cuisses d’un homme, mais celle du portefeuille ! Justine avait déposé un baiser sur la joue d’Anne, puis était allée se préparer dans son propre appartement, une colocation qu’elle avait avec la jeune Kate, bien que depuis quelques jours, la jeune femme s’absentait un peu trop longuement. Qu’est ce qui se passait ? Elle n’en savait pas grand-chose, mais l’intuition de la jeune anglaise ayant passé pas mal d’années en Italie lui disait de faire attention. Il était rare que des filles parviennent à briser le contrat magique qui les unissait avec l’Amortensia, mais ce n’était pas impossible, il fallait donc prendre des pincettes et user de stratégies pour bien tout analyser. Si elle n’avait pas décidé de travailler ce soir là, Justine aurait même pu fouiller quelques affaires, mais il était trop tard.

Pour cette soirée, Justine avait décidé de mettre ses atouts en valeur. Un petit ensemble soigneusement brodé rouge qui irait avec son rouge à lèvre, et un chemise légère pour laisser un minimum de mystère afin que les clients viennent pour payer et mieux la découvrir. Le début de son service se passa dans le calme, quelques clients qui venaient en demander un peu plus, mais pour le moment aucun ne trouvait grâce aux yeux de la métamorphomage au sang de vélane. Alors, elle laissait ses cheveux aller, et à chaque fois, quelques clients de plus qui étaient attirés par ses pouvoirs magiques de naissance. A quelques reprises, elle fit un clin d’œil à la belle Anne, la voyant sourire parce qu’elle connaissait bien les stratagèmes de la danseuse, mais pas une fois elle ne vit Gregory en ce début de soirée. Quelques clients venaient lui apporter des verres, et Justine savait que pour elle, ces derniers étaient moins forts en alcool, mais qu’elle devait les consommer, car on ne refuse rien à un client qui paie.

Justine était en train de lentement se mouvoir, lorsqu’elle baissa son regard, captant celui d’une jeune femme qui devait être dans sa tranche d’âge. Une cliente, car elle n’était pas de l’établissement, et la blonde lui fit un léger clin d’œil avant de tourner autour de la barre qui lui servait quelques fois. D’habitude, elle regardait ailleurs, mais lorsqu’elle termina son tour, son regard se posa une fois de plus sur la brune, et Justine se baissa, frottant son dos et ses fesses à la barre sans cesser de la regarder, portant son verre à ses lèvres et le terminant avant d’avoir un sourire en coin, signe que le précédent client n’avait plus aucun droit sur elle, accentuant ce geste avec un léger clin d’œil.

Si Lucrèce voulait profiter, alors elle allait devoir aligner quelques gallions, et Justine remonta doucement sa main le long de son ventre, passant sur sa gorge, remontant dans son cou avant qu’elle ne tourne doucement son visage, remontant ses cheveux en se mordant la lèvre inférieure, continuant de danser doucement, laissant reglisser sa main sur sa gorge et sur le nœud de son chemisier de fortune, le laissant se desserrer un peu sans pour autant s’en défaire, regardant de nouveau Lucrèce droit dans les yeux.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr | Ft: Lucrèce McBraith


Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» [M] Otto Wessely – Le Père dont tout nous oppose - Feat Josh Brolin

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers:
                                         
FORUMFORUMFORUMFORUMFORUM