. : MESSAGES : 289 DATE D'INSCRIPTION : 04/02/2019
Mar 21 Jan - 11:24
Normal rules did not apply Drapés d'une impressionnante couche de poudreuse, les hautes murailles rayonnaient de mille feux, rendant à cette séculaire bâtisse sa gloire d'antan, celle dont elle jouissait à l'époque, bien avant que les guerres ne surgissent en son sein. L'hiver avait toujours eu sur Poudlard un effet qu'elle trouvait apaisant, agréable et terriblement rassurant, un véritable pléonasme au vu des derniers chambardements en date, qui avaient bousculé l'entièreté du monde magique. En l'espace de quelques jours, leur mode de vie s'était vu éventré, laissant les non-maj, comme ils aimaient les désigner en Amérique, prendre conscience de leur existence, créant ainsi des conflits, générant de la crainte et le retour, en d'autre termes, de l'inquisition. Lasse la rouquine aurait pu l'être, mais tel n'était pas son état d'esprit, aujourd'hui. Car si de nombreux ébranlements avaient eu lieu ces derniers jours, ce qui la rendait le plus perplexe avait été l'arrivée, totalement impromptu, d'une missive d'outre-Atlantique, signée par sa métamorphomage préférée : Alexis Graves. L'ancienne brigadière lui faisait part de son futur engagement marital, la priant, en compagnie de son époux, de bien vouloir participer à cet instant de leur vie, à leurs côtés. Une note en bas de page, lui quémandait expressément et de manière totalement persuasive, comme seule savait si bien le faire la blonde, de bien vouloir embrasser la destinée de demoiselle d'honneur.
Éberlué, surprise mais malgré tous des plus ravie pour son amie, l'épitre ne cessait de lui tourner en tête. Une part de sa personne se sentait honorée, béat de ce choix et mourrait d'envie de lui répondre par la positive, laissant ce tempérament si impulsif reprendre le contrôle, l'autre quant à lui était plus nuancé. En effet, ils resteraient des aurors, des membres de l'ordre du phénix, actifs, au milieu d'une ritournelle de mangemort, les tensions risquaient d'être à leurs combles et le ministère anglais ne leur faciliterait pas la tâche, s'il advenait à en avoir vent, surtout depuis l'accession au poste de ministre de leur amie Anastasia Preston qui s'était fait un véritable but, en souhaitant ôter de ces couloirs gangrénés, tout traitres avérés. Une étiquette qu'ils risquaient de mériter en prenant un portoloin pour l'Amérique. Taraudée par cet écrit, Arya avait pris la décision de ne point attendre la fin de la semaine, ni la clôture de l'année scolaire, mais de directement rejoindre son compagnon sur son lieu de travail, pour mettre la discussion sur le tapis. Elle avait besoin d'en parler, besoin également de le croiser, car on ne pouvait dire qu'ils avaient su pleinement profiter de leurs dernières vacances en date, bien au contraire. C'était pour cette raison que la chef de service de la brigade magique arpentait le chemin pavé menant aux grilles du domaine écossais. Main serrée sur le courrier, elle le fourra dans sa poche, tandis que son approche des grilles en fer forgées était perçue par le concierge.
Quelques échanges plus tard et l'homme à la sombre réputation se donnaient enfin la peine de la laisser entrer dans l'enceinte du château, non sans lui rappeler, de manière très ritournelle, que Tomas était toujours occupé de donner cours et ne serait disponible que dans une bonne demi-heure. Patience épuisée par ce talonnage inutile, ne se sentant pas d'humeur loquace, ni ne réclamant le besoin d'être guidé jusqu'à la salle des professeurs, ne craignant de se perdre pour y avoir fait ces classes pendants sept année, elle parvient à récuser son oppressante aide, sous l'égide de Peeves, dont les dégâts en salle des armures lui donna la plus belle des occasions. Enfin isolée, au détour d'un couloir particulièrement vide, la rousse se prit à soupirer presque lasse, sa main se perdant contre les briques... C'était presque drôle de revenir en ses lieux, de reprendre toujours au début, de boucler la boucle avec délectation, de retourner sur un lieu où on se sentait toujours comme chez soi, en terrain connu, en paix. D'humeur bien plus joyeuse d'un seul coup, le poids pesant du contenant de son tailleur noir se fit plus accablant, faisait naitre dans le coin de son esprit une idée malicieuse et taquine. D'une poigne ferme, Arya ôta le flacon au contenu blanchâtre de sa poche avec un regard circonspect. C'était son ami inventeur qui l'avait confectionné, lui certifiant que cela pourrait être des plus utiles au ministère, si tant était que l'effet voulu était escompté dans le temps. Plus fiable et plus sur qu'un sortilège de désillusion, il avait tenté une potion d'invisibilité, dont il souhaitait qu'elle certifie ses effets.
Lui-même l'avait gouté, mais il avait besoin d'un autre point de vue et quoi de mieux que de tester sa robustesse dans un lieu chargé de magie, emplis de monde aux regards scrutateurs et habitués à toutes sortes d'entourloupe de la part de la jeune génération? Côté amusé enfin revenu, lèvre mordillée en sachant la bêtise à venir de sa propre part et en toute connaissance de cause, la rousse en déboucha le contenant, portant le liquide, peu engageant, à son odorat. Heureusement inodore, il n'avait rien d'exceptionnel, sautant le pas, suivant l'impulsion, elle en prit une bonne lampée, cherchant un gout amer, voire écœurant comme pouvait l'être le polynectar mais rien ne vient, si ce n'était un froid glacial, voire polaire. Les vieux murs étaient frais, mais le froid irradiait d'elle, elle le sentait descendre dans son œsophage, se diriger vers son estomac, pour, in fine, se répandre dans son organisme. Bientôt, elle se sentit complètement frigorifiée de la pointe de sa chevelure flamboyante, au bout de ses orteils et quand elle porta ses pupilles ombragées sur ses paumes givrés, elle ne vit rien. Rien du tout.. Étrange était cette sensation, mais le côté désagréable disparaissait assez vite, testant le visuelle, elle se rapprocha de plusieurs tableaux et passa à côté d'un groupe de jeunes, qui ne cillèrent pas. Amusée, ragaillardie par ce premier essai fructueux, elle fila vers la classe de défense contre les forces du mal. Évidemment, la porte était solidement fermée, mais les bourrasques neigeuses qu'elle entrapercevait à l'extérieur lui donnèrent une idée.
Baguette pointée sur le battant boisé, l'ancienne Serdaigle informula un "Ventus" avant de profiter de la rafale occasionnée, suffisamment puissante pour faire céder les gonds, pour se faufiler à l'intérieur de la classe, avant que quiconque aille put faire le moindre geste pour la refermer. Collée au mur, dos immobile, la rousse retenait sa respiration, essayant d'être tout aussi calme que discrète, bien qu'un sourire mutin restait impeccablement affiché sur son visage. Stoïque, le minois posé sur les élèves des derniers bancs, elle épiait leurs réactions, qui ne vient pas. Personne ne se retourna et si l'un ou l'autre le firent, y décelant une présence, nulle ne réagit, préférant reprendre la rédaction commencée plus tôt. Parfait! Espiègle, son regard pivota vers le charmant brun, assis un peu plus loin. Quelque chose lui disait qu'il risquait peut-être de déprécier la blague, mais pour le coup, c'était tellement tentant, qu'elle avait bien du mal à se retenir de se précipiter, au point que les problèmes récurrents qui quémandaient son cheminement semblaient être loin derrière elle, même la lettre se dissipait, l'espace d'un instant, de son esprit. Lentement, se forçant à la prudence, essayant d'éviter tout mouvement brusque laissant deviner son passage, elle se déplaça au travers des rangées de bancs, remontant l'allée, tout en se félicitant mentalement de ne point avoir choisi de chaussure à talon. Un choix qui aurait été impossible à faire concorder avec le rebord boisé sur lequel il était juché. Se mordant la lèvre inférieure, profitant de la concentration unanime et studieuse de cette classe, elle avait rejoint le bureau où il logeait. Si la trentenaire résista de justesse à l'envie de glisser sa paume contre sa nuque pour voir sa peau s’hérisser à ce contact, ses lèvres, elles, s'abaissèrent au niveau de son ouïe pour un seul murmure, tâchant ainsi de ne point éveiller les soupçons des Pouffsoufles du premier rang :
-Avez-vous déjà fait l'amour à une parfaite inconnue?
Se retenir de rire était sans doute l'exercice le plus complexe de l'histoire, mais elle y parvient. Sa voix s'était modulée, espérant ainsi ne pas se faire découvrir trop vite et elle avait reculé d'un bon pas, pour éviter tout réflexe inopiné de sa part. C'était quand même un ancien auror, qui avait envie de se réinvestir dans le mouvement, il était donc logique de prendre quelques précautions, parce qu'Arya ne tenait pas à se prendre un sort, pour son enfantillage. Quoi qu’après tout, tant pis, cela avait été trop prometteur que pour ne point céder et puis c'était la faute d'Evan, il n'avait qu'à pas lui avoir donner cette fiole, aujourd'hui, juste quand elle décidait de s'éclipser du ministère pour cette occasion...
« N’oubliez pas, lorsque cette année vous passerez vos diplomes de fin d’année, il y aura toute une partie pratique mais aussi théorique. Si vous voulez réussir, il vous faut apprendre les deux facettes des Défenses contre les Forces du Mal, et cette année, les Sortilèges Impardonnables sont au programme. Le Professeur Têtenjoy a lancé une grande réforme, alors même si vous êtes en troisième année, vous vous devez de tout savoir sur ces sortilèges. Je vous ai préparé un devoir pratique afin qu’on établisse ensemble vos connaissances sur ce sujet là. Vous avez une heure, au prochain cours, on commencera une partie plus ludique. » Une main dans la poche de son costume trois pièce gris clair, Tomas avait souri aux élèves avant de lever sa baguette, les parchemins allant se déposer sur les bureaux des élèves qui s’étaient rapidement mis au travail. Tomas faisait parti de ces professeurs qui étaient écoutés et respectés, il n’élevait jamais la voix, et était à l’écoute de ses élèves. Durant les premières minutes, il avança dans sa salle de classe, observant ses élèves, son regard se portant sur le dehors, les remparts de Poudlard qui s’étaient rapidement recouvert d’une épaisse couche de neige et il se demandait si le match de Quidditch opposant les Serdaigle aux Gryffondor aurait lieu quand même. McGonagall était une directrice et fervente supportrice de ce sport, il n’y avait rien qui la faisait changer d’avis là-dessus, alors surement que Tomas allait passer son samedi matin sur les gradins gelés du stade.
Après quelques minutes, Howell s’était dirigé vers son bureau, montant l’estrade de bois devant son tableau noir, et il prit place dans son siège de professeur. Les élèves n’avaient pas encore les tourments de la vie, bien que certains étaient venus lui demander ce qui se passait en dehors des murs de Poudlard, cette disparition du Secret Magique International, et quelques uns lui demandaient même si c’était bel et bien Wilkes qui était de retour alors que des proches à eux ou même eux, avaient vu le mangemort mourir de la main de Tomas. Tout ceci était fort inquiétant pour celui qui s’était fait appeler le Kangal, lui-même se posait milles et une question. Il savait à présent qu’Hackus avait été innocent, il avait tué Podmore pour ce qu’il avait fait à July, mais est ce qu’il pouvait se réjouir de la survie de l’ancien mangemort ? Après tout, il faisait peut-être encore parti de ces rangs là bien que Cornélius lui avait exprimé le repenti de celui qui avait été dans les effectifs de Poudlard. Puis il y avait eu le Congrès Magique en Namibie, la décision de voir comment le monde allait accepter la nouvelle de l’existence des sorciers, et bien évidement le début de certaines émeutes.
Oui, tout ceci lui faisait penser qu’il se devait de reprendre du service au sein de l’Ordre du Phénix, d’être plus présent, et peut-être même de réintégrer le Bureau des Aurors pour apporter son expérience. Que faire ? Il fallait qu’il en discute avec Arya, et pourtant il ne pouvait pas laisser tomber les élèves de Poudlard ! Ce fut la porte de la classe s’ouvrant avec fracas qui le tira de ses pensées, et Tomas leva son regard avant de sourire. « Je plains les joueurs de Quidditch de ce week-end. » Une légère boutade pour faire redescendre la tension au sein de ses élèves, puis il prit sa baguette pour refermer la porte, scrutant les élèves. Il repenserait à tout ceci plus tard, l’heure s’écoulait bien et … et il y avait une infiltration d’air dans la classe car il venait de voir une hanse de sac bouger.
Poudlard n’était pas un établissement tout jeune, alors son regard bleu était déjà passé à autre chose, scrutant les élèves, un léger sourire à ceux qui levaient les yeux dans sa direction comme pour chercher un point d’ancrage pour retrouver leurs idées. « S’il vous plait gardez le silence pour ceux qui n’ont pas terminé, il reste encore quelques minutes Miss Faussette, ne vous inquiétez pas. » Le sol de l’estrade s’était légèrement affaissé, et encore assis, Tomas avait posé sa main droite sur sa baguette, ne laissant rien paraitre. Puis tout à coup … la voix d’Arya qui résonnait dans son oreille, et il dû se mordre la langue pour ne pas sourire, faisant mine de rien. Le plus naturellement du monde, Tomas prit sa plume de sa main qui s’était posée sur sa baguette, et donna l’impression de prendre quelques notes. J’espère au moins que la belle inconnue est nue. Mais … si la parfaite inconnue c’est toi, alors oui. Il ne savait pas à elle se trouvait, mais se doutait bien qu’elle pencherait son malicieux visage vers les notes.
Arya C. Howell
La Justice triomphera
. : MESSAGES : 289 DATE D'INSCRIPTION : 04/02/2019
Mar 21 Jan - 14:35
Normal rules did not apply L'universalité de sa valeur, sa confrontation à l'expérience, ainsi que sa soumission réussie à un ensemble de faits tangibles, étaient des marqueurs à retrouver, incontestablement, lors d'une découverte scientifique, majeure... Un point de vue qui quémandait de la part de l'inventeur, moult démonstrations pour parvenir à valider ces résultats. Mu par cette optique, Évan, son ancien coéquipier chez les bleus et bronze était venu la trouver, peu avant son départ imprévu pour l'Écosse, en lui demandant, en la prenant relativement facilement par les sentiments, au vu du contexte sombre qui se profilait à l'horizon, de tester sa nouvelle lubie : Une potion d'invisibilité. Celle-ci avait évidemment tous les avantages du sortilège de désillusion classique sans en subir la problématique, vu que nulle ne pourrait annuler les effets provoqués par son absorption de manière magique, seule la fin du temps imparti, résultant des centilitres absorbés selon ce qu'elle avait réussi à comprendre dans son ton importé comptait pour la dissolution de cette transparence. Une limpidité qui n'empêchait évidemment pas l'organisme de disparaître en tant que masse, simplement de la vue des observateurs aguerris, et peut-être même de l'hominium revelio, même s'il n'avait jamais eu l'occasion de tester. Quoi qu'il en soit, faire usage de l'expérimentation de l'innovateur anglais n'avait jamais été dans ses plans.
L'intention première de la rouquine, en arrivant à Poudlard, n'était qu'une importante discussion sur une missive parvenue à leur domicile quelques jours auparavant, ce fut l'ambiance locale, une fois le calme revenu qui lui donna la malicieuse idée. Esseulée dans ces entrelacs de couloirs trop longtemps parcourus, la tentation d'user de la fiole se fit plus grande, surtout que le concierge lui avait expressément répété, encore et encore, que son mari n'était point disponible pour le moment. Cédant à une impulsion caractéristique d'amusement interdit, voir déplacer dans une école en plein travail, elle bondit en avant, laissant le contenu aquosé lui parcourir la carcasse. Une fois la paralysie réfrigérante terminée, le résultat fut des plus convaincants, autant sur les élèves que sur les pensionnaires des tableaux. Résolue de profiter pleinement de sa lancée comme l'aurait fait, une Arya plus jeune, ses pas l'amenèrent devant la classe de Défense contre les forces du mal. Ayant réussi à régler haut la main le problème d'une porte solidement fermée, la brigadière se força à plus de maîtrise, à plus de self contrôle, quand bien même son organisme avait tendance à mettre la carriole avant les sombra et à se précipiter vers l'estrade. Elle était peut-être invisible, mais pas intangible! Respirant le plus paisiblement possible, la mère de famille avait abandonné son poste contre le mur glacé pour se projeter vers l'avant, faisant bien attention de ne point trébucher ou d'emmener une feuille ou l'autre dans son sillage.
Quelquefois, le regard de Tomas passait sur elle et inconsciemment, tentant de ne pas sourire, elle s'immobilisait. L'œuvre était inutile, même si la potion pouvait cesser de faire effet à tout instant, elle n'avait pas conscience du temps qui s'écoulait et elle ne serait dire quelle quantité ingéré lui permettait de tenir quels laps de temps. Une inconnue excitante dans le fond, presque grisante, même si la rouquine aurait bien du mal à expliquer son apparition en pleins milieux de sa classe, à des élèves qui seront aussi surpris qu'éberlués. Arrivée à ses côtés, si elle avait résisté à l'envie de le toucher, elle ne put que céder au désir de l'aiguillonner, de le taquiner. L'ancienne professeur de sortilège avait tenté de moduler sa voix, espérant jouir de l'anonymat l'espace de quelques instants, espérant ainsi se jouer, en tout bonne fois évidement, de son époux. À sa première salve, le Kangal sembla se raidir, bien que son immobilité était des plus louables, tant il ne se démontait pas. Ce fut à cet instant qu'elle remarqua sa paume, positionné près de l'endroit où il logeait habituellement sa baguette, sans doute avait-elle été bien avisée de ne pas céder tout de suite à sa première impulsion, sous peine de se retrouver avec un enchantement sur le cocos. Scrutant les regards inquiets ou passionnés des rédacteurs en herbe, elle se rapprocha de Tomas.
Honnêtement, elle allait réitérer, lui demandant de manière suave, "Depuis quand vous ne répondez pas à une question, professeur?" mais elle fut contrainte de ravaler sa verve charmeuse, le brun avait troqué l'élément boisé contre la plume, griffonnant sur un parchemin. Curieuse de nature, Arya s'approcha, passant au-dessus de son épaule pour déchiffrer ses écrits, d'un seul coup bien consciente que si sa voix ne l'avait pas encore trahis, son parfum, lui, restait entièrement perceptible par l'homme qui partageait sa vie, tout en ne manquant pas d'humour, vu qu'il précisait que la belle se devait d'être nue. Malheureusement pour lui, ce n'était point le cas, cela aurait même eu quelque chose de gênant de se trimballer dans Poudlard de la sorte, surtout si la potion était ratée, cela aurait fait jaser... Pétillant de malice, son visage se barra d'un sourire taquin en parcourant la suite, lui faisant comprendre que son petit jeu était tomber à l'eau d'un seul lancé de dé, il l'avait reconnu. Tant pis, elle était toujours invisible, pour le moment, et lui, il était coincé face à une horde d'élève qui ne comprendrait absolument rien s'il se mettait à parler ou à s'agiter dans tous les sens. Lentement, doucement, comme si elle essayait d'abord de lui mettre la chair de poule, ses paumes venues s'ancrer sur ses épaules, y pesant de tout leur poids -ou du moins l'espérait-elle, après tout, car elle ne pouvait pas doser tous les effets du test réalisé-. Quelques mèches de cheveux, libérées du carcan de son chignon par les bourrasques externes, tombèrent sur son minois, lui chatouillant élégamment la joue, tandis que son timbre résonnait, une nouvelle fois, à ses oreilles.
-Qui sait, je pourrais l'être...
Innocente, séraphique, sa phonation restait tels un bruissement de papillon, tant le volume de décibels en présence était faible, mais suffisant pour qu'il la perçoive. Pupilles agitées, d'un gris limpide, elle fixait sa carne, n'y décelant aucun début de retours à la normale, elle choisit de continuer l'expérience, de la pousser un peu plus loin, l'allégresse de sa reconnaissance n'ayant pas le moins du monde entaché le sursaut bienvenu de son côté joueur. Continuant de tenter sa chance, pendant les minutes qui restaient avant la fin du cours, ses paumes se délogèrent de leur position pour disparaître, le laissant brusquement seul, dans le silence. Une carence dont il n'eut pas à souffrir longtemps. Profitant de son emplacement derrière le bureau, elle se logea dans l'espace restreint le séparant de la surface lambrissée de sa chaire, atterrissant contre ses cuisses, emmenant malencontreusement le parchemin précédent à se soulever dans l'action. Immobile, statufiée, Arya osait à peine respirer, mais les regards inquisiteurs ne semblaient pas s'y accrocher de trop près. L'énonciation, précédente, du maître des lieux concernant le temps exécrable pour un match de Quidditch flottait toujours dans les esprits. Regagnant un peu de sa superbe, elle précisa :
-Je te rappelle qu'ils te prendront pour un fou, si tu te mets à parler seul où c'est inutile?..Espère juste que l'illusion ne cédera pas.
Si ces lippes étaient proches des siennes, flottant à quelques misérables millimètres de leurs voisines, elles se contentèrent de dévier leurs courses vers sa jugulaire, qu'elles suivirent avec une lenteur exquise, exemplaire. C'était bien loin du sujet important qu'elle souhaitait aborder en sa compagnie, mais un 'il faut absolument que je te parle de quelques choses' n'était pas très crédible, après une telle entrée en matière. Puis force était de constater, que l'ex Sutherland préférait très clairement profiter un peu plus longtemps de cette pique là que du débat cornélien à venir. Peut-être changerait-elle la tendance quand l'espace comblé se serait vidé de ces occupants et qu'elle retrouverait réellement sa visibilité première... CRIMSON DAY
Tomas Howell
La Justice triomphera
MESSAGES : 78 DATE D'INSCRIPTION : 05/02/2019
Mer 22 Jan - 10:26
NORMAL RULES DID NOT APPLY
Tomas et Arya
Tomas prenait du plaisir à enseigner, il était professeur depuis cinq ans, toujours au poste de Défense contre les Forces du Mal, la malédiction de Lord Voldemort avait bel et bien disparue avec lui et il était heureux de savoir qu’il était cet homme dont l’histoire se souviendrait. Au moins, on ne penserait pas à lui seulement comme un « général de guerre » ou bien un « auror qui savait faire son travail ». Il avait un savoir qu’il se plaisait à transmettre aux élèves, et pourtant au fond de ses trippes, l’adrénaline du terrain lui manquait. Il y avait cependant autre chose qui lui manquait encore plus : son fils et sa femme. Si Arya avait enseigné quelques années également à Poudlard, elle avait reprit un poste dans la brigade magique, et depuis les deux avaient moins de temps à passer ensemble. S’il retrouvait son emploi d’auror, il quitterait la tranquillité pour prendre le risque de mettre sa vie en péril tous les jours, mais il retrouverait son épouse tous les soirs. Les deux Howell devaient parler de tout ceci, alors que l’option où Tomas pouvait quitter l’école les soirs où il n’était pas de garde était aussi viable.
Enseigner, prendre le temps, expliquer, et aussi proposer aux élèves des alternatives à la facilité de sombrer dans les méandres de la magie noire. Il pouvait comprendre les ambitions de certains, cette envie d’être encore plus puissants d’autres, mais pourtant il ne fallait pas que la facilité devienne une voie attrayante. Le bien existait sur cette Terre, et une nouvelle ère s’offrait à tous maintenant qu’il semblait acté que les moldus allaient avoir la connaissance du monde magique comme acquise. Lorsque la porte d’entrée de la classe s’était ouverte sous une bourrasque de vent, Tomas l’avait refermé d’un geste de baguette, sans savoir qu’il s’agissait là d’un tour d’Arya. S’il l’avait su ? Il ne savait pas comment il aurait réagi, ce qui était sur c’était que d’ici quelques secondes, il serait ravi de sentir son odeur et d’entendre sa voix. Elle avait succombé à une pulsion, à l’envie de profiter du moment, et c’était ce naturel enjoué qui plaisait tant à Tomas même après plusieurs années de relations. La rousse avait sans cesse des actions qui surprenaient l’ancien auror, et chaque jour passé en sa compagnie l’émerveillait un peu plus encore !
Malheureusement il n’avait pas pu la voir lui sourire, il n’allait pouvoir que l’imaginer car elle s’était fait entendre. S’il fallait beaucoup de self-control à Arya pour ne pas rire, il en était de même pour Tomas qui ne devait pas sourire. Ses élèves auraient trouvé cette action bizarre de sa part, le voir sourire bêtement. Lui répondre ? Le même souci qu’un sourire, les élèves s’en rendraient compte. Alors il avait prit sa plume, faisant mine de prendre quelques notes pour ne pas éveiller les soupçons, griffonnant quelques mots à l’attention de son épouse tout en espérant qu’elle comprendrait que la situation l’amusait grandement. Tomas pouvait sentir le parfum d’Arya se faire plus présent, signe qu’elle s’était rapprochée, et qu’elle regardait surement par-dessus son épaule et qu’elle lisait les quelques mots qu’il avait mis. Est-ce qu’elle allait en être amusée ? Il ne pouvait pas le savoir, mais aimait imaginer le sourire d’Arya. Joueuse la rouquine avait passé ses paumes de mains sur ses épaules, et Tomas eut la sensation de quelques mèches de cheveux de cette dernière sur son visage.
Il était complexe de rester stoïque, de ne rien laissait transparaitre car les cheveux lui chatouillaient le bout du nez ou bien la joue, la voix sensuelle d’Arya résonnant encore une fois à l’oreille et Tomas fronça légèrement les sourcils comme dans un signe de concentration avant de reprendre la plume. Alors je dois peut-être t’imaginer ainsi, qui sait … Et il faut dire que l’imaginer nue avait tout de très plaisant. Néanmoins, il se doutait bien que son épouse n’était pas en tenue d’Eve, elle était surement bien habillée, ne prenant pas le risque d’être démasquée dans son plus simple appareil. Tomas avait eu un léger frisson, faisant se lever ses poils, lui qui devait rester impassible et qui se félicitait à ce moment là de sa formation en tant qu’auror d’élite. Il pouvait encore sentir les mains d’Arya sur ses épaules avant de ne plus les sentir. Qu’était-elle en train de faire ? Il sentait son parfum sans déceler l’endroit où elle pouvait être, et bien vite le professeur put sentir sa présence.
Elle était devant lui, sur ses cuisses, faisant bouger le parchemin sans éveiller les soupçons. Arya lui rappelait en jouant qu’il devait faire attention de ne pas passer pour un fou, tout en ajoutant qu’elle espérait que l’illusion n’allait pas céder. Un léger rictus se dessina sur ses lèvres, scrutant sans la voir la rousse dont il pouvait sentir les lèvres proches des siennes, son souffle entêtant caressait ses narines. Il fut surprit de sentir les lippes s’attaquer à son cou, lentement, pour faire naitre une certaine tension dans l’esprit du Kangal qui se devait de rester impassible, de ne pas bouger d’un centimètre, et Tomas fit mine de reculer un peu son fauteuil, laissant plus d’aisance à Arya sans que ce soit visible aux élèves, penchant sa tête pour lui offrir son cou, griffonnant quelques mots distraitement. Je me vengerais, tu le sais j’espère … Mais comment lui en vouloir alors que tout ce qui se passait n’était qu’un mélange exquis de jeu qu’elle venait de lancer. Il voyait quelques élèves redresser la tête, et tenta de se concentrer quelques secondes sur sa classe. « Il vous reste dix minutes. Ceux qui ont terminé, je vous propose de vous lever en silence et d’aller profiter du repas en avance. On se voit dans quelques jours, en attendant, informez vous sur les sortilèges impardonnables. » Quelques élèves commençaient à se lever en silence, et Tomas posa sa main à l’emplacement où se trouvait la cuisse de son épouse, endroit invisible pour les autres.
Arya C. Howell
La Justice triomphera
. : MESSAGES : 289 DATE D'INSCRIPTION : 04/02/2019
Dim 26 Jan - 12:11
Normal rules did not apply Divagation collective, désir inavouable, ou encore souhait tangible, selon les cas, l'art de se rendre invisible ne laissait personne indifférent. Ce fantasme inconscient était partagé par l'ensemble de la population, sorcière ou non, et ce pour une panoplie de raison. La première en date était la plus unanime, classique, presque trop aisé à comprendre tant l'avantage se dessinant à l'horizon était limpide. En effet, être soustrait de la réalité permettait de prendre dû recule, d'être exempté des contraintes mondaines, de la bienséance et de la morale, sans subir le moindre risque de châtiment. Avouez, qui ne l'avait jamais rêvé ? Qui ne s'était jamais laissé aller à penser à ce qu'il pourrait réaliser, si jamais il avait en sa possession une cape d'invisibilité, ou un sortilège de désillusion efficace?!..Harry Potter, l'élu, le héros de guerre, himself, ne pourrait que corroborer ses allégations, au vu de son passif poudlardien. Mais s'affranchir de toutes codifications ministérielles n'était pourtant pas l'apanage des déserteurs, ou des fraudeurs en herbe. Oh que non, le but final pouvait être plus beaucoup plus important, au point d'impacter l'entièreté de la société, surtout si on venait à mentionner la possibilité d'espionnage, ou le larcin de masse. Si le créateur du philtre n'avait, évidemment, aucune volonté néfaste, souhaitant au contraire agir pour le bien du plus grand nombre, en confiant ces trouvailles au gouvernement, le risque était bel et bien réel. Une gageure qu'il faudra éviter à tout prix, une audacieuse utilisation qui ne serait point acceptable. Et pourtant, Arya, elle-même, en détournait déjà l'intérêt pour son propre amusement. Choisissant d'user de son onguent à des fins disons malicieuse, détournée et sans doute fortement réprouvée, si elle parvenait à la tête pensante de l'établissement scolaire.
Qu'à cela ne tienne, l'ancienne bleu et bronze était trop enjouée par l'idée que pour se refréner, laissant le côté le plus impétueux de sa personnalité reprendre le dessus. Invisible, immobile, pratiquement statufiée sur l'estrade, elle se mordait la lèvre inférieure pour ne point céder à l'hilarité, ne résistant pourtant pas au souhait d'asticoter son époux, tout en jouissant de son incapacité, notoire, de réagir, sous peine de déclencher l'incompréhension générale. Amusée par ce contraste, elle s'était laissée allée à la parole, exprimant un questionnement des plus alléchants, avant de comprendre par ces écrits, qu'elle était démasquée, que le mystère n'en était plus un : Son identité était levée. Loin de se décontenancer, par ce résultat percutant, surement aidée par l'odeur caractéristique de son parfum, elle opta pour faire perdurer cette douce torture, s'en délectant tels une adolescente. Paume contre ses épaules, la rouquine intensifiait les contacts, répondant à sa demande manuscrite de nudité, non sans apposer son emprunte, que ce soit par son effluve ou par le contact subtil d'une mèche fuyarde. Le Kangal restait pourtant de marbre, ne lâchant pas la moindre bribe d'expression faciale, face à une classe studieuse, ce qui rendait son défi plus grisant encore, bien qu'au fond légèrement saugrenu. L'interdit et la possibilité de se faire prendre ne tarissaient en rien sa volonté joueuse, au point qu'un nouveau sourire, rieur, venu barrer son fasciés à la lecture. Étant totalement imperceptible à sa vue, il pouvait très clairement se l'imaginer comme il le souhait et si tel était son désir, elle n'allait pas s'en plaindre, au contraire, cela tendait à prouver qu'ils n'étaient point ancré dans une habitude ritournelle et que le désir, la flamme de ce brasier, existait toujours en eux. Abaissant son organisme à son hauteur, faisant mille efforts pour ne point ébruiter ses vocalises aux premiers bancs, tout en restant ensorceleuse, sa voix lui répondit dans un souffle, qui s'épancha contre son oreille gauche.
-Fais-toi plaisir...
Tout était dit. Clair. Net. Précis. Il était inutile d'en faire plus. Guillerette, ravie de pouvoir continuer sur sa lancée, la brigadière avait cessé de peser contre sa carrure, laissant planer un délicieux sentiment d'attente. Bien que totalement plongée dans ce tourment à infliger, la malice ne la quittant pas, elle prit quelques instants pour vérifier que l'effet de la potion ne se dissipait pas. Ne sentant aucune prémices de retours à la normale, bien qu'elle ignorait totalement s'il y en aurait un, elle conclue que la réverbération toujours indemne de son derme était bon signe et qu'elle pouvait prolonger l'expérience, sans trop de contrainte. Poussant le vice toujours plus loin, visualisant un espace suffisant pour se glisser entre lui et son bureau, Arya sauta sur l'occasion, s'installant sur ces cuisses, avec le plus de délicatesse possible, même si le parchemin; placé devant lui, se souleva d'action, glissant de quelques misérable centimètres sur la surface boisée. S'attendant pratiquement à une réaction de sa part, la trentenaire crut bon de préciser la situation complexe dans laquelle elle l'avait placé, ainsi mis en avant devant une classe d'écolier, bien loin de se douter de ce qui se déroulait devant eux. Non contente de cette mise en garde, elle dévia ses lippes vers son cou, parcourant tout l'espace atteignable, le ponctuant de doux baisers, légèrement provocants. Possédant une maitrise de lui impeccable, forçant presque l'admiration de sa femme, Tomas restait parfaitement stoïque, profitant simplement de la situation en lui laissant plus de terrain de jeu et d'espace, en se penchant sur le côté.
Sans montrer d'autres signe externe de tension, mis à part un regard qui semblait la pourchasser, avant de lui passer complètement au travers, elle s'émerveillait de ce talent, tandis que la démonstration devait être quelque peu dérangeante, des deux côtés. Elle allait continuer son action, laissant toujours son souffle, chaud, se perdre sur sa peau, quand le grattement caractéristique d'une plume se fit entendre. Il écrivait, tranquillement. Décidément, il en venait presque à l'enivrer, car à tous les coups, la rousse, elle, se serait déjà grillé, vu qu'elle était bien plus susceptible que lui de s'emporter, ou en tout cas de céder sur ce point, mais ce n'était point son cas. Auror exemplaire, ancien général de guerre, le contrôle faisait partie de son apprentissage et de son caractère, tout comme le côté plus posé et réfléchi. Une adresse que ne possédait pas la rouquine et qui lui donnait plus envie, encore, d'outrepasser les limites, pour atteindre les siennes, même si Minerva McGonagall, la plus strict des lionnes, devait lui faire un sermon mémorable! Une idée accentuée par ces écrits qu'elle prit le temps de parcourir, avec délectation. N'en pouvant plus, un léger ricanement s'échappa de son thorax, venant percuter son derme, alors qu'elle laissait peser volontairement son buste contre son corps, le collant pratiquement au dos de sa chaise dans le mouvement. Se venger était une idée grisante pour tout avouer, mais c'était encore elle qui avait le contrôle! Du moins, tant que les élèves étaient présents, après, sans doute que se serait une toute autre histoire, au vu de l'étroitesse de sa liberté de mouvement. Bravade, impulsive, un nouveau souffle se fit entendre, alors que l'agitation semblait monter d'un cran dans son dos.
-Je m'y attends. Mais avant, il faut encore que je t'en donne de bonnes raisons, non?
Anodine, l'interprétation aurait pu l'être, si le contexte eut été différent. Phonation terminée, ses lèvres prirent le chemin de sa mâchoire, en suivant la ligne pour finir sur son menton, tandis que le professeur de Défense contre les forces du mal prenait son rôle à cœur, demandant à ceux qui avait fini, en avance, leur rédaction, de bien vouloir quitter les lieux, non sans un rappel d'étude sur les impardonnables. Une part de son esprit sembla tiquer à cette annonce mais y décrocha bien vite. A peine finissait-il son explication que les premières chaises crissaient déjà sur le sol, signalant quelques arrivées imminentes, cherchant à déposer leurs documents à sa portée, sur le bureau. Visualisant ce risque plus grands, ses lippes vernirent attraper leurs voisines dans une sorte de baiser chaste, de French Kiss, vu que plus serait malvenu, visuellement parlant. Doucement, la chaleur de sa paume se répercuta sur sa cuisse, signe entre autre qu'elle était bien tangible et qu'intérieurement, il était sans doute bien loin du stoïcisme dont il faisait preuve. Taquine, surfant sur la vague, préférant omettre tout autres raisons de sa venue, ses paumes suivirent leur propre dessein, commençant par se saisir du col de sa chemise, avant de se laisser choir contre ce torse qu'elle pourrait redessiner les yeux fermés. Bridés dans ses mouvements, par la pensée obscur du rendus observable, elle se contenta de reculer le dessus de son costume, trois-pièces, comme si un mouvement de sa part l'en aurait délogé, espérant ainsi profiter de l'espace disponible. Parcourant ses muscles, ses doigts virevoltaient sur son abdomen, s'agrippant ça et là aux boutons de sa chemise, glissant toujours plus bas.
- T'en faut-il plus?
Murmure volé, exprimé à la sauvette entre deux arrivées inopinée d'élève, rendue à portée d'ouïes. On pourrait se demander de quoi elle parlait : De raison de vouloir se venger? Ou plus pour le faire craquer? Les deux éventualités pouvaient, évidemment, se jouer et elle abandonnait l'interprétation première à sa volontés. Surtout que les minutes pouvaient être comptées, tant elles s'égrainaient dans un décompte immuable. En effet, Arya ignorait totalement combien de temps allait durer les effets, ou combien de temps il lui restait. Tomas, lui, devait penser qu'elle avait usé d'un sortilège qui ne pouvait, techniquement, se rompre sans le contre-enchantement adéquat, mais ce n'était malheureusement pas le cas. Là, à tout instant, la magie pouvait cesser, un gout du risque qui rendait cet interdit, fautif, très peu professionnel, certes, mais terriblement aguicheur, au point qu'elle repensera sa moral plus tard. Quoi qu’après avoir vécu bien des premières fois en ce lieux, ainsi que son accouchement, elle ne pouvait plus voir Poudlard de la même manière... CRIMSON DAY
Tomas Howell
La Justice triomphera
MESSAGES : 78 DATE D'INSCRIPTION : 05/02/2019
Ven 31 Jan - 13:07
NORMAL RULES DID NOT APPLY
Tomas et Arya
Jouer, profiter de l’instant, laisser quelque part tous les soucis de côté pour aller vers quelques gestes d’affections et de jeu. En y pensant, Arya réalisé ce qui pouvait s’apparenter à un fantasme, celui de pouvoir épier sans être vu, de profiter sans se faire voir, de taquiner et de voir l’autre rester impassible. Mais pour autant, était-ce désagréable pour Tomas ? Ce jeu avait un petit goût d’interdit, il procurait une excitation nouvelle et le simple contact de quelques mèches transparentes caressant le bout de son nez ou bien sa joue était envoutant. Pourtant, il se devait de rester stoïque, de ne rien démontrer comme émotion car sinon les élèves auraient pu se rendre compte de la supercherie et il lui était aisé d’imaginer Minerva McGonagall en train de les réprimander. A contrario, Albus Dumbledore aurait surement beaucoup ri de cette blague là, il ne l’aurait peut-être pas toléré réellement, mais il y aurait eu cet éclat de malice traversant son regard à travers ses lunettes en demi-lune. Heureusement pour Tomas, sa formation d’auror d’élite lui avait appris à garder un sang-froid presque exemplaire, il se devait de trouver des solutions pour pouvoir communiquer avec son épouse sans que tout soit trop audible ou bien visible, et avec un léger froncement de sourcil il avait commencé à écrire quelques mots couchés sur un parchemin, entrant dans le jeu de la rouquine, allant même jusqu’à lui demandait si elle avait pris la liberté de se mettre nue. Elle restait dans le flou, alors il lui avait marqué qu’il devait peut-être l’imaginer ainsi, et toujours très joueuse, Arya lui avait répondu dans un souffle de se faire plaisir. Oh, il ne lui fallait pas beaucoup réfléchir pour imaginer le corps de son épouse, mais il se doutait bien que ce serait un mauvais genre de penser à une telle chose alors que devant lui se trouvait encore plusieurs élèves en pleine rédaction sur les sortilèges impardonnables.
Le parfum de la rousse était enivrant, un véritable plaisir pour le Kangal, et il l’avait senti se positionner sur ses genoux, entre lui et le reste de sa classe, avant de la sentir profiter encore plus de cette situation en laissant l’espace nécessaire pour qu’elle puisse jouer. Arya laissait ses lèvres trainer dans le cou de son homme, ce dernier sentait les frissons le parcourir, il avait cette folle envie de capturer ses lèvres et de la prendre contre lui, la distance qu’instauraient leurs emplois respectifs était complexe, mais l’amour entre les deux toujours présent. Oh, il se vengerait de cette « attaque » de son épouse, il se rattraperait, il y comptait bien ! Mais visiblement, Arya n’en était que plus amusée car elle se collait à son torse, il la sentait appuyée de tout son poids, entendant son petit rire dans le creux de son oreille et Tomas eu du mal à refreiner le sourire qui se dessinait sur son visage. Lentement il hocha la tête négativement, un signe à peine visible, mais qui montrait qu’il était amusé de la réponse de l’ancienne professeure, en ce geste il voulait lui faire comprendre qu’elle était incorrigible. Bien évidement, il n’en était que ravi, ces moments là de complicité faisaient le couple qu’ils étaient.
Qu’est ce qu’il pouvait bien faire pour se venger ? Il n’avait encore aucune idée de ce qu’il ferait, surement qu’il saurait également jouer ce petit jeu dangereux sans pour autant lui piquer l’idée de l’invisibilité. Juste l’attacher fermement dans le lit, et laisser ses lèvres la parcourir et glisser autour de ses zones les plus érogènes sans y aller, et cela pendant des heures sans pour autant lui donner ce qu’elle voudrait à ce moment là. Il la sentait dériver sur sa mâchoire, prenant la direction de son menton et Tomas avait proposé aux élèves qui avaient terminé de quitter en silence la salle. Ce qu’il n’avait pas pensé, c’était que ses élèves allaient vouloir lui ramener les devoirs sur son bureau, lui pensait les récupérer d’un geste de baguette une fois la salle vide.
Le bruit des chaises ne semblait pas gêner Arya dans son jeu, elle était même venue déposer brièvement ses lèvres sur les siennes, lui laissant ce léger gout sucré qu’il affectionnait tant et Tomas avait déposé sa main sur la cuisse de son épouse, comme une demande tacite pour qu’elle ne lui enlève pas sa présence. Elle laissait ses mains aller sur sa chemise, rendant les choses plus aisées en décalant légèrement son costume comme s’il avait bougé, et Arya se laissait aller à effleurer les muscles de l’ancien auror au niveau de son ventre et il se demandait jusqu’où elle pourrait aller. La rousse lui murmurait même d’un ton taquin s’il lui en fallait plus entre la venue de deux élèves tandis que la classe se vidait de plus en plus et Tomas serra sa main sur la cuisse de la rousse. Non, il n’avait pas besoin de plus pour se venger. Oui, il voulait continuer le jeu. Le professeur était amusé et enfin le dernier élève se levait de sa chaise. D’ici quelques minutes, les deux sorciers seraient seuls, Tomas laissait son pouce glisser sur la cuisse d’Arya, la scrutant sans la voir, l’œil légèrement pétillant de malice.
Arya C. Howell
La Justice triomphera
. : MESSAGES : 289 DATE D'INSCRIPTION : 04/02/2019
Dim 2 Fév - 11:25
Normal rules did not apply Persévérance irraisonnée, oublis de réalisme, inintelligence, la liste était encore longue quand les spécialistes se penchaient sur les meilleurs termes à utiliser pour décrire ce qu'était l'obstination humaine, mais toutes avaient une constante immuable : Cela n'avait rien d'enjôleur, ni de positif, c'était même tout le contraire... En effet, les avis sur ce point étaient unanimement négatifs, même s'il était parfois ardu de le différencier de l'entêtement ou de l'acharnement. Le sous-entendu véhiculé par cette opiniâtreté était résolument irréfléchi et erroné, en simple, une erreur. Une faute à ne pas commettre si on voulait atteindre son objectif et pourtant, la rouquine se faisait un malin plaisir à s'en délecter, pourchassant cette chimère en toute connaissance de cause. Impulsive à souhait, buttée et légèrement têtue sur les bords, il paraissait évident qu'Arya n'allait pas se démonter à la moindre incartade, il était évident que rien ne pourrait la raisonner, qu'elle allait inlassablement poursuivre sur sa lancée, aussi déplacée, ou excitante, c'était au choix, fusse-t-elle. Totalement grisée par cette petite extravagance personnelle, résultante de l'utilisation, réussie, du philtre d'invisibilité reçu, elle ne cessait de repousser la corruption plus loin, cherchant à atteindre son summum, à susciter une réaction -appropriée ou non- de son époux.
Maitre de lui, rompu à l'exercice de l'impassibilité par ces années d'entrainement, le divertissement n'en était que plus stratégique, sans pour autant plonger dans l'exhibitionnisme pure et simple, ça, c'était une barrière qu'elle ne se permettrait pas de franchir. Un excès dont elle se prémunissait, judicieusement, quand bien même cela puisse être un fantasme de son compagnon, parce qu'après tout, ils avaient face à eux des élèves de troisième année et ils ne pouvaient pas concéder à de telle excès. Certes, à cet âge-là, ces sorciers en herbe devaient déjà être émoustillés par leurs hormones et attirés par le sexe, mais ce n'était pas une raison pour s'y abaisser devant eux. De toute façon, elle était pratiquement certaine que si dans un sens cela lui plairait, dans l'autre, il lui en tiendrait littéralement rigueur et non pas pour un amusement futur, tel qu'il lui promettait par ces écrits manuscrits, seul moyen viable de communication entre eux. Rejetant le reste au oubliette, séduite par cette idée, son propre contrôle s'ébrécha laissant transparaitre un doux ricanement, qui se répercutait sur son derme, laissant, une fois n'était plus coutume, son souffle s'échouer, adroitement, sur sa peau. Joueuse, bien loin de la capitaine de brigade magique qu'elle pouvait être au ministère, laissant les rênes à une autre part de sa personnalité, la bleu et bronze surfait sur la vague, lui signalant qu'avant de penser à se venger de l'outrage réalisé, il lui fallait de bonnes raisons, des preuves inflexibles. Autant dire que ce commentaire ne tomba pas dans l'oreille d'un sourds, elle aurait juré voir un rictus agité le coin de ses lippes.
Une impression confirmée par le mouvement de gauche à droite que Tomas réalisa le plus paisiblement possible, en cherchant à lui faire comprendre qu'elle était incorrigible. Il la connaissait que trop bien. Adjoignant le geste à sa verve, la rouquine ne put faire autrement que d'accentuer le jeu. Pour ce faire, elle opta pour la continuité, laissant dériver ces lèvres sur sa peau, s'enivrant de son odeur si agréable et réconfortante, avant de suivant la courbe de sa mâchoire, jusqu'à s'échouer, volontairement, sur ces lèvres. Un baiser chaste, un contact fugace sensé lui donner le gout sans en amener les avantages ou combler ses envies. Ses paumes ne voulant pas être en reste, partirent immédiatement explorer les zones exploitables de son anatomie, effleurant son torse, dessinant la courbe de ses muscles, tout en triturant quelques boutons de sa chemise, en se dirigeant inlassablement vers le sud. Profitant du laps de temps imparti entre deux bruissements de pas se dirigeant vers le bureau professoral qu'ils occupaient, elle ne put s'empêcher de lui demander s'il en voulait encore plus. S'il lui en fallait plus pour rendre définitivement les armes, pour se trahir? De toute évidence, la réponse était déjà connue, perceptible, vu que le professeur de défense contre les forces du mal n'avait pas bronché à sa délicieuse torture, mais elle se plaisait ainsi à houspiller, en sachant pertinemment bien qu'il ne pouvait se laisser aller à la réplique, en toute liberté, sans alerter l'audience. Merlin qu'elle aimait, un peu trop, ce pouvoir! Un petit côté directif qui ne semblait pas déplaire à l'ancien auror, au vu de la pression, intensifiée, qu'il exerça contre sa cuisse en guise de riposte. Prenant la perche au vol, ne pouvant résister à la tentation d'un défi loin de leurs quotidiens respectifs, sa voix se répercuta une nouvelle fois à son oreille, alors qu'une nouvelle chaise crissait sur le sol.
-Tu l'auras voulu.
Il lui fut impossible de voir la moue lui barrant la frimousse à cette énonciation, mais le tempo lent, légèrement ionique dont Arya venait d'user lui donnait le ton. Elle allait mettre les petits plats dans les grands. Pour commencer, elle s'attaqua à ce qui restait à sa portée, sans s'engouffrer dans l'indécence d'une vision publique fautive, ses dents mordillèrent le lobe de son oreille, comme pour l'inciter à réagir. Perdurant sur cette zone, elle laissa le bout de son nez titiller la peau fine qui était logée juste derrière et qui pouvait lui donner des frissons. Insolente, ses gambettes fuselées, se situant de part et d'autre des siennes, se mirent en mouvement, effectuant de lent frottement contre son pantalon, ne cachant rien du contact espéré. Mais quand le dernier élève exprima un au revoir et tournait, supposément car elle ne le voyait pas, les talons, s'éloignant vers sa place pour récupérer ses affaires, ou pour quitter la classe par la grande porte, elle choisit de provoquer un dernier embarras, une sorte de baroud d'honneur. Dent enserrée contre sa lèvre inférieure, yeux acier pétillant de malice, si une de ces paumes tenait toujours fermement sa chemise, assez bas pour ne pas attirer l'attention sur le froissement occasionné, l'autre se posa derrière, s'agrippant aux rebords de la chancellerie. D'un mouvement sec, un peu brusque, elle glissa vers l'avant, se repoussant pour venir poser ces hanches contre les siennes, faisant remonter la douce chaleur de sa paume. Comme supposé, l'insistance apposée sur le meuble fut un peu trop forte et celui-ci recula dans un bruit difficilement camouflable, qui résonna dans toute la pièce. Immobile, écoutant le silence surprit généré, elle laissa échapper dans un souffle :
-Oups...
L'allocution ne correspondait pas à sa véritable pensée. En effet, elle était assez loin d'être désolée, elle était plutôt amusée à l'idée de ce qu'il allait bien pouvoir lui raconter, où lui dire, pour se dégager de ce mauvais pas. Ne lui facilitant pas la réflexion, le délicat frottement qu'elle avait entrepris, au début, recommença de plus belle, tandis que sa paume quittait le bois, pour venir se loger à la naissance de sa chevelure. Se faufilant entre les mèches de sa tignasse brune, elle y passait les doigts dans un soupire d'aise, au moment ou une légère pointe fraiche commençait à prendre naissance au tréfonds de son organisme. Oh oh était-ce le début de la fin? Peut-être... CRIMSON DAY
Tomas Howell
La Justice triomphera
MESSAGES : 78 DATE D'INSCRIPTION : 05/02/2019
Ven 7 Fév - 12:42
NORMAL RULES DID NOT APPLY
Tomas et Arya
La vengeance est un plat qui se mange froid, Tomas en avait parfaitement conscience, et le fait qu’Arya joue ainsi avec lui en tout état de cause démontrait qu’elle n’en était pas gênée le moins du monde. Bien au contraire, la rousse jouait avec ses cheveux, entêtant à chaque seconde un peu plus son époux avec son délicat parfum, son souffle venant caresser sa peau, et Tomas bien que tentant de ne rien démontrer, ne pouvait empêcher son cœur de louper quelques battements lorsqu’il s’emballait. Arya était incorrigible, et pourtant une réelle vague de fraicheur dans un quotidien parfois morose lorsqu’on prenait en compte que la sécurité planétaire était en jeu actuellement. Le simple fait de venir jouer ainsi avec son époux démontrait qu’elle était encore jeune, à peine trentenaire, qu’elle avait bien des idées en tête et qu’elle n’avait pas froid aux yeux. Alors, en prenant en compte tous ces composants, Tomas se disait qu’il lui faudrait une punition à la hauteur de son affront, bien que dans ce cas là, il ne lui en tenait réellement aucune rigueur bien au contraire. S’en était même amusant de laisser planer au dessus d’eux l’ombre d’une vengeance, un jeu qui pouvait que leur faire du bien ! Tandis que les lèvres d’Arya continuaient de parcourir sa mâchoire, Tomas avait proposé aux élèves qui avaient terminé leur devoir sur les sortilèges impardonnables de quitter les lieux en silence, il ne fallait pas qu’il change ses façons de faire, bien que tout ceci relevait de l’exploit avec sa femme assise sur ses genoux et qui jouait à le titiller pour lui faire perdre son flegme légendaire. Le baiser chaste avait failli le faire chuter de son calme, il avait eu l’envie d’accentuer la pression, de ne pas quitter les lèvres de sa femme qu’il n’avait pas embrassé depuis quelques jours, et inspirant doucement, le Kangal avait brièvement passé le bout de sa langue sur ses lèvres dans un geste qui était naturel, comme un besoin de les humidifier. Arya jouait avec ses mains, s’il fermait les yeux il aurait pu la voir faire et même ainsi en la regardant sans la voir, il pouvait deviner ce sourire qui ne quittait pas ses lippes, heureuse d’en faire voir de toutes les couleurs à son mari.
Est-ce qu’elle devait aller plus loin ? La bienséance aurait été de dire non, de stopper ce petit jeu à la limite de la perversité, surtout si Arya devait réapparaitre devant lui bien que dans l’esprit de Tomas, elle s’était lancé un sortilège pour ne pas être vue, en plus, il pouvait sentir sa cuisse sous sa paume de main, signe qu’il s’agissait évidement de ce sort ! Sauf que la vérité était toute autre, Arya avait usé d’une potion qu’elle ne connaissait pas réellement, elle ne savait pas les effets ni même le temps qu’elle allait durer ! Les derniers élèves étaient en train de quitter les lieux mais néanmoins le professeur de défense contre les forces du mal ne voulait pas voir cette complicité disparaitre, et lorsqu’elle lui avait glissé au creux de l’oreille une question pour savoir s’il était repus de cette situation, sa seule réponse avait été de lui serrer un peu plus la cuisse, son pouce caressant sa peau par-dessus le pantalon ce qui le fit légèrement sourire : non, elle ne s’était pas laissée totalement griser, et elle ne s’était pas promenée nue dans les couloirs. Du pouce lorsqu’elle lui murmura au creux de son oreille qu’il l’aurait voulu, Tomas lui dessina lentement quelques lettres : « P E S T E » et pourtant le coin droit de ses lèvres se soulevait dans un léger sourire et son regard bleu pétillait de malice.
Avec beaucoup de facilité il pouvait imaginer le visage d’Arya se fendre en deux dans un sourire éclatant, ses long cheveux roux sur ses épaules alors qu’elle levait un sourcil en signe de léger dédain amusé, et la voix qu’elle avait utilisé aussi bien charmeuse que dangereuse ne pouvait signifier qu’une seule chose, que Tomas allait passer un moment de douce torture des plus exquis. Il pouvait sentir le lobe de son oreille se faire mordre ce qui lui tira une légère inspiration alors que son regard se posait sur les derniers retardataires qui tardaient à prendre leurs affaires. Il ressentait le bout du nez d’Arya sur sa peau fine, mais ce n’était pas tout, Tomas eu la surprise de la sentir se mouvoir sur ses cuisses. Un lent frottement contre le pantalon du professeur, un effleurement mais assez pour le stimuler et l’ancien auror serra légèrement sa main. Elle allait loin ! Mais pour autant, la situation ne lui déplaisait aucunement ! Enfin le dernier élève le salua, et Tomas laissa un raclement de sa gorge sortir avant de lui faire un sourire et un hochement de tête, espérant que les premiers changements de son corps ne soient pas visibles pour des élèves de treize ans ! Alors que l’élève allait quitter la classe, Tomas sentit les dents d’Arya prendre ses lèvres, ses fines jambes se relever un peu et d’un coup, il put sentir son corps contre lui. Le bruit du meuble sur l’estrade surprit Tomas mais également l’élève qui se retourna. Dans un réflexe, le professeur avait craint que son épouse ne tombe donc avait passé sa main derrière elle au niveau du bas de son dos, encore caché par le bureau de la vue des élèves, et Tomas l’entendit dire un petit mot dans un souffle.
Comment ne pas rire ? En vrai, il éclatait de joie mais intérieurement, car son regard s’était posé sur l’élève qui le regardait. « Oui Monsieur Harrington ? Je peux vous renseigner ? » Il lui fit un sourire, comme si de rien était, avant de voir l’élève sortir en silence de la salle, les sourcils légèrement froncés comme pour s’il se demandait si son imaginaire lui jouait de vilains tours. Lorsque la porte de sa classe se ferma, Tomas n’eut cependant pas le loisir de rire, car Arya avait reprit son jeu, frottant son corps invisible au sien, sa paume de main venant dans ses cheveux, un léger soupire sortant de ses lèvres. Le professeur inspira doucement, il allait ouvrir la bouche pour lui dire qu’elle était vraiment folle tout en riant, mais la porte de sa classe s’ouvrait avec fracas sur Rusard qui ne cessait de répéter que « Madame Howell est ici ! ». Tomas serra un peu plus Arya contre lui, comme un geste qui signifiait que personne lui enleverait son épouse, reprenant conscience qu’elle n’était pas visible pour le moment. « Ici ? Voyons Argus, je ne la vois nulle part. Et, il me semble que je m’en serai aperçu si Arya avait reprit les études, vous ne pensez pas ? » Tomas eut un léger sourire, son regard bleu perçant scrutant le vieux concierge.
Arya C. Howell
La Justice triomphera
. : MESSAGES : 289 DATE D'INSCRIPTION : 04/02/2019
Mar 17 Mar - 12:00
Normal rules did not apply Gaminerie infantile inutile, apprentissage cognitif détourné, soupape de secours, les jeux engendrés par les hommes pouvaient prendre de multiples formes, mais tous n'aboutissaient qu'à un seul point : Le plaisir. Le bonheur en découlant faisait de l'acte une habitude de vie, un échappatoire au quotidien, un moyen inédit de s'extraire d'une dynamique déferlant à cent à l'heure. Hors aux vues des derniers évènements en date, il paraissait évident que le futur allait s'annoncer sombre, que les querelle ne faisait que débuter, et ce malgré l'assiduité gouvernementale de tenter d'arrondir les angles. C'était une situation dont Arya avait souhaité s'échapper, ne fût-ce que pour quelques instants, prenant partit d'user de la décoction inventée par son ami, pour son propre amusement, de lier l'utile à l'agréable. Grisée par cette pulsion tentatrice et provocante, la rousse ne put s'empêcher de prolonger ses actions, faisant subir à son compagnon ces douces répercussions, sous forme d'une délicieuse torture. Malicieuse comme jamais, aguicheuse au possible, elle fleurtait avec aisance avec les limites de l'indécence, sans pour autant les outrepasser, retenue par la conscience, tangible, d'être observée, la forçant ainsi à contenir, avec peine, les tourments qu'elle concédait à lui imposer. Néanmoins, la rigidité mentale avec laquelle Tomas résistait, se contenait, ne faisait qu'attiser un peu plus sa volonté, farouche, de repousser ses limites, au point d'en oblitérer toute autre raison.
Lancée dans sa taquinerie, sa verve ne put s'empêcher, au bout d'un moment, de venir le titiller davantage, réclamant de connaitre si oui ou non il allait rendre les armes, s'il allait battre en retraite, laissant enfin transparaitre au monde un fond du tourment qui agitait son âme, qui éveillait son corps, ou si au contraire, il comptait lui quémander de stopper son projet dans les plus brefs délais. Comme aucune réponse manuscrite ne vient lui révéler les méandres de ses pensées, elle prit cela pour un assentiment, voir un défi. En effet, seule la douce tiédeur de sa paume, s'attardant lascivement sur le haut de sa cuisse, tenait lieu de réplique. Amusée, ses prunelles ombrageuses s'étaient vrillés aux siennes, cherchant le moindre petit changement à déceler. La confirmation ne mit point longtemps à transparaitre, sous la forme d'une pétillante espièglerie. Prenant son implicite demande au pied de la lettre, comprenant que ces menaces précédentes ne seront que plus tentantes encore, elle ne lui souffla qu'une chose, qu'il l'aura voulu... La trentenaire accentua ainsi le contact de leurs deux corps, laissant ces gambettes fuselées parcourir, dans un somptueux frottement, les siennes, tandis que ses paumes, frivoles, papillonnaient avec hardiesse contre son torse, bien que gênée par la présence de tant de vêtements. Mordillement occasionnée, Arya prit conscience des dessins que le Kangal était occupé de réaliser contre sa cuisse. Suspendant l'instant pour permettre à sa concentration, légèrement branlante, de deviner ce qu'il souhaitait lui transmettre, essayant de comprendre si ces arabesques avaient un sens, elle finit par le déchiffrer bien aidé par l'illumination des quatre dernières lettres. Vive, son visage se dirigea, une fois n'était pas coutume, vers le siège de son audition, pour y déposer une énième salve, tandis que sa paume légèrement dominatrice, pour l'occasion, passait au-dessus d'un point sensible de son anatomie.
-C'est comme ça qu'on m'aime, je crois, non ?
Son phrasé était étonnamment rieur pour une question, prouvant qu'elle-même se laissant prendre à son propre jeu. Quoi qu'il en soit, au moment où son esprit perçu enfin le recule de la dernière chaise, signifiant ainsi le départ du dernier résident de cette classe vers la sortie, les laissant seul, elle opta pour un dernier baroud d'honneur, n'ayant toujours pas réussi l'exploit, légèrement mal sain pour tout avouer, de mettre ouvertement à mal la maitrise marital impeccable dont se prémunissait l'ancien chef de guerre. Ne voyant d'autres options que de provoquer, volontairement, elle-même, la situation embarrassante, elle y mit tout son cœur et avec aplomb. Bien aidée par la présence du bureau derrière elle, son mètre septante adjoignit son corps au sien, engendrant par réflexe un glissement du chancelier sur ces acquis, ce qui se traduisait par un affreux bruissement, sourd, impossible à confondre, ni à camoufler d'une toux. Faussement désolée, ces lippes se barrèrent d'un sourire de diablesse, tandis que surpris par son improvisation, elle put sentir ces bras l'enserrer, la maintenir en place sur ces genoux. Momentanément coincée par son regain protecteur, consciente d'avoir réussit à attirer l'attention questionneuse du dernier troisième année, elle ajouta encore un peu de sel à l'histoire, laissant cette fois ses vrais envie reprendre le contrôle, par le biais d'une paume au combien tactile, qui s'épanchait avec plaisir dans sa chevelure brune. Oreille tendue vers l'élève, elle n'eut droit à aucune réplique de sa part et même s'il devait se demander ce qui se passait, le dénommé Harrington ne fit aucun commentaire, ni ne releva la question de son compagnon, laissant ainsi la porte choir sur ces gonds, dans le plus grand des silences. Eh Merde... Encore raté...
Passablement déçue, toujours occupée d'émoustiller ces sens dans un tourbillon qui la balayerait incessamment sous peu, elle aussi, elle put sentit ses mouvements se ralentir, se raidir, comme grippés. C'était comme si le moindre étirement de ses muscles lui requéraient une dépense énergique qu'il lui était impossible de fournir. À côté de cela, perplexe, la capitaine de brigade magique ressentit, au tréfonds de son corps, une douce fraicheur. Une pointe glacée qui l'aiguillonna de plus belle, avant de rayonner, petit à petit, de plus en plus loin dans son organisme, allant jusqu'à se rependre aux alentours tel un poison, pulsation après pulsation. D'un seul coup dubitative, n'ayant pas la moindre idée des symptômes à ressentir lors de la levée d'efficience de la potion, elle ne put que se mettre à douter sur cette arrivée imminente. Etait-ce la fin ? Possible, voir probable, lors de sa prise, elle avait également ressentis cette impression, même si elle avait été beaucoup plus fugace et rapide. Quoiqu'il en soit, si le timing lui étant alloué était sur le déclin, le moins que l'on puisse dire, c'était que l’impétueuse anglaise avait, inconsciemment, parfaitement joué de son temps, vu que c'était pile au moment ou enfin, ils allaient être seuls, dans une classe déserte...Ou pas! La porte de la classe de défense contre les forces du mal s'ouvrit avec fracas, laissant passer dans l'encadrement un concierge en véritable panique, hurlant tel un possédé à l'adresse de Tomas, que Madame Howell était ici... Déconcentrée de son propre corps, ne collant pas le moins du monde avec la chaleur qui aurait dû s'y trouver, à cause de ce petite jeu aux allures de préliminaires, elle eut un mal fou à ne pas éclater rire, étouffant de justesse son ricanement, incontrôlable, dans le coup de son époux. À l'entendre, Arya avait l'impression d'être une élève en dehors du dortoir, en plein couvre-feu, ou encore une folle alliée échappée de l'asile, en pleine déroute dans un établissement scolaire. Avait-il omis le détail qu'elle se rendait à la salle des professeurs, au moment où Peeves l'avait bien aidé à s'extraire de son oppressante présente? Peut-être. Où celui-ci si était rendu justement et ne l'avait pas vu, ne trouvant d'autre alternative qu'accourir ici pour prévenir le professeur Howell, allez savoir...
-Décidément, je l'ai plus marqué que je ne le pensais.
Jouant sur la même corde légèrement railleuse, ou gausseur, son époux ne put faire autrement que de faire tourner en bourrique le duo d'en face, vu que la chatte venait de faire son intrusion aux côtés de son maitre, qu'il aurait été au courant si elle était à ses côtés. L'ancienne bleu et bronze aurait pu reprendre son petit jeu, avec beaucoup moins de retenue, vu qu'on ne parlait plus d'élève mais bel et bien d'un adulte qui méritait, de temps en temps, d'être recadré, ou en tout cas mouché de la plus belle des manière, mais elle n'en fit rien, figée sur place par cette sensation de plus en plus tenace. Ce rafraichissement polaire lui mordait la peau et lui glaçait les sens, la plongeant dans l'incapacité, presque totale, de se mouvoir. Concentrée, sentant arriver le retour à la normale, ses pupilles dardait sa paume, cherchant à y dénicher, le début de la fin. Enfin après un battement de cil, il y eut comme un changement dans l'air, comme un trouble, du brouillard. Songeuse, Arya laissa ses sourcils partir à l'assaut de son front, se demandant si ce n'était pas sa vision qui lui jouait des tours. Force fut de constater que le trouble qui prenait naissance à la hauteur de sa paume était véridique, l'espace commençait à osciller, le translucide cédait sa place à l'opacité, alors que la gêne frigorifique prenait possession de tout son organisme, se généralisant. Ayant conscient de l'urgence, n'ayant que peu de chance de pouvoir se saisir de sa propre baguette, avec efficience, tant l'effet l'avait laissé pétrifiée à l'ingurgitation, elle n'eut d'autre choix que de le prévenir.
-J'adorerais voir la tête éberluée de Rusard, quand il me verra lovée sur tes genoux, mais ça c'est à toi de voir, sweetheart. L'effet de la potion va se terminer, sous peu, je vais réapparaitre et je ne peux pas l'en empêcher.
Lent, difficile, presque erratique, ses mots avaient bien du mal à traverser la barrière de ces lippes, lui requérant un effort presque surhumain. L'ancien auror ne comprendrait peut-être pas pourquoi elle lui disait cela, ni même où elle voulait en venir en s'exprimant sur son incapacité à le refréner, trop sur peut-être de l'utilisation d'un sortilège de désillusion, mais ce n'était pas le cas, et elle n'avait plus énormément de temps pour le lui expliquer. Même lui devait commencer à percevoir la masse informe, qu'elle représentait, se dessiner dans son champ de vision. Un faits que ne manquera pas Rusard, aussi cracmol soit-il. Bon l'idée de réapparaitre à sa vue, lui donnait assez envie de rire, s'imaginant sans mal son regard digne d'un hibou prit dans les phares d'une voiture et sa locution bredouillante à venir, mais le point négatif, c'était qu'elle ne pouvait plus bouger, la léthargie accompagnant ce retour à la normale était total, pernicieux, dangereux même. Il faudrait qu'elle demande à Evan de régler la chose, quand elle le reverrait.
Oh oui, c’était ainsi qu’il l’aimait. En faite, il l’aimait de toutes les facettes de sa personnalité, mais il fallait avouer que jouer de la sorte était vraiment une bouffée d’air frais dans ce quotidien redevenu rapidement morose. Comment les situations avaient elles pu dégénérer à une vitesse aussi folle ? Le monde magique vivait vraiment un siècle des plus troubles, mais il fallait vivre dans ce quotidien et faire en sorte que le moins de personnes possibles n’en souffre. Oui, la rousse agissait comme une peste, mais nullement dans le sens péjoratif du terme. C’était un jeu enivrant, quelque chose qui lui plaisait beaucoup, et il pouvait sentir que sa peau n’était pas nue, qu’elle portait un pantalon signe qu’elle avait prit quelques risques mais pas tous ! Madame Howell avait elle eu la crainte que son petit manège tourne court ? Surement. Quoiqu’il en soit, le Professeur de Défense Contre les Forces du Mal souriait légèrement, seul son regard pétillait un peu plus de malice, surtout lorsqu’il imaginait ses lippes se tendre dans un sourire. Il ne pouvait la voir, mais il la connaissait assez bien pour connaitre l’amusement que la situation faisait naitre en elle. Tomas sentait le souffle de la rousse dans son cou, sa main passer par-dessus son entrejambe, ses mouvements pour rapprocher les deux corps, et instinctivement il avait serré sa main sur sa cuisse. Pourtant, avait il envie qu’elle arrête ? Aucunement. Il se plaisait à prendre part à ce petit jeu et il en oubliait presque les élèves jusqu’à ce que son bureau fasse trembler l’estrade et se retourner le dernier étudiant qui n’avait pas encore quitté les lieux. Il avait maintenu la brigadière, faisant en sorte que son geste ne soit pas visible par le troisième année, tandis qu’Arya continuait de jouer en passant sa paume dans ses cheveux.
Comment avait il fait pour rester de marbre face à l’élève ? En faite, il ne le savait pas vraiment, mais il mettait tout ceci sur le compte de sa formation d’auror. Finalement Harrington avait quitté les lieux, et le jeu de séduction entre les deux sorcier avait reprit de plus belle. Arya se collait à lui, se frottant sur le corps de celui qui était autrefois appelé le Kangal. Bien évidement, tout ce qui se passait ne pouvait pas le laisser de marbre, il se raidissait légèrement, inspirant pour ne pas laisser la folie prendre également possession de son corps, mais la porte de la classe s’ouvrait de nouveau avec fracas bien que cette fois ci ce n’était pas un élève mais bel et bien le vieux Rusard, les joues rouges, qui hurlait qu’Arya était ici. Tomas avait instinctivement serré la rousse contre lui, avant de sourire, reprenant son flegme pour lui dire qu’il ne la voyait nulle part ici, jouant avec le concierge. Il pouvait sentir le rire de son épouse dans son cou, et même Tomas avait bien du mal à cacher le petit sourire qu’il avait en coin.
Un léger raclement de gorge fit comprendre à Arya que son mari était de son avis. Effectivement, elle l’avait bien plus marqué que la normale. Qu’est ce qu’elle avait bien pu faire à l’époque où elle était adolescente ?! C’était à se demander ! Parce que du temps où ils étaient professeur tous deux ici, ils avaient été sage. Relativement sage. Bon d’accord, surement que quelques fois, ils auraient dû l’être un peu plus. Il faut dire que Poudlard offrait tant d’endroits merveilleux pour unir deux âmes ! Miss Teigne était arrivée en miaulant, et Rusard avait redressé son regard soupçonneux, faisant lever les sourcils de Tomas. « Oui Argus ? Vous ne voulez quand même pas fouiller ma classe ? Où pensez-vous qu’elle soit ? Sous une chaise ou sous un bureau ? » Bizarrement, Arya ne bougeait plus, et Tomas bougea légèrement sa main sur sa cuisse, s’assurant de sa présence. Elle était là, belle et bien là. Mais … étrange … elle semblait se figer …
« J’ai encore quelques copies à corriger Argus, si vous avez fini, a moins que vous ne vouliez … » Sa vue semblait se flouter légèrement, il voyait avec un peu moins de netteté Rusard, le faisant marquer un temps d’arrêt. « … m’aider ? » Et la voix murmurée d’Arya semblait lui dire la même chose. Une potion ? Une potion … pas un sortilège de désillusion ! Tomas cligna des yeux, voyant que Miss Teigne miaulait de nouveaux de ce miaulement charactéristique d’une chatte qui trouve quelque chose de louche. Le professeur tendit alors ses jambes, faisant glisser Arya dans l’emplacement entre ses tibias et le bureau, avant de se lever et de lui laisser plus de place, avançant d’un pas pour la faire reculer sous le bureau. « Wingardium Leviosa Regardez par vous meme Argus. Elle n’est pas là. » Tous les bureaux des élèves étaient en l’air, tout comme les chaises, ne restait que son bureau parfaitement immobile. « A mon avis, Arya doit être dans le bureau de la Directrice. Je sais qu’elles devaient bientôt se voir pour un réunion de l’Ordre du Phénix à laquelle je vais également me joindre. A moins … que vous ne vouliez autre chose, Argus ? » La voix était douce, mais le regard de Tomas incitait le concierge à repousser la porte de la classe dans l’autre sens.