James a grandi en voyageant à travers le monde. A chaque fois, une nouvelle base militaire où sa mère se faisait muter afin de suivre son père. De son enfance, il n’a gardé que de bons souvenirs, n’ayant que très peu de mauvais moment passé durant ce laps de temps là. Très vite, il se passionna de Baseball, jouant régulièrement avec son père qui montait dans la hiérarchie militaire. James suivait des cours par correspondance, mais également ceux proposés par l’Armée à tous les enfants de ses officiers. A l’âge de seize ans, James s’entrainait déjà au rythme militaire, il savait que son envie était d’intégrer les rangs de l’Armée Américaine, que c’était sa véritable vocation. Que dire de plus si ce n’est qu’il faisait tout son possible pour réussir ses études afin d’entrer au plus haut grade possible. Ce fut celui de Major que James réussi à atteindre, faisant la fierté de ses parents. Son père lui, était à présent Général des Armées.  En tant que Non-Mages et même des forces de l’Armée, James fut envoyé sur le front à de multiples reprises, envoyé pour les conflits au Moyen-Orient.

Il s’y trouvait d’ailleurs, lorsqu’un homme du nom d’Hackus Wilkes fit parler de lui. Voilà donc un drôle de prénom ! Ce qui l’intrigua encore plus, ce fut lorsque son père, le Général des Armées Powell le fit lever en pleine nuit ainsi que ses compagnons de chambré en pleine nuit pour les éclairer sur la situation : ils retournaient aux Etats-Unis, un Secret venait d’être brisé, et ils faisaient partis de l’Elite, de ces hommes de confiance qui devaient rétablir l’ordre. Quelques heures plus tard, James était de retour dans son pays natal, en tenue officiel, invité à la Maison Blanche en compagnie de la hiérarchie de l’Armée mais également du Président des Etats-Unis d’Amérique et de quelques personnes qu’il ne connaissait pas.

Des personnes avec des prénoms sortant du commun qu’on leur présentait comme étant Rodolphus Lestrange et Bartémius Black, responsable du … monde magique ? James fut surprit, mais voilà qui expliquait bien des choses. Le monde était en proie d’attaque, et une élite nouvelle était créée afin qu’il ne sombre pas dans le feu et dans le sang. Pour James, l’apparition de ce monde était une bénédiction, James devenant rapidement un fervent utopiste d’un monde en paix, voulant que les deux mondes vivent ensemble main dans la main.

Keelan a grandi comme tous les enfants du monde moldu en allant à l’école, en se faisant des amis, et en vivant avec sa famille. Enfant curieux, il faisait parti des bons élèves de son école, et a rapidement intégré les groupes de sport de l’établissement, intégrant même un club de Football de la banlieue de Dublin. Prometteur et promis à une belle carrière, son homosexualité fut apprise des autres à l’âge de quinze ans, et malheureusement ce fut là une mauvaise passe pour le jeune homme. Rejeté par ses coéquipiers ainsi que par ses camarades de classe, Keelan se renferma sur lui-même, devenant plus morose, moins proche également de ses parents et de sa jeune sœur. Heureusement que les O’Leary ont toujours eu des rapports de confiance, et voyant que la situation ne s’arrangeait pas, les parents de Keelan décidèrent d’avoir une conversation avec leur fils qui leur apprit la nature de sa sexualité. A la surprise du jeune homme, cette nouvelle fut très bien accueillie, et rapidement il put reprendre confiance en lui, rejoignant une nouvelle équipe de football pour continuer sa percée.

Malheureusement pour lui, le succès n’arriva pas au rendez-vous. Quelques petites blessures, et surtout une nouvelle passion pour lui : l’informatique. Il avait découvert cet univers là en même temps qu’il s’était lié d’amitié avec Ryan à l’université. Les deux étaient vite devenus amis, et commençaient à faire les quatre cent coups ensemble. Ryan était un beau jeune homme qui  accumulait les conquêtes féminines, mais ce fut surtout lui qui permit à Keelan de prendre conscience qu’il pouvait lui aussi plaire. Oh, ne pensez pas à un gars toutes les nuits, mais quelques conquêtes, et des débriefs avec Ryan le matin. Les deux amis prenant une collocation ensemble, et tous les matins se retrouvaient à l’heure du petit-déjeuner.

Keelan et Ryan avaient intégré l’équipe d’une chaine d’information irlandaise, au service informatique, et c’est dans les locaux de la « Sky TV » que les deux compères apprirent l’existence du monde magique. Pour eux, cette nouvelle voulait surtout dire de nouvelles perspectives, et faisait la lumière sur des informations dont ils n’avaient jamais compris la source. En soit, une excellente nouvelle.

Calvin est enfant unique, jeune homme hyperactif, turbulent et même parfois violent, ses parents furent régulièrement convoqués dans les divers établissements scolaires qui l’ont accueilli. Très vite, on leur conseilla de mettre Calvin dans des clubs de sports, et ce qui l’attira le plus ce fut les sports de contact. Malheureusement, le jeune homme était bien plus attiré par le sport que par les études, et très vite il quitta le système scolaire pour enchainer les petits jobs.

Livreur de pizza. Barman. La plonge. Surveillant dans un lycée. Videur de boite de nuit. Sécurité dans un magasin. C’est à ce moment là qu’il comprit : sa voix était là, devant lui. Ouvrir une entreprise de sécurité, et pour se faire, Calvin reprit ses études pour décrocher un diplôme lui permettant de faire ce qu’il avait envie de faire.

De temps en temps, il rendait visite à ses parents, jusqu’au jour où il ne rendit visite qu’à son père, sa mère venait de partir du domicile familiale alors que Calvin avait vingt six ans. Son père sombra dans l’alcoolisme, dans la dépression jusqu’à perdre son emploi et Whittaker décida de l’héberger. Il le stimulait, lui rappelait que la vie avait un sens en lui demandant de l’aider dans son entreprise de sécurité privée.

Une entreprise qui grandissait, garantissant petit à petit la sécurité des hommes politiques, devenant de plus en plus reconnue à travers tout le Royaume-Uni. Puis un midi, il entendit son père hurler, saoul, criant des mots sans queue ni tête face à un homme qu’il accusait d’être un sorcier. En l’espace de quelques secondes, son père semblait avoir perdu l’esprit, sa conscience ayant l’air d’avoir quitté son corps, et Whttaker Senior fut interné.

Calvin s’occupait de la sécurité du Ministre Anglais lorsque la nouvelle tomba tel un couperet, des hommes et des femmes se transformaient en animaux en plein cœur d’un centre commercial en Afrique. La vérité éclatait, la magie existait. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant le tableau du bureau du Ministre s’animer, dévoilant un homme sortant de la cheminé, ce même homme contre qui son père avait hurlé quelques années auparavant.

Tout devenait clair … son père avait été abusé par de la sorcellerie, et la colère de Calvin continua de grandir en voyant arriver une autre personne à travers la cheminée : sa mère. Sa mère qui avait rejoint le monde dont elle était issue, sa mère qui n’était autre qu’une sorcière.

Depuis, Calvin voue une haine sans précédent contre les sorciers, et n’a qu’un but : les exterminer.

Toute petite déjà, Ambre était fascinée par les histoires de magiciens. Elle se souvenait de ses premiers films qu’elle voyait, le Magicien d’Oz, son envie de faire partie de ce monde là, d’un monde où tout semblait facile et réalisable, un monde merveilleux qui pouvait apporter de la joie dans le cœur de tous. Elle en était tellement rêveuse, que certains de ses camarades de classe la trouvait bizarre, pourtant ses parents l’encourageaient à y croire, car croire à ses rêves nous permet d’avancer.

Oh, elle dût se rendre à l’évidence, elle n’était pas une sorcière, et malgré de piètres tentatives pour réaliser quelques tours de passe-passe, Ambre abandonna vite cette idée là, préférant se diriger vers des spectacles de personnes qui savaient les faire, et préférant s’en émerveiller à chaque fois. Toujours disponible pour aider les élèves qui étaient plus dans la difficulté, la carrière d’Ambre lui tendait les bras, elle, la déléguée de classe, qui proposait des aides aux élèves les plus en difficulté : Institutrice.

Les enfants la passionnaient, alors elle fit ses études afin d’être enseignante avant de trouver un poste pour des collégiens. C’est à cette époque là, qu’Ambre fit la rencontre de Clifford qui allait devenir son époux et le père de sa fille quelques années plus tard. Malheureusement, les disputes devenaient de plus en plus récurrentes lorsqu’Ambre parlait de sa passion, alors qu’elle « subissait » celle de Clifford tous les week-ends et ses matchs de football américain.

Alors Ambre se mit à l’écriture, narrant des histoires magiques qu’elle racontait ensuite le soir à sa fille avant qu’elle ne s’endorme, trouvant les idées dans ces moments là. Ce nouveau passe temps eut raison de son mariage avec Clifford, et la jeune femme âgée de trente ans à ce moment là, trouva refuge dans l’ecriture.

Ambre était dans sa salle de classe lorsque l’information tomba : le Monde Magique existait bel et bien ! Très vite elle se documenta, et fit quelques thèses affirmant que le monde magique n’était pas un danger, mais bel et bien une évolution dans leur vie !

Blair est une jeune femme sans pouvoir magique, qu’on se le dise, et pourtant, elle connaissait l’existence du monde sorcier depuis bien longtemps, depuis sa plus tendre enfance à vrai dire. Comment une moldu peut-être au courant ? Tout simplement parce que son oncle était un sorcier, travaillant pour le compte de la banque de Gringott. Le seul sorcier dans leur famille depuis un grand-oncle, voilà qui avait été une réelle surprise pour la famille Spencer.

Est-ce qu’elle aurait voulu faire partie de ce monde là ? Petite, elle se disait que c’était cool, elle aimait tellement voir son oncle faire apparaitre milles et une chose devant ses yeux surpris, mais lorsqu’elle le vit arriver voilà bientôt dix ans, l’air hagard, déconfit, murmurant qu’il était revenu sans vouloir dire véritablement qui, alors Blair se rendit compte que tout n’était pas rose dans le monde magique.

Quelques semaines plus tard, son oncle, sa tante et ses cousins disparaissaient, fuyant leur quotidien, affirmant qu’ils vivaient un très grand danger. Blair passa plus de cinq années sans avoir de nouvelles d’eux, et elle termina ses études, ne trouvant pas d’emploi dans sa branche, échouant même un concours pour entrer dans la police.

Elle qui vivait encore chez ses parents, elle travaillait dans un bar pour gagner sa vie. Les déceptions amoureuses ne l’encourageaient pas à faire de grands projets, et quand elle commençait à s’attacher, elle laissait tout tomber. Son oncle et sa famille étaient revenus il y a cinq ans, après sa chute, sans vouloir leur expliquer réellement ce qui s’était passé. A chaque fois, Blair voyait la crainte sur leur visage.

Blair était en train de servir des bières au bar lorsque la télévision annonça ce qu’elle savait déjà : l’existence du monde magique. A présent, tous allaient devoir cohabiter, mais pour elle, rien ne changeait.

La petite fille à son papa ? En quelque sorte. La princesse à sa maman ? Egalement. Il faut dire que l’enfance de Maëlys fut assez particulière, car ses parents – bien que très présent pour elle – avaient une histoire particulière. A vrai dire, Monsieur Brock et Madame Carson n’étaient pas mariés lorsque Maëlys est venue au monde, ils ne l’étaient pas non plus lorsqu’elle avait été conçu, et à dire vrai … ils n’avaient même jamais été en couple. Juste, de très bons amis, des amis d’enfance qui de temps en temps se laissaient aller à quelques plaisirs plus charnels. Alors, lorsque Madame Carson est tombée enceinte, la question s’était posé de savoir si la grossesse allait arriver à son terme ou pas. Les deux amis s’étaient rapidement mis d’accord sur une réponse positive, établissant qu’ils éduqueraient l’enfant à naitre en restant proche et amis. Voilà pourquoi aujourd’hui, Maëlys est la seule des enfants Brock et des enfants Carson à porter les deux noms !

Maëlys avait grandit dans un quartier huppé, ces quartiers que l’on voit souvent à la télévision, et qui offrent un paysage très romancé. Elle s’entendait à merveille avec sa belle mère, et à merveille avec son beau père. L’école ? Tout ne semblait qu’être une formalité pour elle, en quelques secondes elle arrivait à acquérir les connaissances qui étaient couchés sur les pages d’un livre ! Pour sur que la jeune femme irait loin ! Loin … en faite pas tellement. Parce que tout ne peut pas être idyllique, Maëlys eut quelques mésaventures dans sa vie de jeune femme. Alors qu’elle sortait avec Eddy White depuis trois ans, qu’ils avaient prit même un petit appartement où elle se sentait heureuse, tout dégringola. Eddy avait commencé à la frapper, il la dénigrait sans cesse, il la rabaissait sans relâche, lui disant qu’il ne l’aimait plus, jusqu’à inviter des « amis » à lui pour que tous puissent voir l’état de soumission de la blonde. Ce soir là … Maëlys préférait en faire encore abstraction, la nausée lui vient encore rien qu’a y penser.

Un objet, elle n’avait été qu’un objet pour Eddy, elle n’avait été qu’un jouet qu’il avait prêté à ses amis sans qu’elle n’ait son mot à dire, sans qu’elle ne puisse rien faire pour se défendre. Maëlys passa plusieurs jours à l’hôpital, par crainte des forces de l’ordre, Eddy venait pleurer proche d’elle, suppliant qu’elle ne dise rien, et c’est ce qu’elle fit. Aucun mot, une mauvaise chute dans les escaliers, un récit peu convaincant. La vie semblait avoir quitté le corps de la jeune femme et son rythme de vie était l’appartement et le travail, ne rendant plus visite à ses parents ou ses frères et sœurs. Son visage ne semblait même pas se souvenir la manière dont il fallait sourire, véritablement sourire, pas comme lorsqu’elle travaillait, elle la jeune médecin.

Malheureusement après quelques semaines, Eddy recommença. Elle le détestait tellement … mais il lui avait fait perdre confiance, elle craignait de tout plaquer. En plus … il la retrouverait, n’est ce pas ? Sauf … sauf si … Maëlys se détestait d’avoir de telles idées, pourtant cette sortie de secours semblait la plus tentante. Alors, un soir, lorsqu’il avait bien bu, elle glissa dans sa bouteille quelques médicaments. Le lendemain matin un drap recouvrait le corps d’Eddy White. Maëlys était en train d’effectuer l’autopsie de son propre compagnon lorsqu’on leur annonça les évènements d’Afrique et l’existence des sorciers, elle observa alors le visage de celui qui lui avait fait tant de mal, et afficha une profonde haine. S’ils existaient depuis tant de temps, pourquoi n’avaient ils pas fait les choses bien pour éradiquer les crapules comme Eddy de la surface de la Terre ? Pourquoi restaient ils en retrait alors que tant de monde souffrait de faim, de froid, de maladie ? Oh, elle détestait déjà ces personnes qui allaient se penser supérieur à eux, Non-Mages !