♫ Une surprenante coïncidence ♫

Depuis la fin de la guerre entre Lord Voldemort et Harry Potter, la vie de l’ancien Serpentard avait réellement changé. Son père lui avait demandé de fuir, avec l’aide de ses nombreux contacts, il lui avait fait rejoindre le Brésil, la maison d’Hector et Luis, un couple homosexuel qui l’avait accueilli comme si elle était de leur famille, devenant ses confidents. Hector tenait un bar sur une plage, et la brune avait prit l’habitude de s’y rendre après le travail afin de passer un peu de bon temps avec ses collègues de la Banque Brésilienne. Il faut dire, que la vie était à l’opposé de ce qu’elle avait vécu au Royaume-Uni. Le soleil, moins de stresses, et puis une joie de vivre communicative. La Banque des sorciers au Brésil lui avait permis de trouver un emploi stable et stimulant, un emploi où elle avait la possibilité d’évoluer, et après quelques années à faire ses preuves, voilà que Pansy Parkinson était devenue une sorte de commerciale pour l’établissement. Elle qui avait plus été tenté par la filière médicale au temps où elle était étudiante, voilà qu’elle se retrouvait dans le monde de l’économie.

Voilà une semaine que Pansy avait fait sa valise, non, elle ne quittait pas le doux foyer et sa nouvelle famille brésilienne, mais la banque lui avait demandé de se rendre au Macusa, il y avait eu un fond de spéculation venu des Etats-Unis dernièrement, et la banque s’inquiétait du financement de ce fond, pensant qu’il pouvait être lié à des activités illicites et que les investissements serviraient à blanchir de l’argent. Un voyage qui lui avait permis de retrouver sa cousine Chelsea, leur parcours étant complètement différent, Pansy avait été dans l’armée de Lord Voldemort alors que sa cousine avait souffert des agissements des mangemorts. Néanmoins, c’était de l’histoire ancienne, et la plus jeune des deux n’avait pas envie que les erreurs du passé, la doctrine pro Sang-Pur ne vienne interférer dans sa vie une fois de plus. Elle était loin la petite garce de septième année qui demandait à ce qu’on attrape Potter pour le donner en pâture à Voldemort !

Après une nouvelle journée à aller dans divers services du Macusa afin d’approfondir certaines recherches et se rendre compte qu’il y avait un problème de blanchiment d’argent mais pas celui qu’ils pensaient, un souci venant d’Italie, Pansy s’était vu proposé par deux collègues de travail de les accompagner pour boire un verre avant de rentrer se coucher. Merida et Octavia étaient deux jeunes femmes pleine de vie, et à ne pas en douter, la jeune Parkinson aurait bien profité de la situation et même de la proposition d’aller « prendre un dernier verre » avec elles, cependant il était temps pour elle de rejoindre son hôtel. Il lui restait encore quelques jours aux Etats-Unis bien qu’Hector et Luis lui manquaient terriblement, d’ailleurs heureusement que le week-end approchait à grand pas, et elle avait promis de leur envoyer un patronus chaque soir lorsqu’elle rentrait à l’hotel pour qu’ils ne s’inquiètent pas.

Mais alors qu’elle allait mettre son manteau, une voix l’interpella, et Pansy tourna son visage dans la direction de l’homme. Brun, une légère barbe, élégant et charmant. Un sourire se dessina sur ses lèvres en reconnaissant la personne en face de lui. « Nicholas Lestrange … ca par exemple. Comme quoi, le passé nous rattrape toujours. » Et par le passé, elle sous entendait la famille Lestrange, une famille à laquelle sa propre famille était affiliée du temps des régences. Pansy fit quelques pas dans sa direction, venant lui faire une bise, son manteau par-dessus son bras. Les Lestrange … après Rabastan, voilà Nicholas. Autant dire, une famille qui faisait littéralement fantasmer Pansy, voilà un nom qui ne lui aurait pas déplu de porter à l’époque. Une époque lointaine. « Que fais-tu ici seul ? » Elle était loin de se douter de tous les soucis qu’il avait actuellement dans sa vie, les soupçons de Salvakya – que Pansy ne connaissait pas – ou encore le fait que sa fille avait été enlevé dernièrement. Néanmoins, le jeune homme en face d’elle semblait fatigué, usé, et Pansy fronça légèrement ses sourcils. « Est-ce que tout va bien ? » Avait-il des soucis ? Était-il encore en fuite ? Est-ce qu’un des membres de la famille Lestrange était en danger ?

Codage par Libella sur Graphiorum

♫ Une surprenante coïncidence ♫

La probabilité que deux héritiers de grandes familles de Sang Pur anglaises se croisent dans un pub à New-York ? Elle était quasiment infime, signe qu’il s’agissait bien là d’un véritable signe du destin. Il fallait que les deux anciens pensionnaires de Poudlard se retrouvent ici, eux qui ne s’étaient jamais réellement côtoyé si ce n’est à quelques soirées mondaines que Lord Voldemort affectionnait tant. Pansy se souvenait que trop bien de ces soirées là, elle y était plus à son aise que Nicholas, après tout, elle n’avait jamais cessé d’être la petite princesse de Damoclès et aujourd’hui elle était sur la retenue, et leur rencontre avait été faite avec quelques traces de gênes. Il suffisait que deux sorciers n’étant pas encore mariés ou bien fiancés se parlent pour que les grandes familles se mettent en tête de célébrer une nouvelle union ! Lestrange était un peu gauche au début, puis à force, Pansy avait apprit à l’apprécier. Il était préférable de discuter avec lui plutôt que d’autres comme Liam Avery Junior ou ce pervers d’Hackus Wilkes.

La surprise fut alors grande lorsque Pansy fut interpellée et qu’elle reconnue Nicholas. Il était le neveu du mentor de Pansy et pourtant elle ne savait pas ce qu’il était advenu de lui après la chute de Lord Voldemort. Enfin, elle ne savait pas … oui et non ! Elle savait qu’il était en vie, en couple avec la jeune Shafiq et qu’ils avaient un enfant, mais pas qu’il vivait aux Etats-Unis. Comme quoi, le passé revenait sans cesse au galop, Pansy avait été retrouvée par Rabastan sous les indications de Rodolphus qui l’avait fait surveiller, elle avait eu des missions au Macusa, et voilà qu’elle croisait le chemin de Nicholas. Un jeune homme dont Damoclès n’avait eu de cesse de vanter les mérites soit dit en passant. La brune s’était rapprochée, venant le saluer avec une bise amicale car après tout, ils n’étaient pas des sauvages (me frappe pas Salvakya !) et avec une réelle curiosité, elle lui demanda ce qu’il venait faire ici, tout seul. Les traits de son visage étaient tirés, et pendant quelques secondes, elle se demanda s’il était encore en fuite. Impossible, son père et son oncle l’auraient contacté quand même !

Il avouait s’être perdu et Pansy rigola doucement, faisant une légère moue. « New-York … si tu savais le nombre de fois où j’ai du faire appel à un sortilège des quatre points cardinaux pour me retrouver ! » Clairement, car elle ne venait que très rarement ici, ces derniers jours elle y était surtout pour le travail, mais le Brésil lui manquait déjà. « Je suis en mission au Macusa pour le compte de la banque des sorciers brésilienne. Du coup avant de rejoindre mon hôtel je me suis arrêtée avec deux collègues pour souffler un peu. » La brune s’était tournée dans la direction de Mérida et Octavia pour que Nicholas les voient, et elle leur avait fait un léger sourire tandis que les deux semblaient observer Nicholas avec un peu trop d’insistance. Si seulement elles savaient … qu’il était marié !

Est-ce que tout allait bien ? C’était à se le demander réellement, et l’ancienne élève de Serpentard lui avait demandé, voyant qu’il élucidait un peu trop rapidement la question, bondissant rapidement sur une invitation, signe qu’il était en manque de compagnie. Pansy savait qu’elle devait rentrer, et pourtant …. « D’accord, mais pas un de leur café ! Lorsque tu le connais au Brésil, ici il est bien vite fade. Commande ce que tu veux, je te laisse choisir tant que ce n’est pas ce jus de chaussettes. » Pansy lui fit un sourire avant de monter sur le tabouret, déposant son manteau sur ses jambes, se tournant dans la direction de Nicholas. « Je suis au Brésil depuis la chute du Seigneur des Ténèbres. Mon père craignait que le Magenmagot me recherche étant donné mes liens avec certains mages noirs, du coup il a fait jouer ses relations auprès d’Hector et Luis, et depuis je vis chez eux. J’ai pu intégrer la banque des sorciers brésilienne, et je m’épanouie dans mon travail. Et toi alors ? L’Arizona ? Comme quoi, on n’est jamais loin … vous essayez de me suivre Monsieur Lestrange ? » Pansy leva un sourcil, bien que son sourire ne pouvait cacher sa taquinerie.

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♫ Une surprenante coïncidence ♫

Pansy était contente de retrouver certains visages, il était vrai qu’il y en avait qu’elle redoutait de croiser un jour comme Potter ou bien Granger. A l’époque de Poudlard, Parkinson avait été une véritable peste, et durant les années où Voldemort avait été au pouvoir, elle l’avait été encore plus. Il n’y avait que depuis ses années au Brésil qu’elle avait comprit bien des choses de la vie, qu’elle avait changé tout comme sa vision des sorciers et de ce soit disant Sang-Pur. Certes, certaines choses étaient encrées dans ses gênes, mais si demain elle croisait l’un des anciens Gryffondor, surement qu’elle s’excuserait pour toutes les débilités qu’elle avait commise. Avec Nicholas, Pansy n’avait jamais eu de soucis, elle n’avait donc aucune crainte en le voyant dans ce pub, perdu comme un Botruc en plein désert. Au contraire, elle était même heureuse de voir un autre membre du clan Lestrange, des sorciers toujours disponibles malgré tout ce qu’on pouvait penser d’eux, malgré toutes les histoires de magie noire qui entourait les membres de leur famille.

Après s’être fait l’aveu commun de s’être déjà perdu dans les rues de New-York, les deux anciens habitants des Rocheuses avaient prit place, Pansy répondant sur son passage en Amérique, elle qui travaillait au Brésil dans la banque du pays, un lieu qui lui manquait terriblement dès qu’elle le quittait. Une mission au Macusa, un arrêt dans le pub afin de décompresser un peu de sa journée de travail, elle qui venait en compagnie de deux collègues du nom de Mérida et Octavia. Par politesse, et surement aussi parce que les deux femmes le regardaient avec un peu trop d’insistance, Lestrange leur fit un signe de main, ce qui fit sourire la brune. Lui aussi était gêné ? Elle également. Dans le genre discrétion, ses amies n’étaient pas au sommet de leur art. A parier que dans cinq minutes, l’une mimerait des fessées données à la seconde qui apprécierait ! Pourtant, elles étaient loin du compte, Nicholas semblait avoir tous les malheurs du monde sur son dos, et elle … un homme ne la dérangeait pas, mais les courbes féminines étaient plus appréciables. Avec un homme, elle n’avait jamais dépassé les stades des préliminaires, et ça avait été avec l’oncle de l’homme en face d’elle.

La brune était assise à coté de Nicholas, ne voulant pas d’un café mais lui laissant le choix de la boisson qu’il commanderait, elle lui avait dit que le café ici était fade lorsqu’on connaissait celui du Brésil, ce à quoi il répondit qu’il fallait qu’il se rende sur place, et Pansy haussa les épaules. « Il ne fallait pas commander ici alors, je t’aurais fais découvrir tout ceci dès maintenant. » Elle fit un clin d’oeil taquin avec un sourire, bien évidement que le jeune homme était le bienvenue, il pouvait venir quand bon lui semblait. Elle leva les sourcils d’un air énigmatique, quand même, Pansy n’allait pas lui donner la réponse ! Quoiqu’il en soit, elle n’avait pas de réelles préférences, il n’y avait que la Vodka qui passait bien plus mal chez elle, sans pour autant recevoir un refus catégorique si on lui en offrait.

Pansy avait raconté ce qu’elle faisait ici, ce qu’elle faisait également au Brésil, son emploi qui était passionnant alors qu’elle s’était pourtant dirigée vers une carrière médicale au début. « On va dire qu’Hector et Luis préféreraient t’avoir toi dans leur chambre plutôt que moi, mais c’est vrai, je vis avec deux hommes qui sont formidables. Puis, c’est toujours agréable d’avoir du succès, n’est ce pas ? » En tant que Lestrange, il avait du en avoir du succès, tous les hommes de la famille étaient plutôt pas mal. Et ce fut à lui de parler un peu de sa vie, de l’Arizona, de son travail dans les horloges, et même d’un prototype des plus intéressants. Elle avait rapidement vue que ses traits avaient changé, qu’il y avait une forme d’excitation dans ce qu’il disait, et elle eut un sourire.

« C’est fascinant comme idée et comme possibilité. Imagine un peu tout ce qui s’offre à toi, aux sorciers. Il pourrait même faire revivre les discussions des Fondateurs lorsqu’ils ont décidé de créer Poudlard. Mais comment un tel objet pourrait fonctionner ? Je veux dire, il se passe tant de choses dans un seul et même endroit, comment tout ne se mélange pas ? » La brune était réellement intriguée de voir un tel objet exister et se demandait même comment il pouvait fonctionner. Les deux verres étaient arrivés, et Pansy trinqua avant de boire une gorgée, sentant quand même quelques effets de l’alcool après tout ce n’était pas son premier verre, même si elle était loin d’être saoule.

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Elle lui souriait, heureuse de le retrouver même s’ils n’avaient jamais été réellement de grands amis ou même proche. Ils se connaissaient surtout à travers de soirées mondaines, mais Nicholas lui avait toujours fait un bel effet, elle avait toujours vu en lui un homme sincère et droit, loin de tous les petits Sang-Pur prétentieux. Alors oui, à l’époque, Pansy était persuadée que se mettre en couple avec un Malefoy, avec un Blaise, un Avery, ce serait mieux pour elle, parce qu’ils prônaient réellement la suprématie du sang, des idéaux qu’elle avait intégré car grandit avec, mais avec le recule la jeune Parkinson était heureuse de ne pas avoir été promise à l’un d’eux, parce que c’était la catégorie dont faisait parti le jeune homme en face d’elle qui l’attirait à présent. Ces hommes ouverts d’esprit, ces hommes qui pouvaient ouvrir le Monde, qui le faisaient avancer. La brune eut un petit rire lorsqu’elle lui avait avancé qu’il n’aurait pas du commander le café et plutôt profiter du temps pour aller boire un vrai café ailleurs. Un léger rire qui s’accentua un peu plus lorsqu’il lui suggéra que ce serait pour une autre fois peut-être, et Pansy leva les sourcils. « Ne jamais remettre à demain ce qu’on peut faire le jour même, mais c’est toi qui voit. » Et oui, il aurait bien plus à Hector et Luis, elle en était sûre. Les deux n’étaient pas le genre lourdingue, ils n’étaient pas extravagant bien que ne cachant pas leur réelle sexualité. « Ca sent le vécu petit chou. Je ne savais pas d’ailleurs que les hommes ne te dérangeaient pas plus que ça, une expérience positive ? » En son fort intérieure, Pansy riait réellement. Il allait surement bégayer, mal à l’aise, quelque part il semblait trop pur pour ce monde.

En discutant, Nicholas lui avait apporté des informations sur les activités qu’il menait tous les jours. Elle se souvenait très bien qu’il avait été engagé au Département des Mystères, dans la salle du temps, là où il avait excellé au point qu’Augustus Rookwood en personne annonce qu’il ferait un excellent responsable plus tard. Un plus tard qui n’était pas arrivé, car ils avaient été nombreux à fuir lorsque Lord Voldemort était tombé. Il n’y avait pas que son verre que la jeune Pansy était en train de boire, il y avait également les paroles de Lestrange qui lui expliquait le système de sa montre. Les perspectives étaient vraiment nombreuses, elles étaient immense, mais de telles recherches avaient un coût et demandaient beaucoup de temps. Une montre permettant de remonter le temps, un peu comme les retourneurs qui existaient déjà, le tout avec des engrenages pour remonter jusqu’à une date sans que l’heure ne soit facilement adaptée à la recherche. Ensuite, en touchant la montre, elle transportait telle une pensine, du moins c’est ce que pouvait imaginer Pansy en écoutant Nicholas. « Tu ne crains pas que retourner dans le passé changerait le cours de l’histoire ? Imagine, retourner dans le passé permettrait d’éviter certains évènements, imaginons que ce soit un homme qui va tuer …. Tu-sais-qui ou Dumbledore quand ils sont enfants. Aujourd’hui, nous ne serions pas là, et même, peut-être qu’on n’existerait pas. »

Pansy bu une nouvelle gorgée, réfléchissant à toutes ces possibilités, avant de regarder Nicholas d’un air réellement impressionnée. « Où alors il faudrait en limiter les effets à seulement quelques heures ? En tout cas, tu travailles sur quelque chose de passionnant ! » Et c’était reel, Nicholas ne pouvait pas cacher ses gênes de Lestrange, il faisait de belles choses. « Tu sais, j’ai des entrées à la Banque des Sorciers, je pourrais te trouver des fonds d’investissement en mettant des clauses pour dire que toutes créations t’appartiennent. Même ton père serait ravi de t’aider j’imagine, il a toujours été à investir pour les idées de son entourage. Souviens-toi avec ta sœur et son bordel. »

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« Tu n’as pas à te justifier Nicholas, qui suis-je pour te jeter la pierre. Il m’est aussi arrivée de me réveiller à côté d’un homme sans que rien ne se passe. » Surtout que Pansy préférait quand meme les courbes d’une jeune femme, dans ce cas là, il y avait plus de chance que la situation ne dégénère. Elle avait lancé sa petite phrase comme un léger pique, et pourtant, la brune ne doutait pas une seule seconde de ce que le jeune homme venait de lui dire. Les explications confuses ? Elle savait bien que dans certains moments, il était compliqué d’énoncer des faits cohérents, que plus on tentait de s’expliquer, plus la situation ne devenait bancale, et Nicholas était ce genre d’homme à être mal à l’aise, tout en rendant cette vision terriblement sexy. Les deux copines de Pansy ne cessaient même de les regarder, comme se demandant la relation qu’ils avaient tous les deux, elles qui étaient plus habituées à rentrer accompagner que seules. « Tu m’expliqueras tout ça un jour si tu veux, dans un lieu où les oreilles indiscrètes ne risquent pas de t’entendre. » Et la brune fit les gros yeux à ses deux amies, souriant quand même face à leur immaturité. Au moins, elle vivait avec des personnes qui ne se prenaient pas la tête, avec des gens qui n’étaient pas négatif, et elle en avait grandement besoin, se sentant heureuse comme elle ne l’avait jamais été.

Les deux sorciers parlaient des projets de Nicholas, de ses travaux sur le Temps, et dans le cas de Pansy, elle se trouva rapidement captivé par l’enthousiasme dont il faisait preuve. Il parlait avec une réelle passion, indiquant les mystères qu’il avait réussi à percer, ceux qui étaient encore sur son chemin, toutes les possibilités qui s’offraient à lui, et l’ancienne serpentard espérait qu’il parviendrait à toucher le but qu’il s’était fixé. Visiblement, Nicholas était heureux de trouver une oreille attentive et intéressée, car à peine avait elle eut quelques questionnements, avançant quelques potentielles craintes, Lestrange reprit la parole. Les craintes étaient fondés, car lui-même avouait que toucher au passé pouvait avoir des répercutions désastreuses, qu’une personne assez intelligente pourrait refaire le cours de l’Histoire et même s’approprier le mérite d’autres personnes, allant jusqu’à émettre une autre problématique, celle de se retrouver coincé à une autre époque. « Dans ce cas là, la personne qui voyage dans le temps se doit de posséder au moins deux montres, une pour y aller et une pour revenir, une sorte de montre de secours. J’aimerais beaucoup voir si un jour tu réalises des tests la manière dont tu procéderas. Après tout, tu pourrais interagir sur un laps de temps très court. » Mais elle meme, s’en rendrait elle compte ? Verrait elle deux Nicholas face à elle ? Et les conséquences … ?



Le plus jeune des Lestrange l’impressionnait, et tout en buvant son verre, elle l’observait. Il avait bel et bien l’assurance de cette noble famille, tout comme la marque des Lestrange au poignet. Pourquoi avait elle parlé de fonds ? Son travail lui plaisait, et proposer avait été tout naturel et sans arrière pensée pour elle. Sa proposition avait été faite avec du cœur, voyant quand même le regard de Nicholas tiquer lorsqu’elle mentionna sa sœur. Pansy mit cette réaction sur le fait qu’il avait perdu sa sœur, assassinée en Afrique, et elle leva son regard vers lui, buvant une nouvelle gorgée. « Je peux te caller un rendez-vous avec le Président Lestrange si tu veux, j’ai mes entrées, je ne sais pas si tu le connais. » Elle lui fit un clin d’oeil, se mordant le bout de la langue avant de rire. « Je suis ce que les moldus appelleraient une “commercial”, je surveille les fonds de speculations, je trouve des donateurs pour les avancées technologiques. Dernièrement, j’ai réussi à dénicher un gros contrat sur un nouveau système de stade de Quidditch. Une enceinte entièrement portative, afin de l’utiliser plus facilement, et ne pas laisser les stades à l’abandon comme celui de la Coupe du Monde de 1994. »

Pansy termina son verre avant de s’étirer un peu, souriante, par Merlin ce verre avait été très bon ! Un délicieux cocktail qu’avait choisi Nicholas Lestrange ! « Je peux te trouver des fonds Nicky, et t’assurer avec des clauses que tout t’appartiendra, ou alors, je peux négocier même un contrat avec ta famille. Il n’y a qu’une chose, je prends dix pour cent de bénéfices, c’est comme ça que je me rémunère. » Elle lui fit un clin d’œil avant de faire signe au barman afin qu’il donne cette fois ci deux verres. Il allait arrêté avec son café bon marché !

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