En cette soirée, elle s'était laissée aller, l'alcool l'aidant un peu à se désinhiber, à quitter ce côté si sérieux qui la caractérisait tant et lui bouffait la vie. Sans doute devrait-elle sortir un peu plus souvent pour s'éviter de trop penser et enfin profiter un peu plus, car à vingt cinq ans, on pouvait dire qu'elle en avait déjà vécu des choses, et après cela, on aurait pu penser qu'elle aurait eu envie de tout plaquer, de partir à l'aventure, de s'amuser et vivre, tout simplement...Mais elle avait continué de trop réfléchir, de vouloir s'investir, et c'était ainsi qu'elle avait fini par travailler au Ministère, prenant un poste on ne peut plus  complexe et épuisant pour son age. Alors, c'était assez surprenant de se dire qu'en cette soirée, elle craquait complètement, pour un collègue qui l'agaçait bien souvent qui plus est. Cela dit, elle ne pouvait nier que malgré tout, il avait un certain charme, une prestance qui l'attirait même si elle niait catégoriquement au vu de leur...Incompatibilité de caractères ? Oui, elle qualifierait cela ainsi. Dans ce salon, ces divergences semblaient pourtant bien lointaines et sans importance alors qu'elle se retrouvait à quatre pattes au dessus de lui, son membre en bouche alors qu'elle appréciait le plaisir que lui-même lui procurait.

Il l'avait fait se redresser et, se collant à elle, il la fit reculer dans la pièce. Hermione se laissa guider, espérant juste ne pas se prendre les pieds dans le tapis, l'embrassant avec douceur, ses mains se trouvant de part et d'autre de son visage. Un léger gémissement s'extirpa du fond de sa gorge lorsqu'elle le sentit mordiller sa lèvre inférieure. Elle sentit bientôt ses jambes buter sur quelques choses, et à la façon dont il la repoussa, elle devina qu'ils étaient arrivés dans la chambre. Pendant quelques instants, il l'observa, et la brune eut un petit sourire amusé, prenant un ton taquin :

Tu comptes me laisser prendre froid ? Ou tu m'as peut-être amenée ici pour regarder la télé ?

Ce serait dommage, elle qui sentait la chaleur s'immiscer en elle depuis quelques minutes ! Mais il la rejoignit bien vite, retrouvant ses lèvres, leurs langues allant se rejoindre, se caresser quelques instants alors que ses mains attrapaient ses poignets pour les lui maintenir au-dessus de la tête. Elle sentit son visage glisser dans son cou, ses lèvres parsemant sa peau de baiser et la jeune femme ferma les yeux un instant, savourant ce plaisir. Leurs jambes s'entremêlaient, s'effleurant, se caressant, alors qu'elle le sentait descendre sur son corps, la faisant légèrement arc-bouter lorsqu'il s'attarda sur sa poitrine. Par réflexe, la brune se mordilla la lèvre inférieure, contenant tant bien que mal les soupirs d'aise qui ne demandaient qu'à sortir de sa bouche. Cette lente descente eut tôt fait de remonter la température, mais lorsqu'il effleura son ventre avec sa barbe, elle ne put retenir un gloussement, alors qu'elle se tortillait légèrement. Vraisemblablement, il était passé sur une zone des plus chatouilleuses !

Toujours entravée au niveau des mains, la frustration de ne pouvoir être libre de ses mouvements avait également quelque chose d'excitant, d'autant plus lorsque, baissant le regard, elle le vit si proche de son mont de vénus et qu'il glissa enfin son visage entre ses cuisses, reprenant cette douce torture débutée quelques minutes plus tôt. Elle sentait sa langue aller et venir sur son clitoris, ses lèvres qui l'englobaient, le suçotant avant de laisser sa langue tournoyer autour et la brune sentait cette tension, cette chaleur qui l'étreignait de plus en plus. Elle gémissait de plaisir, sentant cette douce brûlure qui la torturait, qui demandait à ce qu'elle soit stimulée de l'intérieur également, qu'on la libère de cette tension pourtant si exquise. Elle se tendait, ondulant légèrement alors qu'elle sentait son corps frémir, ses jambes commençant à perdre le contrôle alors que sa respiration devenait de plus en plus erratique. Ses gestes se firent plus appuyés, plus rapides, et Hermione se laissa alors totalement aller, cherchant à appuyer encore davantage son entrejambe contre sa bouche, en quémandant davantage alors que quelques mots, hachés par son plaisir, sortirent de ses lippes:

Oui...Là...Comme ça ! Oui ! Oui !!

Elle agrippa le drap qui se trouvait en dessous d'elle, se cambrant davantage alors que le plaisir se faisait de plus en plus présent, et enfin, elle ressentit cette délivrance, cette explosion qui la libéra de toute cette tension, la faisant trembler. Haletante, gémissante, elle sentait toujours sa langue effleurer son clitoris devenu extrêmement sensible, lui créant des spasmes incontrôlables.